Étude COLUMBA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du daratumumab administré par voie intraveineuse à celle du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase humaine recombinante PH20 pa...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3485

Étude COLUMBA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du daratumumab administré par voie intraveineuse à celle du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase humaine recombinante PH20 par voie sous cutanée chez des patients ayant un myélome multiple. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Cette maladie peut engendrer un affaiblissement du système immunitaire, une production diminuée de cellules sanguines, une destruction osseuse et une insuffisance rénale. Le daratumumab est un anticorps ciblant une molécule (CD38) produite en grande quantité par les cellules du myélome multiple. Des études précliniques ont par ailleurs montré que le daratumumab peut induire la mort de ces cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du daratumumab administré en sous cutané (SC) avec celle du daratumumab par voie intraveineuse (IV) chez des patients ayant un myélome multiple. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase en SC 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab en IV 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase en SC 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement est répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. - Bras B : les patients reçoivent du daratumumab en IV 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement est répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont suivis pendant 3 ans.;


Objectif principal

Comparer le taux de réponse globale du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase humaine administré par voie sous cutanée (SC) avec celui de l’administration du daratumumab par voie intraveineuse (IV). Comparer la concentration plasmatique maximale du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase humaine en SC avec celui du daratumumab en IV.;


Objectif secondaire

Évaluer la pharmacocinétique et l’immunogénicité du daratumumab administré en SC et en IV. Évaluer la sécurité d’emploi du daratumumab administré en SC et en IV. Évaluer le bénéfice clinique du daratumumab administré en SC et en IV. Évaluer l’immunogénicité de la hyaluronidase humaine recombinante après administration du daratumumab en SC. Évaluer la satisfaction rapportée par le patient.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Preuves d’une réponse (au moins partielle selon les critères IMWG) à un traitement anticancéreux antérieur.
  • Au moins 3 lignes de traitement antérieures dont un inhibiteur du protéasome et un immunomodulateur (≥ 2 cures ou 2 mois de traitement) dans n’importe quel ordre pendant la durée du traitement (sauf pour les patients qui ont arrêté l’un ou l’autre de ces traitements en raison d’une réaction allergique sévère au cours des 2 premières cures ou des 2 premiers mois). Une seule ligne de traitement pourra comprendre 1 agent ou plus, et pourra inclure une induction, une greffe de cellules souches hématopoïétiques et un traitement d’entretien. Une radiothérapie, le bisphosphonate ou un cycle court de corticoïdes ne sont pas considérés comme des lignes antérieures de traitement.
  • Diagnostic de myélome multiple selon les critères de l’IMWG.
  • Maladie mesurable lors de la sélection par un taux de protéines M sériques ≥ 1,0 mg/dL, un taux de protéines M urinaires ≥ 200 mg/24h ou myélome multiple à chaîne légère sans maladie mesurable dans le sérum ou l’urine avec les chaînes légères libres des immunoglobulines ≥ 10 mg/dL et anomalie du ratio des chaînes légères libres sériques kappa/lambda des immunoglobulines.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Données biologiques remplissant les critères du protocole pendant la phase de sélection.
  • Test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur avec du daratumumab ou autre traitement anti-CD38.
  • Traitement antérieur contre le myélome dans les 2 semaines ou les 5 demi-vies pharmacocinétiques (la plus longue étant retenue) du traitement précédant la randomisation (sauf si utilisation d’urgence d’une cure de courte durée de corticoïdes avant le traitement).
  • Antécédents de tumeur maligne autre qu’un myélome multiple pour lesquels tous les traitements ont été arrêtés au minimum 2 ans avant la signature du consentement de l’étude et pour lesquels le patient ne présente plus de signe de la maladie (à l’exception du carcinome épidermoïde ou basocellulaire de la peau et du carcinome in situ du col de l’utérus, d’une lésion du sein ou d’une autre lésion non invasive qui sont considérés comme guéris avec un risque minime de récidive dans les 3 années qui suivent).
  • Greffe de cellules souches autologue dans les 12 semaines précédant la randomisation ou allogreffe de cellules souches.
  • Greffe de cellules souches prévue pendant l’étude.