Spécialités: Radiothérapie,Chimiothérapie

Étude Meso_PDT : étude de phase 2 évaluant la faisabilité d’une thérapie photo-dynamique intrapleurale intégrée à un traitement multimodal associant une pleurectomie/décortication étendue, une radiothérapie et une chimiothérapie adjuvante, chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin. [essai clos aux inclusions] Le mésothéliome pleural malin, représente aujourd’hui un enjeu important. L’incidence annuelle de ce cancer est d’environ 900 cas. Ce cancer présente une forte résistance à la chimiothérapie et peu de patients sont des candidats potentiels pour une chirurgie radicale. La pleurectomie/décortication étendue est une chirurgie d’exérèse tumorale maximale du cancer primitif de la plèvre mais ne peut pas être considérée seule comme un traitement curatif sauf à un stade très précoce de ce cancer. La thérapie photo-dynamique est basée sur le principe que les cellules tumorales, traitées précédemment par certaines un produit photo-sensibilisant, seront éliminées après exposition à une lumière de fréquence spécifique au produit photo-sensibilisant. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité d’une thérapie photo-dynamique intrapleurale intégrée à un traitement multimodal associant une pleurectomie/décortication étendue, une radiothérapie et une chimiothérapie adjuvante chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin. Les patients recevront du PHOTOFRIN® IV per-opératoire puis une exérèse de type pleurectomie/décortication et une radiothérapie prophylactique de 21 Gy seront réalisées. Les patients recevront, 3 mois après la chirurgie, une chimiothérapie adjuvante par un platine en association avec du pémétrexed toutes les 3 semaines pendant 4 à 6 cures. Les patients seront suivis pendant au moins 30 mois.

Essai clos aux inclusions
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Étude AtezoLACC : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard en association avec de l’atézolizumab par rapport à une chimiothérapie standard seule, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection par le papillomavirus humain (HPV) transmis par voie sexuelle. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancers du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement comprend une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou en association. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’atézolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard associé à l’atézolizumab par rapport au traitement par chimiothérapie standard, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie pendant 5 semaines, associée à une chimiothérapie par cisplatine une fois par semaine pendant 5 cures. Les patients recevront également une brachythérapie utérovaginale à la 7e semaine. Les patientes du 2ème groupe recevront le même traitement que les patients du 1er groupe associé à de l’atézolizumab toutes les trois semaines avec un délai d’une semaine par rapport à la radiothérapie. Le traitement avec l’atézolizumab est répété 20 fois jusqu’à la 57e semaine. Les patientes seront suivies tous les trois mois pendant les deux premières années puis tous les six mois pour une période indéterminée.

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CEL-SCI Corporation MAJ Il y a 6 ans

Étude IT-MATTERS : Étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance des injections d’interleukine (IL ) d’origine leucocytaire (Multikine®) associées à un traitement standard (TS) par chirurgie et radiothérapie ou par chirurgie et radio-chimiothérapie, par rapport à un traitement standard seul, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde primitif avancé de la cavité buccale et/ou du voile du palais. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance des injections d’interleukine (IL) d’origine leucocytaire (Multikine®) associées à un traitement standard (TS) par chirurgie et radiothérapie ou par chirurgie et radio-chimiothérapie, par rapport à un traitement standard seul, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde primitif avancé de la cavité buccale et/ou du voile du palais. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront une injection d’interleukine (IL) tous les jours, cinq jours par semaine pendant trois semaines, en association avec le cyclophosphamide, l’indométacine et le zinc (CIZ), suivis d’un traitement standard par chirurgie et radiothérapie ou par chirurgie et radio-chimiothérapie selon le choix du médecin. Les patients du deuxième groupe recevront une injection d’interleukine (IL) tous les jours,cinq jours par semaine pendant trois semaines, suivie d’un traitement standard par chirurgie et radiothérapie ou par chirurgie et radio-chimiothérapie selon le choix du médecin. Les patients du troisième groupe recevront un traitement standard seul par chirurgie et radiothérapie ou par chirurgie et radio-chimiothérapie selon le choix du médecin.

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CATNON : Essai de phase 3 randomisé, évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie adjuvante ou concomitante par témozolomide, chez des patients ayant un gliome anaplasique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du témozolomide comme traitement concomitant ou adjuvant à une radiothérapie, chez des patients ayant un gliome anaplasique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en quatre groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie seule une fois par jour, cinq jours par semaine pendant environ un mois. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe et des comprimés de témozolomide, tous les jours. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, puis du témozolomide, un mois après la fin de la radiothérapie, pendant cinq jours, une fois par mois, pendant un an. Les patients du quatrième groupe recevront le même traitement que dans le deuxième groupe. Puis un mois après la fin de la radiothérapie, les patients recevront des comprimés de témozolomide seul pendant cinq jours, une fois par mois, pendant un an. Ce traitement sera répété en l’absence de rechute ou d’intolérance. Au cours de l’essai, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie, et des échantillons de tumeur seront collectés. Après l’arrêt des traitements, les patients seront suivis tous les trois mois.

