Femme et Homme | 18 ans et plus
- | Pays :
- France
- | Organes :
- Lymphomes non hodgkinien
- | Spécialités :
- Immunothérapie - Vaccinothérapie
- Chimiothérapie
Extrait
Le lymphome folliculaire est un lymphome des lymphocytes B qui se regroupent en amas dans un ganglion lymphatique ou dans dautres tissus. C’est le deuxième type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent et il se développe plus souvent chez les adultes de plus de 50 ans. Le lymphome folliculaire se localise dans les ganglions lymphatiques et il peut affecter aussi la moelle osseuse et la rate.. Il peut se transformer en lymphome diffus à grandes cellules B, qui évolue plus rapidement que le lymphome folliculaire. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Elles peuvent être utilisées en monothérapie ou en association à d’autres types de traitements. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’atézolizumab en association à l’obinutuzumab et au lénalidomide chez des patients ayant un lymphome folliculaire récurrent ou réfractaire. Tous les patients recevront une première cure de 4 semaines par de l’obinutuzumab, une fois par semaine pendant 3 semaines et du lénalidomide, tous les jours pendant 3 semaines. Les patients recevront ensuite de l’atézolizumab toutes les 2 semaines associé à l’obinutuzumab le premier jour de chaque cure et au lénalidomide tous les jours pendant 3 semaines pendant les cures 2 à 6 (chacune de 4 semaines) du traitement d’induction. Puis les patients recevront un traitement d’entretien par de l’atézolizumab les deux premiers jours de chaque mois et de l’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 2 ans ainsi que du lénalidomide PO pendant 12 mois. Les patients seront suivis pendant 2 ans et demi.
Extrait Scientifique
Il s’agit d’une étude de phase 1b/2 non-randomisée et multicentrique. Tous les patients reçoivent une première cure de 28 jours avec de l’obinutuzumab en IV une fois par semaine pendant 3 semaines et du lénalidomide PO une fois par jour pendant 21 jours. Ensuite les patients reçoivent l’atézolizumab en IV toutes les 2 semaines en association à l’obinutuzumab en IV le premier jour de chaque cure et le lénalidomide PO une fois par jour pendant 21 jours pendant les cures 2 à 6 (chacune de 28 jours) du traitement d’induction. Puis les patients reçoivent un traitement d’entretien par de l’atézolizumab en IV les deux premiers jours de chaque mois et de l’obinutuzumab en IV tous les 2 mois pendant 2 ans ainsi que du lénalidomide PO pendant 12 mois. Les patients sont suivis pendant 2 ans et demi.;
Objectif principal
Évaluer l’incidence de toxicités limitant la dose pendant la deuxième cure du traitement de l’étude. Évaluer le pourcentage de patients qui atteignent une réponse complète à la fin du traitement déterminé par le comité d’experts indépendants selon les critères Lugano. Évaluer le pourcentage de patients ayant des événements indésirables et des événements indésirables graves.;
Objectif secondaire
Évaluer le pourcentage de patients qui atteignent une réponse complète à la fin du traitement déterminé par l’investigateur selon les critères Lugano. Évaluer le pourcentage de patients qui atteignent une réponse complète déterminé par le comité d’experts indépendants et l’investigateur selon les critères Cheson modifiés. Évaluer le pourcentage de patients avec une réponse objective (réponse complète ou réponse partielle) à la fin du traitement. Évaluer le pourcentage de patients avec une réponse objective (réponse complète ou réponse partielle) pendant l’étude.
Critère d'inclusion
- Age ≥ 18 ans.
- Lymphome folliculaire récurrent ou réfractaire après un traitement avec au moins une chimiothérapie antérieure qui inclut un anticorps monoclonal anti-CD20 et pour lequel il n’existe pas d’option de traitement plus appropriée.
- Lymphome positif pour CD20.
- Lymphome avide pour le fluorodésoxyglucose (lymphome positif à la tomographie par émission de positrons).
- Au moins une lésion bidimensionnelle mesurable (> 1,5 cm dans la dimension la plus longue par scanner, tomographie assistée par ordinateur ou imagerie par résonance magnétique).
- Disponibilité d’un échantillon de tissu tumoral représentatif avec un diagnostic anatomo-pathologique de lymphome folliculaire.
- Indice de la performance ≤ 2 (OMS).
- Fonction hématologique adéquate sauf en cas de lymphome sous-jacent.
- Valeurs des paramètres de laboratoire adéquates sauf en cas de lymphome sous-jacent.
- Accord pour se conformer aux réglementations locales pour le plan de minimisation de risque du lénalidomide.
- Contraception efficace pour les patients en âge de procréer au moins 28 jours avant le début de l’étude, pendant toute la durée de l’étude et au moins 3 mois après la fin du traitement de l’étude pour les hommes et 18 mois pour les femmes.
- Consentement éclairé signé.
Critère de non inclusion
- Lymphome folliculaire de grade 3b.
- Antécédent de transformation de maladie indolente à un lymphome diffus à grandes cellules B.
- Stade CD20 négatif à la rechute ou à la progression.
- Lymphome du système nerveux central ou infiltration leptoméningée.
- Antécédent d’érythème multiforme, rash de grade ≥ 3 ou ampoules après un traitement antérieur avec des dérivés immunomodulateurs tels que la thalidomide ou le lénalidomide.
- Infection bactérienne, virale ou fongique active.
- Antécédent de leucoencéphalopathie multifocale progressive.
- Antécédent de maladie auto-immune.
- Neuropathie de grade ≥ 2.
- Évidence de toute maladie concomitante significative non contrôlée.
- Antécédent d’autre tumeur maligne qui peut affecter la conformité avec le protocole ou l’interprétation de résultats.
- Traitement anticancéreux antérieur standard ou expérimental.
- Antécédent de résistance au lénalidomide ou durée de la réponse
- Traitement immunosuppresseur systémique.
- Contre-indication au traitement pour la prophylaxie de l’encéphalite toxoplasmique.
- Greffe autologue de cellules souches dans les 100 jours avant le début du traitement de l’étude.
- Antécédent de greffe d’un organe solide.
- Toxicité cliniquement significative liée à un traitement antérieur non résolue au grade ≤ 2 (NCI CTCAE v 4.0) avant le début du traitement de l’étude.
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.