LADC : Essai de phase 1 évaluant la tolérance d’une vaccination thérapeutique par des blastes leucémiques différenciés in vitro en cellules dendritiques, administrée après traitement et rémission, che...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF0628

LADC : Essai de phase 1 évaluant la tolérance d’une vaccination thérapeutique par des blastes leucémiques différenciés in vitro en cellules dendritiques, administrée après traitement et rémission, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloblastique. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | Entre 18 ans et 65 ans

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer la tolérance d’une vaccination thérapeutique, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloblastique traités et en rémission complète après une rechute de la maladie. Un prélèvement de cellules leucémiques sanguines sera effectué par cytaphérèse chez tous les patients, lors du diagnostic de rechute de leucémie aiguë (étape de pré-inclusion). Les patients recevront ensuite une chimiothérapie standard éventuellement associée à une autogreffe. Les patients en rémission complète et ne pouvant pas recevoir une immunothérapie complémentaire sous la forme d'une allogreffe recevront un traitement de vaccination thérapeutique comprenant des doses croissantes de cellules dendritiques autologues, toutes les 3 semaines, jusqu’à 5 doses. Les cellules auront été obtenues par la différentiation maîtrisée in vitro des cellules mononucléées sanguines prélevées au diagnostic de rechute. Le passage à une dose supérieure ne se fera que sous réserve de bonne tolérance de la dose précédente.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 1, non randomisé et monocentrique. Un prélèvement de cellules blastiques leucémiques par cytaphérèse est effectué chez les patients lors du diagnostic de la rechute. Les patients reçoivent ensuite une chimiothérapie standard éventuellement associée à une autogreffe. Les patients en rémission complète (RC2 ou au-delà) et non éligibles pour une greffe allogénique reçoivent des doses croissantes des cellules blastiques transformées in vitro en cellules dendritiques autologues, toutes les 3 semaines jusqu’à 5 doses. Pour chaque injection, 1/3 de la dose est injecté en SC et 2/3 en IV. Le passage à une dose supérieure ne se fera que sous réserve de bonne tolérance de la dose précédente. Outre la faisabilité et la tolérance du traitement, le protocole prévoit d’évaluer l’apparition de marqueurs biologiques de l’efficacité vaccinale (« immuno-monitoring ») en étudiant les variations éventuelles des différentes populations de lymphocytes chez les patients traités.;


Objectif principal

Étudier la tolérance de l’injection.;


Objectif secondaire

Étudier l’apparition d’une réponse immune. Évaluer le nombre de rechutes. Évaluer la maladie résiduelle.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et
  • Leucémie aiguë myélo-monocytaire (M4) ou monocytaire (M5).
  • Cellules blastiques circulantes ≥ 10 x.109/L lors de la cytaphérèse.
  • Indice de Karnofsky ≥ 70%.
  • Patient en RC2 (succédant à une RC1 d'une durée supérieure à 12 mois) ou au-delà, après traitement chimiothérapique, incluant éventuellement une intensification thérapeutique avec autogreffe.
  • Patient HLA-A2 +.
  • Pourcentage de CD14 sur les cellules mononucléées du sang périphérique ≥ 20 %.
  • Possibilité de produire les doses prévues dans le protocole évaluée sur une culture pré-clinique, pendant la période d'administration de la chimiothérapie.
  • Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Contre-indication à la réalisation d'une cytaphérèse.
  • Contre-indication à la réalisation d'une stratégie de chimiothérapie.
  • Présence d'un translocation (15 ;17).
  • Patient éligible pour une greffe allogénique HLA identique.
  • Sérologie VIH ou HTLV positive, ou hépatite B ou C active.
  • Antécédent ou maladie psychiatrique évolutive.
  • Cancer évolutif autre que baso-cellulaire ou du col utérin.
  • LAM en RC1.
  • LAM 3.
  • Personne privée de liberté, hospitalisée sans consentement, faisant l’objet d’une mesure de protection légale ou hors d’état d’exprimer son consentement.
  • Personne ne sachant pas lire ou parler français.
  • Participation à un autre protocole de recherche biomédicale.
  • Femme enceinte ou allaitant.