Étude VISMOLY : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement par vismodegib, chez des patients ayant un lymphome à cellules B ou une leucémie lymphoïde chronique en rechute ou réfractaire. ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2306

Étude VISMOLY : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement par vismodegib, chez des patients ayant un lymphome à cellules B ou une leucémie lymphoïde chronique en rechute ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du vismodegib chez des patients ayant un lymphome à cellules B ou une leucémie lymphoïde chronique en rechute ou réfractaire. Les patients seront répartis en quatre groupes selon le profil histologique de leur maladie. Les patients recevront un traitement par vismodegib administré par voie orale, une fois par jour pendant un maximum d’un an, jusqu'à la rechute ou intolérance. Les patients seront revus tous les deux mois au cours des six premiers mois de traitement, puis tous les trois mois jusqu'à la rechute ou jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement de l'étude. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen radiologique (scanner, IRM), un examen ophtalmique et un examen biologique.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont répartis en 4 cohortes selon leur profil histologique : - Cohorte 1 : patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). - Cohorte 2 : patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent (LNHi), ou folliculaire (LF), ou à cellules du manteau (LCM), ou un lymphome de la zone marginale (LZM), ou un lymphome lymphoplasmocytaire (LLP) ou un lymphome lymphocytique (LL) à petits lymphocytes. - Cohorte 3 : patients ayant un lymphome primaire du système nerveux central (LPSNC). - Cohorte 4 : patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. Les patients reçoivent un traitement par vismodegib PO, une fois par jour pendant un maximum d’1 an, jusqu'à progression ou toxicité. Les patients sont revus tous les 2 mois au cours des 6 premiers mois de traitement, puis tous les 3 mois jusqu'à progression ou jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement de l'étude. Le bilan de suivi comprend un examen clinique, un examen radiologique (scanner, IRM), un examen ophtalmique et un examen biologique.;


Objectif principal

Evaluer l'efficacité de vismodegib définie par le meilleur taux de réponse globale.;


Objectif secondaire

Evaluer la tolérance et la sécurité d’emploi du vismodegib. Evaluer l'efficacité de vismodegib définie par le taux réponse globale et complète, le rétrécissement maximum de la tumeur, la durée de la réponse, la survie sans progression et la survie globale. Examiner l'expression de GLI-1 et d'autres composants de la voie de signalisation Hedgehog (Hh) dans des échantillons de tumeurs avant et pendant le traitement par vismodegib.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Lymphome à cellules B (LMNH-B, LCM, LF, LZM, LPL/MW, LLPC ou LPSNC) ou leucémie lymphoïde chronique de score ≥ 4 (Matutes) histologiquement prouvés et nécessitant un traitement récurrent après au moins un traitement antérieur, pour lesquels aucun traitement potentiellement curatif ni une meilleure option de traitement n’est disponible.
  • Maladie mesurable de façon bi-dimensionnelle au scanner avec au moins 2 cm au niveau du plus grand diamètre (cohorte 1 et 2).
  • Lymphome primitif du système nerveux central (LPSNC) mesurable à l’IRM avec rehaussement par le gadolinium (pas de taille minimale) ou, pour le lymphome intraoculaire (LIO), maladie mesurable lors de l'examen ophtalmologique avec un niveau élevé de l'IL10 > 10 pg/mL dans l'humeur aqueuse (cohorte 3).
  • Maladie mesurable et évaluable dans le sang (lymphocytose, cytopénie) et/ou par imagerie de façon bidimensionnelle au scanner avec au moins 2 cm au niveau du plus grand diamètre (cohorte 4).
  • Patients ayant reçu jusqu’à un maximum de 4 lignes de traitement y compris la radiothérapie.
  • Patients ayant récupéré de toutes toxicités liées aux traitements antérieurs de grade ≤ 1.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1 x 109/L, hémoglobine > 8,5 g/dL, plaquettes >= 75 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
  • Patient capable de prendre des médicaments par voie orale.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 7 mois après la fin du traitement.
  • Pour les femmes en âge de procréer : un test de grossesse négatif est requis dans les 4 jours avant d’initier le traitement de l’étude.
  • Pour les hommes en âge de procréer : s'abstenir de donner du sperme pendant toute la période de traitement et jusqu'à 7 mois après l'arrêt du traitement à l'étude.
  • Patient acceptant de s'abstenir de donner du sang pendant toute l'étude et pendant au moins 7 mois après l'arrêt du traitement à l'étude.
  • Patient acceptant de ne pas partager le traitement à l'étude avec une tierce personne.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Thérapie anti-tumorale concomitante : chimiothérapie, corticoïdes ou autre thérapie ciblée, radiothérapie. Les corticostéroïdes peuvent être autorisés pour LPSNC pour une durée maximale de 3 semaines (avant et/ou au début du traitement par vismodegib) et à une dose maximale de 1 mg/kg de prednisone ou équivalent.
  • Tout traitement anti-cancéreux expérimental ou standard dans les 28 jours précédant le début du traitement à l'étude.
  • Pour les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique : cytopénie auto-immune cliniquement significative, anémie hémolytique positive au test de Coombs selon le jugement du médecin traitant.
  • Insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine
  • Maladie concomitante non contrôlée et/ou instable, telle qu'une infection nécessitant un traitement par antibiotiques par voie intraveineuse.
  • Sérologie VIH positive.
  • Infection par le virus d’hépatite B ou C active.
  • Antécédent d’une autre maladie, d’un dysfonctionnement métabolique, d’une anomalie à l'examen clinique ou biologique pouvant entraîner la suspicion d'une maladie ou d’une condition qui contre-indiquerait l'utilisation du traitement expérimental ou qui pourrait influer sur l'interprétation des résultats de l'étude ou exposer le patient à un risque élevé de complications du traitement.
  • Patients ne pouvant pas se conformer aux exigences du protocole selon l’investigateur.
  • Femmes enceintes ou en cours d’allaitement.