Étude 69HCL17 0284 : étude de phase 4 randomisée évaluant l’apport du statut de la méthylation de MGMT (O6-methylguanine-DNA méthyltransférase) comme facteur prédictif de l’efficacité d’agents alkylan...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3804

Étude 69HCL17 0284 : étude de phase 4 randomisée évaluant l’apport du statut de la méthylation de MGMT (O6-methylguanine-DNA méthyltransférase) comme facteur prédictif de l’efficacité d’agents alkylants, chez des patients ayant une tumeur neuroendocrine localement avancée ou métastatique.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les cellules neuroendocrines sont présentes dans la plupart des organes du corps, y compris dans le tube digestif, le pancréas, la thyroïde et les poumons. Elles reçoivent des signaux du système nerveux et y répondent en fabriquant et en sécrétant des hormones. Ces hormones contrôlent de nombreuses fonctions de l’organisme, comme la digestion et la respiration. Ces cellules neuroendocrines subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent entraîner la formation de tumeurs neuroendocrines. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport du statut de la méthylation de MGMT (O6-methylguanine-DNA méthyltransférase) pour prédire l’efficacité d’agents alkylants chez des patients ayant une tumeur neuroendocrine localement avancée ou métastatique. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de la méthylation du gène MGMT. Dans le premier groupe, les patients ayant une tumeur avec MGMT non méthylé seront répartis aléatoirement en deux sous-groupes : Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie à base d’oxaliplatine de type GEMOX (gemcitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type FOLFOX (5-fluorouracile, leucovorine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type CAPOX (capécitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une chimiothérapie à base d’agents alkylants de type CapTem (capécitabine et témozolomide) une fois toutes les 4 semaines ou de type LV5FU2 (acide folinique, 5-fluorouracile, dacarbazine) une fois toutes les 2 semaines ou LV5FU2-streptozotocine (acide folinique, 5-fluorouracile, streptozotocine) une fois toutes les 2 semaines. Dans le second groupe, les patients ayant une tumeur avec MGMT méthylé seront répartis aléatoirement en deux sous-groupes : Les patients du premier sous-groupe recevront une chimiothérapie à base d’oxaliplatine de type GEMOX (gemcitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type FOLFOX (5-fluorouracile, leucovorine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type CAPOX (capécitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une chimiothérapie à base d’agents alkylants de type CapTem (capécitabine et témozolomide) une fois toutes les 4 semaines ou de type LV5FU2-dacarbazine (acide folinique, 5-fluorouracile, dacarbazine) une fois toutes les 2 semaines ou LV5FU2-streptozotocine (acide folinique, 5-fluorouracile, streptozotocine) une fois toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée d’environ 7 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 4 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont répartis en 2 groupes en fonction du statut de la méthylation du gène MGMT : Groupe 1 (MGMT non méthylé) : Ces patients sont randomisés avec un ratio (1:1) en 2 bras. - Bras 1 (expérimental) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie à base d’oxaliplatine de type GEMOX (gemcitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type FOLFOX (5-fluorouracile, leucovorine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type CAPOX (capécitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 3 semaines. - Bras 2 (comparateur actif) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie à base d’agents alkylants de type CapTem (capécitabine et témozolomide) une fois toutes les 4 semaines ou de type LV5FU2-dacarbazine (acide folinique, 5-fluorouracile, dacarbazine) une fois toutes les 2 semaines ou LV5FU2-streptozotocine (acide folinique, 5-fluorouracile, streptozotocine) une fois toutes les 2 semaines. Groupe 2 (MGMT méthylé) : les patients sont randomisés avec un ratio (2:1) en 2 bras. - Bras 3 (expérimental) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie à base d’oxaliplatine de type GEMOX (gemcitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type FOLFOX (5-fluorouracile, leucovorine, oxaliplatine) une fois toutes les 2 semaines ou de type CAPOX (capécitabine, oxaliplatine) une fois toutes les 3 semaines. - Bras 4 (comparateur actif) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie à base d’agents alkylants de type CapTem (capécitabine, témozolomide) une fois toutes les 4 semaines ou de type LV5FU2-dacarbazine (acide folinique, 5-fluorouracile, dacarbazine) une fois toutes les 2 semaines ou de type LV5FU2-streptozotocine (acide folinique, 5-fluorouracile, streptozotocine) une fois toutes les 2 semaines. Les patients sont suivis pendant une durée d’environ 7 mois.;


Objectif principal

Évaluer la méthylation MGMT de la tumeur chez les patients traités par une chimiothérapie à base d’agents alkylants pour une tumeur neuroendocrine comme facteur prédictif de la réponse objective selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer et comparer selon les critères RECIST v1.1 la survie sans progression des patients traités par agents alkylants en fonction du statut MGMT. Évaluer et comparer la survie globale des patients traités par agents alkylants en fonction du statut MGMT. Comparer selon les critères RECIST v1.1 l’efficacité d’une chimiothérapie par agents alkylants avec celle d’une chimiothérapie par oxaliplatine chez les patients ayant une tumeur neuroendocrine avec un statut MGMT non méthylé. Comparer selon les critères RECIST v1.1 l’efficacité d’une chimiothérapie par agents alkylants à celle d’une chimiothérapie par oxaliplatine chez les patients ayant une tumeur neuroendocrine avec un statut MGMT méthylé. Évaluer selon les critères RECIST v1.1 l'utilité de l’identification du statut MGMT en immunohistochimie sur la tumeur neuroendocrine pour prédire la réponse objective à 3 mois. Évaluer les altérations sur tissu tumoral (et sur ADN tumoral circulant), telles que DAXX/ ATRX, voie mTOR (PTEN, TSC2), MEN1, SMAD, VHL [28] précédemment décrites. Évaluer selon les critères RECIST v1.1 le rôle pronostique de ces altérations dans les tumeurs neuroendocrines. Évaluer la faisabilité du diagnostic de méthylation de MGMT sur l'ADN tumoral circulant par rapport au diagnostic de méthylation de MGMT sur le tissu tumoral de tumeur neuroendocrine.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Tumeur neuroendocrine (primitive duodéno-pancréatique ou pulmonaire ou inconnue), bien différenciée de grade 1-3, métastatique ou localement avancée, non opérable de manière curative, mesurable selon les critères RECIST v1.1, nécessitant une chimiothérapie systémique cytotoxique validée en réunion de concertation pluridisciplinaire selon les recommandations du TNCD (Thesaurus National de Cancérologie Digestive), et disponibilité d’un échantillon tumoral sous la forme de lames ou d’un bloc en paraffine ou congelé).
  • IRM ou scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection d’agents de contraste réalisé à l’inclusion sauf si déjà réalisé dans les 4 semaines précédant le début du traitement de l’étude.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et pendant au moins 6 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Patient bénéficiaire ou affilié à un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Maladie importante qui ne permet pas d’inclure le patient dans l'étude.
  • Traitement précédent par chimiothérapie à base d'oxaliplatine ou d‘agents alkylants (streptozotocine, dacarbazine ou témozolomide). Les patients ayant reçu un traitement antérieur par un autre type de chimiothérapie (platine-étoposide, FOLFIRI, paclitaxel ou docétaxel) sont autorisés.
  • Contre-indication à tout médicament contenu dans le traitement de chimiothérapie.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.