HPV01 : Etude de cohorte visant à identifier une réponse immunitaire anti-papillomavirus humain (HPV), chez des patients ayant un cancer du canal anal métastatique en rémission complète.

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1908

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’identifier une réponse immunitaire anti-papillomavirus humain (HPV), chez des patients ayant un cancer du canal anal métastatique en rémission complète. Cet essai ne comportera pas de médicament ou de procédure de soins expérimentaux. Seuls trois prélèvements sanguins seront effectués. Ces prélèvements seront réalisés à l’inclusion, six à huit semaines et trois à quatre mois après, si les patients sont en rémission complète après une chimiothérapie par DCF (5-fluorouracil, cisplatine et docétaxel), ou à trois mois puis à six mois après l’inclusion, si les patients sont en cours de traitement par chimiothérapie. Les patients seront suivis jusqu’à trois ans en absence de rechute.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de cohorte, non randomisée et monocentrique. Deux cohortes de patients sont incluses dans l’étude. - Cohorte rétrospective : chez les patients en rémission complète après une chimiothérapie DCF (5-fluorouracil, cisplatine et docétaxel), un prélèvement sanguin est réalisé à l’inclusion, 6 à 8 semaines après le premier prélèvement puis 6 à 8 semaines après le deuxième. - Cohorte prospective : un prélèvement sanguin est réalisé à l’inclusion et avant l’initiation d’une chimiothérapie DCF, puis 3 mois et 6 mois après l’initiation de la chimiothérapie. Les patients sont suivis jusqu’à progression et au maximum 3 ans pour les patients en rémission complète.;


Objectif principal

Identifier une réponse immunitaire anti-HPV.;


Objectif secondaire

Corréler les réponses immunitaires et la survie globale. Faire une étude immunohistochimique des réponses anti-tumorales. Cloner les lymphocytes T anti-HPV et élaborer une stratégie de thérapie génique basée sur le transfert des TCR anti-HPV. Faire un génotypage HPV. Mettre en place une étude de phase 2 nationale : cohorte de patients ayant un cancer du canal anal métastatique traité par DCF et analyser la réponse immunitaire anti-HPV en corrélation avec la survie. Développer une stratégie de thérapie cellulaire et génique basée sur la reprogrammation des lymphocytes T en utilisant des récepteurs des lymphocytes T (TCR) ciblant HPV.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer du canal anal HPV+ métastatique prouvé histologiquement.
  • Lésion cible évaluable (RECIST v1.1).
  • Cohorte rétrospective : patient en rémission complète de plus de 12 mois (RECIST v1.1) ; première ligne de chimiothérapie métastatique par 5-fluorouracil, cisplatine et docétaxel (DCF).
  • Cohorte prospective : patient candidat à une chimiothérapie de 1ère ligne métastatique par 5-fluorouracil, cisplatine et docétaxel (DCF) ; antécédents de radiochimiothérapie autorisés.
  • Indice de performance
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, hémoglobine > 9 g/dL.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 60 mL/mn (formule de Cockcroft-Gault ou formule de MDRD).
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2,5 x LNS, phosphatase alcaline
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Cohorte prospective : antécédent de traitement à la phase métastatique.
  • Cohorte prospective : contre-indication au DCF : pathologie cardiaque non contrôlée, insuffisance cardiaque gauche (FEV
  • Insuffisance respiratoire sévère, insuffisance respiratoire chronique BPCO.
  • Diabète compliqué d’une coronaropathie ou d’une vasculopathie.
  • Neuropathie périphérique.
  • Hypersensibilité à l’un des composants du traitement étudié (anthracyclines, dérivés du taxol, dérivés du platine, huile de ricin et ses dérivés).
  • Pathologie active menaçant le pronostic vital et infection non contrôlée.
  • Altération clinique de la fonction auditive contre-indiquant l’administration de cisplatine.
  • Contre-indication d’association au vaccin amarile.
  • Contre-indication d’association à la phénytoïne à visée prophylactique.
  • Personnes vulnérables selon la loi (mineurs, majeurs sous protection, femmes enceintes, personnes privées de liberté).
  • Alcoolisme non sevré.
  • Maladie psychiatrique compromettant la compréhension de l’information ou la réalisation de l’étude.
  • Femme enceinte ou allaitant.