Étude Eqol_MDS : étude de phase 2, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par eltrombopag, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique (SMD) avec une thrombopénie d...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF2347

Étude Eqol_MDS : étude de phase 2, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par eltrombopag, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique (SMD) avec une thrombopénie de risque faible ou intermédiaire-1.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par eltrombopag, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique (SMD) avec une thrombopénie de risque faible ou intermédiaire-1. Les patients du premier groupe recevront des comprimés d’eltrombopag une fois par jour pendant six mois. Dans le cadre de cette étude, la dose d’eltrombopag débutera à 50 mg/jour et sera augmentée de 50 mg toutes les 2 semaines, en fonction de la tolérance et de la réponse, jusqu’à une dose maximum de 300 mg/jour. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo administré selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Dans le cadre de cette étude, le patient ne connaitra pas le type de traitement attribué (placebo ou eltrombopag). Pendant le traitement, les patients bénéficieront d’un examen clinique et d’un examen biologique (prélèvement de sang), une fois par semaine pendant un mois, puis toutes les deux semaines jusqu’à la fin du traitement. Après la fin du traitement, les patients seront revus tous les trois mois pendant un an et demi, puis tous les six mois. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique, un examen biologique et un questionnaire de qualité de vie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée en simple aveugle et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent des doses croissantes d’eltrombopag PO à partir de 50 mg, 1 fois par jours, pendant 6 mois. La dose d’eltrombopag est augmentée de 50 mg toutes les 2 semaines,en fonction de la tolérance et de la réponse, jusqu’à un maximum de 300 mg. - Bras B : les patients reçoivent le même traitement que dans le bras A, mais l’eltrombopag est remplacé par un placebo. Pendant le traitement, les patients bénéficient d’un examen clinique et d’un examen biologique (prélèvement de sang), 1 fois par semaine pendant 1 mois, puis toutes les 2 semaines jusqu’à la fin du traitement. Après la fin du traitement, les patients sont revus tous les 3 mois pendant 18 mois, puis tous les 6 mois. Le bilan de suivi comprend notamment un examen clinique, un examen biologique et un questionnaire de qualité de vie.;


Objectif principal

- Évaluer le taux de réponse plaquettaire (IWG 2006) dans les 6 premiers mois de traitement. - Évaluer la toxicité et la tolérance en termes de fréquence des événements indésirables.;


Objectif secondaire

Évaluer les indices de qualité de vie. Évaluer la fréquence des transfusions de plaquettes. Évaluer la durée de l'indépendance transfusionnelle. Évaluer le temps de réponse. Évaluer l'incidence et la gravité des évènements hémorragiques (selon l'échelle “Bleeding Scale” de l'OMS). Évaluer la survie globale à 2 et 5 ans. Évaluer la survie sans leucémie à 2 à 5 ans. Évaluer la pharmacocinétique.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Syndrome myélodysplasique (SMD) stable de risque faible ou intermédiaire-1 avec une blastose médullaire
  • Numération plaquettaire (PLT) 9/L dans les 4 semaines précédant la randomisation.
  • Inéligibilité aux autres traitements comme l'azacitidine ou à la chimiothérapie intensive ou à la greffe autologue ou allogénique.
  • Disponibilité des données de transfusions de plaquettes pour une période de 8 semaines avant la randomisation.
  • Myélogramme de moins de 2 mois avant la randomisation (morphologie, cytogénétique) ; La biopsie ostéo-médullaire (BOM) est recommandée si le myélogramme est pauvre ou s’il existe des signes évocateurs de myélofibrose.
  • Agent stimulant l'érythropoïèse (ASE) est autorisé chez des patients ayant une anémie, G-CSF est autorisé chez des patients ayant une neutropénie sévère et une infection récurrente (selon SIE 2010).
  • Indice de performance
  • Fonction hépatique : albumine ≥ 20 % LNS, bilirubine totale ≤ 1,5 x N, transaminases
  • Fonction rénale : créatinine sérique ≤ 2 x N.
  • Capacité de comprendre et de suivre les instructions et les consignes du protocole.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 28 jours après la fin du traitement.
  • Test de grossesse négatif requis avant l’entrée dans l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur par romiplostim ou par un autre agoniste de TPO-R.
  • Autre cancer que le SMD, traité avec une chimiothérapie systémique et/ou une radiothérapie dans les 2 ans précédant l'étude.
  • Syndrome myélodysplasique (SMD) de risque intermédiaire-1 avec un caryotype défavorable ou de risque intermédiaire-2 ou élevé.
  • Maladie cardiovasculaire préexistante, ou arythmie associée à un risque d'accident thromboembolique, ou QTc > 450 msec (QTc > 480 en cas de bloc de branche).
  • Fibrose médullaire qui empêche l'aspiration de la moelle osseuse.
  • Monocytose périphérique > 1 X 109/L.
  • Leucocytose ≥ 2,5 x 109/L précédant le premier jour du traitement à l’étude.
  • Alcoolisme sévère ou toxicomanie.
  • Antécédents thrombo-emboliques.
  • Infection active.
  • Sérologie VIH positive ou infection par le virus de l’hépatite B ou C.
  • Patient ayant participé à un essai clinique avec un médicament expérimental durant les 30 jours avant la première dose du traitement à l'étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.