Étude CA224-048 : étude de phase 1-2 comparant l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimuma...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3835

Étude CA224-048 : étude de phase 1-2 comparant l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le relatlimab est un anticorps anti-LAG-3, ce qui signifie qu'il se lie à et inhibe LAG-3, une protéine présente à la surface de certaines cellules immunitaires, appelées lymphocyte T.LAG-3 a pour but de contrôler la réponse immunitaire et de la bloquer. Certaines cellules tumorales ont trouvé un moyen d'utiliser ces points de contrôle à leur avantage, en appliquant un frein sur les cellules T pour éviter d'être détectées et attaquées. Lorsque le relatlimab se lie à LAG-3 sur les lymphocytes T, il libère les freins et stimule les cellules T à attaquer les cellules cancéreuses. De cette façon, le système immunitaire est à nouveau capable de fonctionner comme prévu contre le cancer, réduisant ainsi la croissance tumorale. Le nivolumab est un anticorps monoclonal qui se lie au récepteur PD-1 et bloque son interaction avec PD-L1 et PD-L2. Bloquer ce récepteur permet de réactiver le système immunitaire contre les cellules cancéreuses. Le linrodostat possède des activités immunomodulatrices (c’est-à-dire qu’il modifie l’activité du système immunitaire) et anticancéreuses potentielles. Il favorise la prolifération et l'activation de diverses cellules immunitaires. L'activation du système immunitaire, qui est inhibée dans de nombreux cancers, peut induire une réponse cytotoxique contre les cellules tumorales et entrainer ainsi leur mort. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et du linrodostat. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et de l’ipilimumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiologiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1-2, non randomisée et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 groupes : - Groupe 1 : les patients reçoivent du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Groupe 2 : les patients reçoivent du relatlimab associé à du nivolumab et de l’ipilimumab. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont revus régulièrement pour des examens biologiques et radiologiques. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 4 ans.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité selon la survie sans progression à 4 ans.;


Objectif secondaire

Évaluer la durée médiane de la réponse. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer le taux de réponse objective. Évaluer le nombre d’évènements indésirables, d’évènements indésirables graves, d’évènements indésirables répondant aux critères de toxicité limitant la dose et le nombre d’évènements indésirables entrainant l’arrêt du traitement. Évaluer les anomalies des tests de laboratoire clinique.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Tumeur maligne solide incurable avancée (métastatique e /ou non résécable) confirmée histologiquement ou cytologiquement.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Tissu tumoral disponible pour l'analyse de biomarqueurs.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases du système nerveux central connues ou présumées non contrôlées ou avec le système nerveux central comme seul site de la maladie active.
  • Antécédents de pneumopathie interstitielle.
  • Tumeur maligne antérieure active au cours des 3 dernières années, sauf pour les cancers guérissables localement, tels que le cancer de la peau à cellules basales ou épidermoïdes.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.