Spécialités: Thérapies Ciblées

CMC-R-GEMOX : Essai de phase 1b/2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une association thérapeutique de type R-CMC544 comprenant de l’inotuzumab-ozogamicine et du rituximab en alternance avec une chimiothérapie de type R-GEMOX (gemcitabine/oxaliplatine/rituximab), chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B CD20 et CD22 positif, en rechute ou réfractaire après une ou deux lignes de traitement, non candidats à une transplantation autologue. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose recommandée et d’évaluer la tolérance d’une association thérapeutique comprenant de l’inotuzumab-ozogamicine et du rituximab (R-CMC544) en alternance avec une chimiothérapie comprenant du rituximab, de la gemcitabine et de l’oxaliplatine, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B CD20 et CD22 positif, en rechute ou réfractaire après une ou deux lignes de traitement, non candidats à une transplantation autologue. Les patients recevront deux cures d’un traitement d’induction avec une alternance de R-CMC544 (donné le premier jour) et de R-GEMOX (donné au début de la quatrième et de la sixième semaine). Ce traitement sera répété une fois à partir de la huitième semaine. Les patients ayant obtenu une réponse complète ou partielle recevront ensuite deux autres cures d’un traitement de consolidation de R-CMC544/R-GEMOX, selon les mêmes modalités que les cures précédentes. Des examens cliniques et des tests de laboratoire (numération sanguine et bilan biochimique) seront réalisés avant l’administration du médicament puis plusieurs fois pendant l’essai. Un électrocardiogramme sera réalisé le premier jour de chaque cure, juste avant et après l’administration de CMC544.

Essai clos aux inclusions
Immunomedics MAJ Il y a 5 ans

Étude TROPHY U-01 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité du sacituzumab govitecan chez des patients ayant un carcinome des voies excrétrices (calices, bassinet, uretères, vessie, urèthre) métastatique après échec d'un protocole à base de platine ou d'une immunothérapie anti‐PD1/PD‐L1. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Le traitement du carcinome urothélial avancé ou métastatique consiste généralement en une chimiothérapie en première ligne de traitement suivie d’une immunothérapie en deuxième ligne de traitement. Le sacituzumab govitecan est un anticorps monoclonal dirigé contre TROP2 et associé à un métabolite actif de l’irinotecan ayant pour résultats des ruptures dans l’ADN et empêchant la réplication de l’ADN et déclenche apoptose, c’est-à-dire la mort des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’I chez des patients ayant un carcinome des voies excrétrices (calices, bassinet, uretères, vessie, urèthre) métastatique après échec d'un protocole à base de platine ou d'une immunothérapie anti‐PD1/PD‐L1. Les patients recevront du sacituzumab govitecan la 1re semaine d’une cure de 3 semaines jours, le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 30 jours après la fin du traitement à l’étude, puis toutes les 12 semaines afin de collecter des informations de survie. Les patients seront suivis pendant une durée minimum de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions