Étude MK-3475-698 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients a...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3518

Étude MK-3475-698 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé, non résécable ou métastatique, en progression ou récidive après une chimiothérapie de première ligne à base de platine. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome urothélial peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). L’urothélium, aussi appelé épithélium transitionnel, est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. L’urothélium est fait de cellules urothéliales, ou transitionnelles. Ces cellules peuvent devenir cancéreuses et former ce qu’on appelle un carcinome urothélial, ou carcinome transitionnel. Le carcinome urothélial est le type le plus courant de cancer de la vessie. Il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie ayant eu des résultats prometteurs dans des études précédentes chez des patients ayant cette pathologie. L’association de ce médicament avec l’épacadostat induit le déclenchement d’une réponse immunitaire antitumorale comme cela a été démontré dans des études antérieures. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab en association avec l’épacadostat avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo chez des patients ayant un carcinome urothélial avancé, non résécable ou métastatique, en progression ou récidive après une chimiothérapie de première ligne à base de platine. L’étude comprendra 2 phases : une phase dite de traitement initial et une phase dite de retraitement. Les patients réaliseront un électrocardiogramme, des examens biologiques, une analyse d’urine, une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou tomodensitométrie (TDM) et une scintigraphie osseuse puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure en association avec de l’épacadostat, 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures pour la phase de traitement initial et jusqu’à 17 cures pour la phase de retraitement en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cycle en association avec un placebo, 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures pour la phase de traitement initial et jusqu’à 17 cures pour la phase de retraitement en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la dernière dose puis toutes les 9 ou 12 semaines.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. L’étude comprend 2 phases : une phase de traitement initial et une phase de retraitement. Les patients réalisent un ECG, des examens biologiques, une analyse d’urine, une IRM ou TDM et une scintigraphie osseuse puis sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du pembrolizumab en IV à J1 associé à l’épacadostat PO 2 fois par jour en continu. Le traitement est répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures pour la phase de traitement initial et jusqu’à 17 cures pour la phase de retraitement en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. - Bras B : les patients reçoivent du pembrolizumab en IV à J1 associé à un placebo PO 2 fois par jour en continu. Le traitement est répété toutes les 3 semaines jusqu’à 35 cures pour la phase de traitement initial et jusqu’à 17 cures pour la phase de retraitement en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients sont revus 30 jours après la dernière dose puis toutes les 9 ou 12 semaines.;


Objectif principal

Comparer la survie globale des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo. Comparer la survie sans progression des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo.;


Objectif secondaire

Comparer le taux de réponse objective des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celui des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo. Comparer l’innocuité et la tolérance du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celles du pembrolizumab associé à un placebo. Comparer l’évolution moyenne par rapport à la référence et au délai avant la détérioration réelle de l’état de santé général ou de la qualité de vie des patients traités par du pembrolizumab associé à l’épacadostat avec celle des patients traités par du pembrolizumab associé à un placebo.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer urothélial du bassinet du rein, de l’uretère, de la vessie ou de l’urètre confirmé histologiquement, de type transitionnel ou mixte transitionnel/non transitionnel à prédominance transitionnelle.
  • Progression ou récidive du cancer urothélial après un schéma chimiothérapeutique antérieur à base de platine (aucune autre intention de traitement systémique n’est autorisée) pour la maladie localement avancée, métastatique ou non résécable (Traitement antérieur néoadjuvant à base de platine sans autre traitement systémique après une cystectomie pour un cancer urothélial musculo-invasif localisé autorisé si une récidive ou une progression est constatée ≤ 12 mois après la fin du traitement).
  • Au moins 1 lésion mesurable par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Echantillon de tissu tumoral archivé fourni ou échantillon de biopsie au trocart ou d’excision d’une lésion tumorale non précédemment irradiée, pour une analyse de PD-L1.
  • Indice de la performance ≤ 1 (OMS) dans les 14 jours précédant la randomisation.
  • Fonction organique satisfaisante.
  • Test de grossesse négatif dans les 72 heures précédant le début du traitement à l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Carcinome urothélial éligible à un traitement local à visée curative.
  • Métastases actives du système nerveux central et/ou méningite carcinomateuse.
  • Déficit immunitaire ou corticothérapie systémique chronique (avec des doses > 10 mg par jour d’équivalent prednisone) ou tout traitement immunosuppresseur dans les 7 jours précédant le début du traitement à l’étude.
  • Maladie auto-immune active qui a nécessité un traitement systémique au cours des 2 dernières années.
  • Infection évolutive nécessitant un traitement systémique.
  • Pneumopathie inflammatoire non infectieuse antérieure ou actuelle ayant nécessité des corticoïdes.
  • Antécédent de syndrome sérotoninergique après avoir reçu un traitement par des médicaments sérotoninergiques.
  • Autre tumeur maligne connue qui a progressé ou qui a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années.
  • Traitement antérieur par un agent anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, inhibiteur d’IDO1, ou un agent dirigé contre un autre récepteur stimulateur ou co-inhibiteur des lymphocytes T (par ex. CTLA-4, OX 40, CD137), ou tout autre anticorps ou médicament ciblant les voies co-stimulatrices des lymphocytes T dans un cadre adjuvant ou avancé/métastatique.
  • Traitement anticancéreux systémique antérieur y compris des agents expérimentaux, dans les 4 semaines précédant la randomisation.
  • Prise antérieure ou actuelle de traitement non autorisé à l’étude.
  • Participation antérieure ou actuelle à une étude sur un médicament ou un dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l’étude (les patients ayant commencé la phase de suivi d’une étude expérimentale peuvent participer à condition que 4 semaines se soient écoulées depuis la dernière dose du précédent médicament expérimental).
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.