EFFIKIR : Essai de phase 2 randomisé, en double aveugle, visant à évaluer l’efficacité d’un anticorps monoclonal anti-KIR, l’IPH2102, chez des patients âgés ayant une leucémie aiguë myéloïde (LAM) en ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF1977

EFFIKIR : Essai de phase 2 randomisé, en double aveugle, visant à évaluer l’efficacité d’un anticorps monoclonal anti-KIR, l’IPH2102, chez des patients âgés ayant une leucémie aiguë myéloïde (LAM) en première réponse complète. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | Entre 60 ans et 80 ans

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un nouveau traitement par un anticorps monoclonal, l’IPH2102, comme traitement d’entretien, chez des patients âgés ayant une leucémie aiguë myéloïde (LAM) en première réponse complète. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des perfusions intraveineuses d’IPH2102 tous les trois mois et recevront un placebo une fois par mois, deux mois sur trois. Les patients du deuxième groupe recevront une perfusion d’IPH2102, à une dose plus élevée, toutes les quatre semaines. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le deuxième groupe mais l’IPH2102 sera remplacé par un placebo. Des examens cliniques, électrocardiogrammes, analyses biologiques, pharmacocinétiques et pharmacodynamiques seront réalisés tout au long de l’essai et pendant la période de suivi. Une ponction de la moelle osseuse sera également réalisée dans le mois précédant l’inclusion et en cas de rechute. Le traitement sera répété en l’absence de rechute ou d’intolérance ou pendant 24 mois. Dans cet essai, ni le médecin, ni le patient ne connaitront le traitement administré (IPH2102 ou placebo).


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 2, randomisé, en double aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en 3 bras de traitement : - Bras A : Les patients reçoivent une injection d’IPH2102 IV, pendant 1h toutes les 12 semaines et une injection d’un placebo IV, pendant 1h, 2 cures sur 3. - Bras B : Les patients reçoivent une injection d’IPH2102 IV toutes les 4 semaines, à une dose 10 fois supérieure que celle administrée dans le bras A. - Bras C : Les patients reçoivent le même traitement que dans le bras B mais l’IPH2102 est remplacé par un placebo. Des examens cliniques, ECG, analyses biologiques, pharmacocinétiques et pharmacodynamiques sont réalisés à intervalles réguliers tout au long de l’essai et pendant la période de suivi. Une ponction de la moelle osseuse est également réalisée dans le mois précédant l’inclusion et en cas de rechute. Chaque cure dure 4 semaines et le traitement est poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou toxicité ou pendant 24 cures. Les patients sont suivis tous les 3 mois après la dernière cure jusqu’à la rechute.;


Objectif principal

Evaluer l’efficacité d’IPH2102.;


Objectif secondaire

Evaluer la tolérance (CTCAE V 4.03).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 60 ans et ≤ 80 ans.
  • Leucémie aiguë myéloïde (LAM) primaire ou secondaire en première réponse complète (RC/RCi) après avoir reçu une chimiothérapie d’induction et 1 ou 2 cycles de consolidation. La chimiothérapie d’induction devra être effectuée dans les 6 mois qui précèdent la randomisation. Un cycle de consolidation est défini par une chimiothérapie administrée dans les 3 mois qui suivent l’obtention de la réponse complète contenant de l’aracytine quelle que soit la dose. Au moins 1 et au maximum 2 cycles de consolidation doivent avoir été administrés avant l’inclusion.
  • Inéligibilité à une greffe allogénique de cellules hématopoïétiques.
  • Résolution de toxicités aiguës des traitements anti-tumoraux antérieurs.
  • Indice de performance
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1 x 109/L, plaquettes > 75 x 109/L, hémoglobine >= 10 g/dL avec ou sans transfusion.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine calculée (MDRD) > 60 mL/min/1,73 m².
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 3 x LNS, bilirubine
  • Contraception efficace pour les hommes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Leucémie aiguë promyélocytaire avec translocation (15 ; 17) ou ses équivalents moléculaires (PML-RARA).
  • Leucémie aiguë myéloïde (LAM) de « risque favorable » avec t(8 ; 21) ou inversion du 16 et t(16 ; 16) et leurs équivalents moléculaires (AML-ETO et CBFB-MYH11).
  • Dernier cycle de consolidation reçu plus de 3 mois avant la première administration.
  • Traitement concomitant par chimiothérapie/immunothérapie ou par corticostéroïdes administrés par voie systémique.
  • Dernière administration de chimiothérapie à dose standard ou de traitement corticostéroïde systémique dans les 28 jours précédant la première administration.
  • Antécédent de greffe allogénique de cellules hématopoïétiques ou de transplantation d’organe solide.
  • Antécédent de chimiothérapie à haute dose et greffe autologue de cellules hématopoïétiques comme traitement de LAM.
  • Administration d’un produit expérimental dans les 2 mois précédant la première administration d’IPH2102.
  • Administration de facteurs de croissance (G- ou GM-CSF ou EPO) dans les 28 jours précédant la première administration d’IPH2102.
  • Toute irradiation durant les 3 derniers mois précédant la première administration du produit à l’étude sauf à visée analgésique.
  • Dialyse intermittente ou continue.
  • Etat cardiaque anormal : FEVG (mesurée par échocardiographie ou scintigraphie cardiaque)
  • Infection active en cours ou sérologie VIH, et/ou VHC positive avec virémie détectable et/ou VHB avec antigènes Hbs positifs et/ou anticorps anti-Hbs négatifs.
  • Maladie auto-immune nécessitant ou ayant nécessité un traitement systémique par immunosuppresseur ou immuno-modulateur (incluant les corticoïdes par voie systémique) et qui a une probabilité substantielle de causer des dommages tissulaires irréversibles, et/ou récente ou instable et ayant un risque substantiel de progresser et de causer des complications sévères.
  • Pathologie associée grave et non contrôlée.
  • Antécédent d’autre cancer dans les 3 ans, excepté un syndrome myélodysplasique, un cancer baso-cellulaire de la peau et un cancer in situ du col de l’utérus.
  • Suivi clinique impossible pour des raisons psychologiques, familiales, sociales ou géographiques.