Étude LYMRIT-37-01 : étude de phase 1/2 évaluant la sécurité du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien ou un lymphome folliculaire récidivant.

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3569

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Un lymphome non hodgkinien est un cancer qui se développe à partir de cellules du système lymphatique, les lymphocytes. Il s’agit d’un type de globules blancs impliqué dans les réactions de défense de l’organisme. Le lymphome folliculaire est un type de lymphome non hodgkinien. Le lilotomab satetraxetan marqué au lutétium cible une protéine appelée CD37 présente à la surface des cellules du lymphome non hodgkinien. Il pourrait devenir un traitement alternatif pour les personnes ne répondant pas aux traitements actuellement sur le marché comme le rituximab. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien ou un lymphome folliculaire. L’étude sera divisée en 2 parties : une partie incluant les phases 1 et 2a (partie A) et une partie incluant la phase 2b (partie B) de l’étude. Partie A : les patients recevront du rituximab 14 jours avant de recevoir du lilotomab associé à du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium (radioactif). Partie B : les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du groupe B1 recevront du rituximab 14 jours avant de recevoir du lilotomab à faible dose associé à du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium faible dose. Les patients du groupe B2 recevront du rituximab 14 jours avant de recevoir du lilotomab à forte dose associé à du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium à forte dose. Les patients seront revus 1 semaine plus tard puis toutes les semaines à partir de la troisième semaine et jusqu’à la douzième semaine après l’administration du traitement à l’étude, puis 6, 9 et 12 mois après l’administration du traitement à l’étude, puis tous les 6 mois pendant 4 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1/2 non randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. L’étude est divisée en 2 parties : une partie incluant les phases 1 et 2a (partie A) et une partie incluant la phase 2b (partie B) de l’étude. Partie A : les patients reçoivent du rituximab IV à J-14 puis du lilotomab IV en association avec du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium en IV à J0. Partie B : les patients sont répartis en 2 groupes : - Groupe B1 : les patients reçoivent du rituximab IV à J-14 puis du lilotomab à faible dose IV en association avec du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium faible dose en IV à J0. - Groupe B2 : les patients reçoivent du rituximab IV à J-14 puis du lilotomab à forte dose IV en association avec du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium à forte dose en IV à J0. Les patients sont revus 1 semaine plus tard puis toutes les semaines à partir de la troisième semaine et jusqu’à la douzième semaine après l’administration du traitement à l’étude, puis 6, 9 et 12 mois après l’administration du traitement à l’étude, puis tous les 6 mois pendant 4 ans.;


Objectif principal

- Partie A, phase 1 : définir la dose maximale tolérée. - Partie A, phase 2a : évaluer les taux de réponse tumorale. - Partie B : évaluer l’efficacité.;


Objectif secondaire

PARTIE A, PHASE 1 : Déterminer une dose recommandée pour la phase 2. Évaluer la sécurité. Évaluer la biodistribution et les paramètres pharmacocinétiques du lilotomab satetraxetan marqué au lutétium. Évaluer l’efficacité. PARTIE A, PHASE 2a : Confirmer la dose recommandée pour la phase 2. Évaluer la sécurité. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer la qualité de vie. PARTIE B : Comparer la durée de la réponse. Comparer la survie sans progression. Comparer la survie globale. Comparer l’incidence et la sévérité des événements indésirables. Comparer la qualité de vie. Comparer les paramètres pharmacocinétiques.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Infiltration tumorale de la moelle osseuse
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer 4 semaines avant le début du traitement à l’étude, pendant la durée de l’étude et au moins pendant 12 mois après la fin du traitement à l’étude.
  • Consentement éclairé signé.
  • PARTIE A :
  • Lymphome non hodgkinien à lymphocytes B incurable récidivant, confirmé histologiquement de sous-type folliculaire de grade I-IIIA, de la zone marginale, lymphocytaire à petits lymphocytes, lymphoplasmocytaire, ou à cellules du manteau (les patients de la cohorte d'extension du bras 4 de la phase 2a ayant un lymphome réfractaire au traitement antérieur, défini comme l'absence de réponse ou la survenue d'une progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin du traitement, sont autorisés).
  • Maladie mesurable par des moyens radiologiques.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles > 1,5 x 109/L, plaquettes > 150 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale
  • Fonction rénale : créatinine
  • Test de grossesse négatif.
  • PARTIE B :
  • Lymphome folliculaire de grade 1 à 3a non hodgkinien à lymphocytes B, confirmé histologiquement et récidivant au dernier traitement à base de rituximab ou d’anti-CD20 (absence de réponse ou réponse durant moins de 6 mois après la fin du traitement).
  • Au moins 2 traitements antérieurs à base de chimiothérapie ou d'immunothérapie.
  • Traitement antérieur par rituximab ou par un anti-CD20 et un agent alkylant ou par l'idelalisib ou autres inhibiteurs de la phosphatidylinositol 3-kinase (PI3K).
  • Maladie mesurable par tomodensitométrie : le plus grand diamètre > 1,5 cm pour une lésion ganglionnaire, le plus grand diamètre > 1,0 cm pour une lésion extra-ganglionnaire dans les 28 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Fonction hématologique : lymphocytes ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 150 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS (ou
  • Fonction rénale : créatinine sérique
  • Test de grossesse négatif à la sélection et avant le début du traitement à l’étude.

