GFM-Aza-Epo-2008-01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité d’un traitement par azacitidine associé ou non à de l’époétine béta, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique à risqu...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0934

GFM-Aza-Epo-2008-01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité d’un traitement par azacitidine associé ou non à de l’époétine béta, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique à risque faible ou intermédiaire. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association de l’époéitin-beta à un traitement par azacitidine, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique à risque faible ou intermédiaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une injection d’azacitidine pendant cinq jours consécutifs. Ce traitement sera répété tous les quatre semaines, jusqu’à six cures, en absence de rechute. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, associé à une injection d’époéitine-béta toutes les semaines. Les patients répondant au traitement recevront ensuite un traitement d’entretien comprenant douze cures supplémentaires d’azacitidine. Au cours de cet essai, les patients complèteront deux questionnaires de qualité de vie et pourront participer à une étude biologique associée nécessitant des prélèvements de sang et de moelle osseuse, au début de l'essai, après six cures et à la fin du traitement ou lors de la rechute. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant deux ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2 randomisé et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras de traitement : - Bras A : les patients reçoivent de l’azacitidine en SC pendant 5 jours consécutifs. Ce traitement est répété tous les 28 jours jusqu’à 6 cures, en absence de progression de la maladie. - Bras B les patients reçoivent le même traitement que dans le bras A, associé à de l’époéitine-béta en SC 1 fois par semaine. L’époéitin-beta est poursuivie jusqu’à la perte de réponse érythroïde. Tous les patients répondeurs au traitement reçoivent jusqu’à 12 cures supplémentaires d’azacitidine. Au cours de cet essai, les patients complètent 2 questionnaires de qualité de vie et peuvent également participer à une étude ancillaire nécessitant des prélèvements de moelle osseuse et de sang, à l’inclusion, après 6 cures et à la fin du traitement ou lors de la progression. Après l’arrêt du traitement, les patients sont suivis tous les 3 mois pendant 2 ans.;


Objectif principal

Évaluer le taux de réponse érythroïde majeure après 6 cures (IWG 2000).;


Objectif secondaire

Évaluer le pourcentage d’amélioration érythroÏde majeur et mineur après 4 et 6 mois (IWG). Évaluer la survie globale. Évaluer la durée de réponse érythroïde. Évaluer le temps jusqu’à progression (IPSS). Évaluer l’indépendance transfusionnelle en globules rouge. Évaluer la tolérance.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Syndrome myélodysplasique défini par une cytopénie réfractaire avec dysplasie multi-lignées, anémie réfractaire (AR) avec ou sans sidéroblastes, AR avec excès de blastes ou leucémie myélo-monocytaire chronique si globules blancs 9/L (OMS)
  • IPSS faible ou int-1.
  • Résistance primaire ou secondaire à l'époéitine alpha/ beta (≥ 60000 U/sem) ou darbopoétine (>= 300 ug/semaine), administrée dans les 12 dernières semaines.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2,5 x LNS, bilirubine
  • Fonction rénale : créatinine 30mL/min.
  • Transfusion de globules rouges > 4 unités dans les 8 dernières semaines.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer et test de grossesse négatif.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • SMD secondaire à une thérapie.
  • Greffe allogénique prévue.
  • Insuffisance cardiaque > II (NYHA).
  • Allergie connue au mannitol.
  • Autre cancer non stable dans les 3 années précédentes, excepté un carcinome in situ du col utérin ou un cancer basal de la peau.
  • Incapacité de participer à un essai clinique et d’adhérer au protocole.