Type: Tumeurs solides.
Puma Biotechnology, Inc. MAJ Il y a 5 ans

Etude SUMMIT : étude de phase 2 visant à évaluer le neratinib chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation (amplification du gène) du récepteur du facteur de croissance épidermique humain somatique (EGFR, HER2, HER3). Le gène HER est un gène codant pour le récepteur du facteur de croissance épithélial (EGF). Il est impliqué dans la synthèse d’une protéine de surface, HER. Elle induit une croissance de la cellule. Une surexpression de la protéine HER est retrouvée dans plusieurs types de tumeurs solides aboutissant à une activation continue des récepteurs HER et stimule la croissance cellulaire des tumeurs. Il existe des traitements ciblant ce récepteur HER, ils interrompent la croissance des cellules cancéreuses qui possèdent le récepteur HER, ce qui ralentit la croissance et la propagation du cancer. Le nératinib fait partie de ces thérapies ciblées. L’objectif de cette étude est d’évaluer le nératinib, seul ou en associaiton, chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation du récepteur à l’EGF. Les patients seront répartis au sein de 4 groupes en fonction de leur maladie. Les patients du 1er groupe recevront du nératinib une fois par jour. Les patients du 2ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du paclitaxel 1 fois par semaine pendant 3 semaines, répété toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du nératinib fois par jour et du fulvestrant toutes les 2 semaines le premier mois puis toutes les 4 semaines. Les patients du 4ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du trastuzumab toutes les 3 semaines. Dans les 4 groupes, le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pour un maximum d’un an après la dernière administration du nératinib ou jusqu’à l’initiation d’une thérapie anticancéreuse additionnelle.

Essai ouvert aux inclusions
GlaxoSmithKline (GSK) MAJ Il y a 5 ans

Étude 204653 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du GSK3326595 chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome non hodgkinien. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Les tumeurs solides représentent 90% des cancers humains. Les lymphomes non-hodgkiniens prennent naissance dans les lymphocytes, qui sont des cellules du système lymphatique impliquées dans les réactions de défense de l’organisme. Ils apparaissent le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques ou dans autres organes comme l’estomac, l’intestin, la peau ou le cerveau et ils peuvent se propager à n’importe quel tissu ou organe. Il y a plus de 30 types de lymphomes non hodgkiniens et ils constituent le cinquième cancer le plus fréquent chez l’adulte. Le GSK3326595 est un inhibiteur de la protéine PRMT5, qui bloque la prolifération cellulaire et induit la mort des cellules tumorales qui surexpriment la PRMT5. Il a montré une forte activité antitumorale dans des études précliniques antérieures. L’objectif de cet essai est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du GSK3326595 chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome non hodgkinien. L’étude se dérouléra en 2 étapes . Lors de la première étape de l’étude, tous les patients recevront du GSK3326595 1 fois par jour ou 2 fois par jour selon un schéma d’escalade de dose. La dose de GSK3326595 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Lors de la deuxième étape de l’etude, les patients seront répartis selon leur maladie en 5 cohortes : - Cohorte 2a pour les patients ayant un cancer du sein triple négatif. - Cohorte 2b pour les patients ayant un carcinome métastatique des cellules transitionnelles de la vessie. - Cohorte 2c pour les patients ayant un glioblastome récurrent. - Cohorte 2d pour les patients ayant un lymphome non hodgkinien muté pour p53. - Cohorte 2e pour les patients ayant un lymphome non hodgkinien normal pour p53. Lors de cette deuxième étape, les patients recevront du GSK3326595 à la dose déterminée lors de la première étape jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Étude CheckMate358 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance et l’efficacité d’un traitement par nivolumab, dans deux cohortes, néo-adjuvant et métastatique, chez des patients ayant une tumeur solide avec test viral positif ou non. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Les différents types de tumeurs étudiées dans ce protocole sont reconnus comme pouvant être induits par des virus comme le papillomavirus humain et le virus d’Epstein-Barr, qui sont capables d’activer la prolifération cellulaire, l’inhibition de la mort cellulaire programmée et l’inhibition des protéines suppressives de tumeurs. Ces virus sont responsables de 670 000 nouveaux cas de cancer par an dans le monde. Dans ces cancers, bien qu’une réponse immunitaire existe, cette dernière n’est pas efficace. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avec un test viral positif ou non. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront 2 doses de nivolumab avant une chirurgie, puis ils seront suivis à intervalles réguliers tandis qu’ils reçevront le traitement standard. En cas de progression tumorale survenant dans l’année qui suit la dernière administration du traitement standard, les patients pourront recevoir à nouveau le nivolumab sur le même schéma que les patients du groupe métastatique. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Sous certaines conditions, le nivolumab pourrait être poursuivi malgré la progression de la maladie. Les patients du premier groupe auront des visites de suivi à 35 et 115 jours et à 8 et 12 mois après la fin du traitement standard. Les patients deuxième du groupe auront des visites de suivi à 35 et 115 jours après la fin du traitement avec du nivolumab. Tous les patients seront suivis tous les 3 mois lors de visites ou par téléphone pendant toute leur vie.