Critère de non inclusion

  • Envahissement connu ou soupçonné du système nerveux central par le lymphome.
  • Radiothérapie du corps entier antérieure.
  • Vaccin vivant atténué dans les 30 jours précédant l’inclusion.
  • Antécédents connus d’anticorps humains anti-souris (HAMA).
  • Hypersensibilité connue au rituximab, au lilotomab, au lilotomab satetraxetan marqué au lutétium, ou aux protéines de souris ou à tout excipient utilisé dans le rituximab, le lilotomab ou le lilotomab satetraxetan marqué au lutétium.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
  • PARTIE A :
  • Infection non contrôlée, maladie cardiaque, pulmonaire, neurologique, psychiatrique ou métabolique grave, asthme ou allergie non contrôlé nécessitant des stéroïdes systémiques.
  • Chimiothérapie ou immunothérapie reçue dans les 4 dernières semaines précédant le début du traitement de l'étude (les patients ayant reçu un prétraitement par rituximab sont autorisés).
  • Radio-immunothérapie antérieure.
  • Greffe de cellules souches hématopoïétiques antérieure autologue ou allogénique.
  • Participation active à une autre étude clinique ou traitement par un produit expérimental dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
  • PARTIE B :
  • Signe de transformation histologique de lymphome folliculaire à lymphome diffus à grandes cellules B au moment de la sélection.
  • Infection non contrôlée comprenant des signes d'infection bactérienne, fongique ou virale systémique en cours (les patients ayant une infection virale des voies respiratoires supérieures sont autorisés) au moment du début du traitement de l’étude.
  • Affection pulmonaire (par ex : maladie respiratoire instable ou décompensée).
  • Antécédents d'érythème polymorphe, d'épidermolyse bulleuse toxique ou du syndrome de Stevens-Johnson.
  • Autre cancer antérieurement traité (les patients ayant un carcinome basocellulaire ou épidermoïde cutané localisé traité de manière adéquate, un carcinome in situ du col de l'utérus, un cancer de la vessie superficiel, un cancer de la prostate localisé sous surveillance ou opéré, un cancer du sein localisé traité par chirurgie et radiothérapie ou un autre cancer de stade 1 ou 2 traité de manière adéquate actuellement en rémission complète sont autorisés).
  • Antécédents de syndrome coronarien aigu (y compris l’angor instable), insuffisance cardiaque NYHA ≥ 2, arythmies non contrôlées connues (les patients ayant une arythmie sinusale sont autorisés) dans les 24 dernières semaines.
  • Traitement anti-lymphome antérieur (chimiothérapie, immunothérapie ou autre agent expérimental) dans les 4 semaines précédant le début du traitement de l'étude (un traitement par corticoïdes à des doses ≤ 20 mg/jour, par corticoïdes topiques ou inhalés, par facteur de croissance hématopoïétique ou par facteur de stimulation des colonies de macrophages-granulocytes est autorisé jusqu'à 2 semaines avant le début du traitement de l'étude).
  • Traitement en cours par un autre traitement expérimental.
  • Traitement antérieur par un autre médicament ciblant le CD37.
  • Greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques antérieure.
  • Greffe autologue de cellules souches antérieure.
  • Allergie aux produits de contraste pour imagerie par rayons X.
  • Toute affection hépatique, rénale, neurologique, métabolique ou psychiatrique pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.