Woman and Man | 18 years and more
- | Country :
- France
- | organs :
- Tête et cou
- | Specialty :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
Extract
Les cancers de la tête et du cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’il se développe au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et du cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et du cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Il arrive souvent que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant le système immunitaire via le facteur PD-1. Le nivolumab est un anticorps qui bloque le récepteur du facteur PD-1 permettant de réactiver les lymphocytes T qui viendront éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine. Les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines à chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis 3 et 6 mois après la fin du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement de l’étude.
Scientific Abstract
Il s’agit d’une étude de phase 2 multicentrique. Les patients reçoivent du nivolumab en IV toutes les 2 semaines à chaque cure de 4 semaines. Le traitement est répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression ou de toxicités. Les patients sont suivis 3 et 6 mois après la fin du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement de l’étude.;
Primary objective
Évaluer l’incidence des effets indésirables de haut grade du nivolumab en monothérapie chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, réfractaire au traitement par platine.;
Secondary objective
Caractériser le type et les conséquences des effets indésirables. Évaluer le taux des effets indésirables de bas grade. Évaluer la réponse objective et la survie sans progression dans les groupes et sous-groupes de patients. Évaluer le taux de réponse objective dans la population totale des patients et dans les sous-groupes prédéfinis pendant le traitement par nivolumab selon les critères RECIST 1.1 et iRECIST. Mesurer le pourcentage de pseudo-progression dans la population totale des patients et dans les sous-groupes prédéfinis. Étudier les biomarqueurs biologiques et radiologiques de la réponse ou de la progression.
Inclusion criteria
- Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS (
- Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 40 mL/min (formule de Cockcroft et Gault), créatinine sérique ≤ 2,0 x LNS.
- Fonction ionique : calcium maintenu dans les limites normales, magnésium > 0,5 mmol/L.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer dans les 14 jours précédant le début de l’étude, pendant l’étude et au moins pendant 7 mois pour les hommes et 5 mois pour les femmes après la fin de l’étude.
- Test de grossesse sérique négatif dans les 72h précédant le début du traitement de l’étude.
- Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
- Consentement éclairé signé.
- Âge ≥ 18 ans.
- Cancer de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, récidivant dans les 6 mois après un traitement primaire par chimiothérapie adjuvante de platine ou radiothérapie, confirmé histologiquement, de grade 3 ou 4, mesurable par tomodensitométrie ou IRM selon les critères RECIST1.1 et non curable avec des traitements curatifs locaux.
- Indice de performance ≤ 2 (OMS).
- Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, lymphocytes ≥ 2 x 109/L, plaquettes ≥ 75 x 109/L et hémoglobine ≥ 8 g/dL.
Non-Inclusion Criteria
- Métastases du cerveau symptomatiques, oedémateux, non traitées ou en progression, traitées avec supplémentation de corticostéroïdes ou nécessitant une IRM.
- Carcinome du nasopharynx récurent ou métastatique confirmé histologiquement, carcinome à cellules squameuses dont l’origine est inconnue et les cancers des glandes salivaires et de type histologique non squameux.
- Cancers à cellules squameuses de l’oropharynx dont le statut de l’infection au papillomavirus n’est pas documenté.
- Cancer à cellules squameuses de l’oropharynx dont le statut de l’infection au papillomavirus n’est pas documenté.
- Toute maladie interstitielle symptomatique active des poumons.
- Toute maladie auto-immune connue ou suspectée (les patients ayant un vitiligo, un diabète de type I, une hypothyroïdie résiduelle due à une maladie auto-immune nécessitant uniquement un traitement hormonal, un psoriasis ne nécessitant pas de traitement systémique ou ne présentant pas de récidive en l'absence de déclencheur externe sont autorisés).
- Tuberculose active.
- Infection grave nécessitant un traitement antibiotique par voie parentérale.
- Tout cancer actif dans les 3 ans précédant l’inclusion du patient à l’étude (les patients ayant un cancer guérissable localement, tels que le cancer de la peau à cellules basales ou épidermoïdes, un cancer superficiel de la vessie, un carcinome in situ de la prostate, du col de l'utérus ou du sein sont autorisés).
- Traitement curatif par radiothérapie dans les 4 semaines précédant le début de la prise du traitement de l’étude ou par radiothérapie focale palliative dans les 2 semaines précédant le début du traitement de l’étude.
- Traitements immunosuppresseurs par stéroïdes dans les 2 semaines précédant le début du traitement de l’étude (les stéroïdes inhalés ou topiques et les doses quotidiennes supérieures à l’équivalent de 10 mg de prednisone sont autorisés en l'absence de maladie auto-immune active).
- Tout traitement immunosuppresseur ou toute prise de corticostéroïdes à une dose quotidienne supérieure à l’équivalent de 10 mg de prednisone ou d'autres médicaments immunosuppresseurs dans les 2 semaine précédant le début du traitement de l’étude (l’organothérapie de substitution par hydrocortisone et fludrocortisone est autorisée).
- Toute prise de traitement à base d’anticorps anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CD137 ou anti-CTLA-4 ou tout autre anticorps ou traitement ciblant spécifiquement les lymphocytes T.
- Tout traitement anticancéreux non arrêtés dans les 2 semaines précédant la première prise du traitement de l’étude.
- Tout vaccin non oncologique contenant un virus vivant dans les 4 semaines précédant la prise du traitement de l’étude. L'utilisation du vaccin antigrippal saisonnier inactivé (Fluzone®) est autorisée.
- Toute transplantation d’organes ou greffe de cellules souches allogéniques.
- Toxicités non revenues à un grade ≤ 1 liées à traitements anticancéreux (les patients ayant des séquelles persistantes telles que la neuropathie après un traitement à base de platine, sont autorisés).
- Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
- Toute maladie pouvant augmentant la toxicité du traitement de l’étude.
- Toute participation à d’autres études cliniques ou prise d’autres traitements expérimentaux dans les 28 jours précédant le début du traitement de l’étude et durant toute la durée du traitement de l’étude.
- Toute maladie grave ou incontrôlée, condition neurologique ou neuropsychiatrique pouvant interférer avec la participation du patient à l’étude, avec la prise du traitement, le respect de la procédure de l’étude ou l’interprétation des résultats de l’étude.
- Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.