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Eli Lilly and Company MAJ Il y a 6 ans

Étude I6F-MC-JJCD : étude de phase 1, évaluant la tolérance du LY3039478, un inhibiteur de Notch, associé à d'autres agents anti-cancéreux, chez des patients ayant un cancer avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents. Il existe plusieurs stades de cancers en fonction de la taille de la tumeur, de sa propagation, qui peut aller d’un cancer au stade précoce à un cancer avancé ou métastatique… Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré et colonisé d’autres tissus ou organes que celui d’origine. Les traitements standards de ce type de cancers passent par l’utilisation de chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux, par voie intraveineuse (IV) ou par voie orale (PO). Une nouvelle molécule, le LY3039478, a montré une efficacité in vitro en bloquant un récepteur impliqué dans différents cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi du LY3039478 lorsqu’il est administré en association avec d’autres agents anticancéreux chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou métastatique. Les patients seront répartis en 5 groupes en fonction des traitements qu’ils vont recevoir : - Les patients du 1er groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du taladégib PO tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du LY3023414 PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 3ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et de l’abémaciclib PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 4ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du cisplatine et du gemcitabine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. - Les patients du 5ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du gemcitabine et du carboplatine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. Les patients seront suivis selon les conditions habituelles du centre.

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AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude M15-8921 : étude de phase 1 visant à déterminer la dose maximale tolérée, la dose recommandée pour la phase 2, la sécurité d’emploi et la pharmacocinétique de l’ABBV-181 en monothérapie et en association à d’autres thérapies anticancéreuses chez des patients ayant des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ABBV-181 est un anticorps anti-PD1 qui a montré dans les études précliniques une activité antinéoplasique due à une stimulation des cellules T du système immunitaire améliorant leur capacité à reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée, la dose recommandée pour la phase 2, la sécurité d’emploi et la pharmacocinétique de l’ABBV-181 en monothérapie et en association à d’autres thérapies anticancéreuses chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude comprendra 2 parties. Dans la première partie, les patients recevront de l’ABBV-181 seul, en escalade de dose avec 2 administrations pour chaque cure de 28 jours, puis en expansion de dose avec 1 ou 2 administrations pour chaque cure de 28 jours. La dose d’ABBV-181 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose receommandée à administrer lors de la deuxième partie de l’étude. Dans la deuxième partie, les patients recevront de l’ABBV-181 à la dose recommandée, déterminée lors de la première partie, toutes les 3 semaines associé au rovalpituzumab tesirine avec 2 administrations toutes les 6 semaines. Les patients seront suivis pendant 2 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 5 ans

Étude I6F-MC-JJCD : étude de phase 1, évaluant la tolérance du LY3039478, un inhibiteur de Notch, associé à d'autres agents anti-cancéreux, chez des patients ayant un cancer avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents. Il existe plusieurs stades de cancers en fonction de la taille de la tumeur, de sa propagation, qui peut aller d’un cancer au stade précoce à un cancer avancé ou métastatique… Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré et colonisé d’autres tissus ou organes que celui d’origine. Les traitements standards de ce type de cancers passent par l’utilisation de chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux, par voie intraveineuse (IV) ou par voie orale (PO). Une nouvelle molécule, le LY3039478, a montré une efficacité in vitro en bloquant un récepteur impliqué dans différents cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi du LY3039478 lorsqu’il est administré en association avec d’autres agents anticancéreux chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou métastatique. Les patients seront répartis en 5 groupes en fonction des traitements qu’ils vont recevoir : - Les patients du 1er groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du taladégib PO tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et du LY3023414 PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 3ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine et de l’abémaciclib PO 2 fois par jour, tous les jours pour des cures de 28 jours. - Les patients du 4ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du cisplatine et du gemcitabine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. - Les patients du 5ème groupe recevront du LY3039478 PO 3 fois par semaine, du gemcitabine et du carboplatine en perfusion IV le 1er et le 8ème jour, chaque cure de 21 jours. Les patients seront suivis selon les conditions habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Étude ARIANES : étude de phase 2, de type « panier » évaluant l’efficacité et la sécurité du rucaparib associé à de l’atezolizumab chez des patients ayant une tumeur solide avec un déficit de réparation de l’ADN ou sensibles au platine. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Afin de protéger l’ADN de nos cellules des agressions extérieurs, il existe des mécanismes de réparation de l’ADN. Ces mécanismes sont nombreux. Lorsqu’un ou plusieurs mécanismes est muté et ne fonctionne plus, cela peut donner naissance à des cellules mutantes qui se multiplient de façon incontrôlée et créé des cancers. Certains cancers peuvent être traités par des chimiothérapies de type platines. Il s’agit d’une famille de molécules qui inhibe la réplication de l’ADN et conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Néanmoins, la tumeur développe parfois des mécanismes de résistance à ce traitement. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). L’atezolizumab anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. Le rucaparib est un traitement qui agit sur la réplication de l’ADN et favoriser la mort cellulaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du rucaparib associé à l’atezolizumab, chez des patients ayant une tumeur solide avec un déficit de réparation de l’ADN ou sensible aux platines. Les patients seront répartis en 4 groupes en fonction des caractéristiques de leur tumeur. Tous les patients recevront du rucaparib seul 2 fois par jour pendant 3 semaines, puis associé à l’atezolizumab à partir de la 2ème cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour une prise de sang et des analyses urinaires. Un bilan radiologique sera réalisé toutes les 6 semaines pendant la 1re année, puis tous les 3 mois. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions