Étude PM14-A-001-17 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du PM14 chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé.

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3449

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le PM14 est un nouvel agent antitumoral dont l’efficacité a été démontrée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du PM14 chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé. Les patients recevront du PM14 selon un schéma d’escalade de dose 1 fois par semaine, pendant 2 semaines, administré lors de cure de 21 jours. La dose de PM14 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de l’étape suivante. Ensuite, pour les cohortes d’expansion les patients recevront du PM14 à la dose la mieux adaptée 1 fois par semaine, pendant 2 semaines, administré lors de cure de 21 jours. Les patients recevront le traitement jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis toutes les 2 cures pendant 6 cures, puis toutes les 3 cures pendant la durée du traitement. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis jusqu’à disparition ou stabilisation de toutes les toxicités, s’il y en a, ou jusqu’à progression de la maladie, jusqu’au commencement d’un nouveau traitement anticancéreux ou jusqu’à la fin de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1 non randomisée et multicentrique. Les patients reçoivent du PM14 en IV en escalade de dose à J1 et J8 de chaque cure de 21 jours. Ensuite, pour les cohortes d’expansion, les patients reçoivent du PM14 en IV à la dose recommandée lors de la partie d’escalade de dose à J1 et J8 de chaque cure de 21 jours. Les patients reçoivent le traitement jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont suivis toutes les 2 cures pendant 6 cures, puis toutes les 3 cures pendant la durée du traitement. Après l’arrêt du traitement, les patients sont suivis jusqu’à disparition ou stabilisation de toutes les toxicités, s’il y en a, ou jusqu’à progression de la maladie ou jusqu’au début d’un nouveau traitement anticancéreux ou jusqu’à la fin de l’étude.;


Objectif principal

Identifier les toxicités limitant la dose et déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée du PM14.;


Objectif secondaire

Évaluer la sécurité et la tolérance du PM14. Déterminer la pharmacocinétique du PM14. Évaluer la pharmacogénétique dans l’ADN germinal par la présence ou l’absence de polymorphismes pharmacogénétiques dans des gènes pertinents pour l’élimination du PM14 (distribution, métabolisme et excrétion) pouvant expliquer la variabilité entre individus dans les principaux paramètres pharmacocinétiques. Analyser la pharmacogénomique exploratoire sur des échantillons de tissus tumoraux et l’ADN tumoral circulant. Obtenir des informations préliminaires sur l’activité antitumorale du PM14.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Diagnostic confirmé pathologiquement de tumeurs solides à un stade avancé pour lesquelles il n’existe aucune thérapie standard curative.
  • Les patients avec des signes mesurables ou non mesurables de la maladie selon les critères RECIST 1.1. sont éligibles lors de la phase d’escalade de dose.
  • Les patients inclus dans la cohorte d’expansion doivent avoir des signes mesurables de la maladie selon les critères RECIST 1.1 et/ou une maladie évaluable d’après les marqueurs sériques en cas de cancer de la prostate ou des ovaires (selon les critères spécifiques du PSAWGR et GCIG respectivement).
  • Maladie évolutive confirmée après la dernière thérapie au début de l’étude.
  • Indice de la performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ LNS, transaminases ≤ 3,0 x LNS.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Fonction pancréatique : albumine sérique ≥ 3 g/dL.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 3 mois après la fin du traitement pour les femmes et 4 mois pour les hommes.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Maladie du système nerveux central évolutive, requérant des stéroïdes à haute dose, et symptomatique, à l’exception des patients ayant terminé la radiothérapie au moins 4 semaines avant l’inclusion et des patients présentant des métastases cérébrales asymptomatiques ne nécessitant pas de radiothérapie ou de stéroïdes.
  • Méningite cancéreuse indépendamment de la stabilité clinique.
  • Infection active qui nécessite un traitement systémique.
  • Toute autre maladie grave qui pourrait augmenter considérablement le risque associé à la participation du patient à cette étude.
  • Risque accru de dysfonction cardiaque : hypertension artérielle non contrôlée malgré un suivi optimal, présence d’une maladie valvulaire cliniquement pertinente, antécédent de syndrome du QT long, intervalle QT corrigé ≥ 450 msec (correction de Fridericia), antécédent de cardiopathie ischémique, y compris d’infarctus du myocarde, d’angine, d’artériographie coronaire ou de tests de stress cardiaque avec des résultats cohérents avec une occlusion coronaire ou un infarctus ≤ 6 mois avant le début de l’étude, antécédent d’insuffisance cardiaque ou de dysfonction ventriculaire gauche, anomalies à l’ECG (bloc de branche gauche, bloc de branche droit avec hémibloc antérieur gauche, bloc auriculo-ventriculaire de deuxième ou de troisième degré), arythmie symptomatique (excluant une tachycardie sinusale liée à l’anémie de grade ≤ 2) ou toute arythmie nécessitant un traitement continu et/ou un intervalle QT corrigé de grade ≥ 2 ou présence d’une fibrillation auriculaire instable, bradycardie de repos cliniquement pertinente (
  • Chimiothérapie dans les 3 dernières semaines (6 semaines pour les nitrosourées ou la mitomycine C systémique), thérapie ou radiothérapie curative contenant un anticorps monoclonal dans les 4 dernières semaines, thérapie biologique ou monothérapie expérimentale (excluant les anticorps monoclonaux) et/ou dernière radiothérapie palliative dans les 2 dernières semaines, thérapie hormonale à l’exception des analogues de LHRH chez les femmes préménopausées ou de l’acétate de mégestrol dans la semaine avant le début du traitement de l’étude. Les patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration peuvent continuer à recevoir une thérapie hormonale avant et pendant le traitement de l’étude.
  • Traitement antérieur avec la trabectédine ou le PM01183 dans les 6 mois avant le début du traitement de l’étude.
  • Hypersensibilité connue à un des composants du médicament.
  • Antécédent de greffe de cellules souches ou de radiothérapie sur plus de 35 % de la moelle osseuse.
  • Absence de récupération jusqu’à un grade ≤ 1 des effets indésirables liés au médicament de traitements antérieurs, à l’exclusion d’une alopécie, d’une asthénie ou d’une fatigue de grade 1 / 2, selon les critères NCI CTCAE v.4.
  • Incapacité à se conformer aux contraintes du protocole.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.