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GORTEC IMRT : Essai de phase 3 randomisé comparant 2 techniques de radiothérapie, une radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité ou une radiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un carcinome des voies aérodigestives supérieures. [essai clos aux inclusions] Le traitement standard des cancers de la gorge et de la bouche comporte une radiothérapie et une chimiothérapie par cisplatine. Le principal inconvénient de la radiothérapie est de provoquer une diminution de la qualité et de la quantité de la salive entraînant une sécheresse de la bouche. L'objectif de cet essai est de comparer une radiothérapie classique avec une technique nouvelle de radiothérapie dite avec "modulation d'intensité" pour voire si cette technique provoque une sécheresse buccale moindre. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie standard. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie par modulation d’intensité. La radiothérapie sera administrée, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines et associée à une chimiothérapie à base de cisplatine administré en perfusion de 1h toutes les 3 semaines jusqu'à 3 cures. Afin de visualiser la quantité de salive produite, une scintigraphie salivaire sera réalisée avant le début du traitement et 2 ans après la radiothérapie. Cet examen consiste à injecter par voie intra-veineuse un produit traceur qui se fixe dans les glandes salivaires et permet de les visualiser par une radiographie. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

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Etude CANAL IMRT-01 : étude de phase 2, multicentrique, visant à évaluer la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité en étalement continu (SIB-IMRT) associée à une chimiothérapie par 5-FU et mitomycine-C chez des patients atteints d’un cancer du canal anal localement avancé. Le cancer du canal anal représente 1,2% des cancers digestifs, avec une incidence en augmentation. Dans 95% des cas, l’histologie du cancer du canal anal est de type épidermoïde, caractérisée par une adiosensibilité et une chimiosensibilité élevées. La radiothérapie (RT) associée à la chimiothérapie (CT) par 5-fluorouracile (5-FU) et mitomycine-C aux semaines 1 et 5 pour les tumeurs avancées sur plan local et/ou régional est le traitement de choix des carcinomes épidermoïdes du canal anal. Toutefois, la radiothérapie pelvienne conventionnelle des cancers du canal anal s’accompagne fréquemment de toxicités significatives qui nécessitent l’interruption du traitement pendant au moins deux semaines. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et le profil de tolérance d’un boost par radiothérapie d’intensité modulée (IMRT) en tomothérapie associée à la chimiothérapie concomitante chez des patients ayant un cancer du canal anal localement avancé. Au moment de l’inclusion, les patients auront un examen clinique complet, un toucher anorectal, un scanner TAP et une échographie endo-rectale, un ECG, une prise de sang et devront répondre à des questionnaires de qualités de vie. Les patients recevront la radiothérapie, 5 jours par semaine pendant 7 semaines. Au cours de la 1ère et de la 5ème semaine de radiothérapie, les patients recevront une chimiothérapie en perfusion par voie intraveineuse de 5-FU et de mitomycine-C. Les patients sont suivis à 1, 3 et 6 mois, puis tous les 4 mois jusqu’à 2 ans, puis tous les 6 mois jusqu’à 3 ans avec les mêmes examens qu’au cours de l’inclusion.

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Étude StrateGlio : étude de phase 3 randomisée évaluant le bénéfice d’une intensification du traitement par témozolomide par rapport au régime standard chez des patients adultes ayant un glioblastomes. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l'adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central nommées astrocytes. La chirurgie est souvent le traitement de choix combiné à d'autres thérapies. Différentes possibilités de traitements existent. Ils peuvent être proposés seuls ou combinés les uns aux autres. La chirurgie est le premier traitement envisagé, si la tumeur est accessible. Le bénéfice est double. Cela permet d’enlever le plus efficacement et le plus rapidement la grande majorité de la masse tumorale. De plus, l’analyse de cette tumeur en laboratoire d’anatomopathologie permet d’affiner le diagnostic et d’optimiser la suite des traitements. Les autres traitements standard sont la radiothérapie et la chimiothérapie. Les chimiothérapies classiques, telles que le témozolomide, sont des traitements généraux dit aussi systémiques car ils reposent sur l’administration de médicaments anticancéreux qui circulent et agissent dans l’ensemble du corps. Cela permet d’atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation, même si elles sont isolées et n’ont pas été détectées lors du diagnostic. Les médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses en agissant sur leurs mécanismes de multiplication. L’objectif de cette étude est d’évaluer le bénéfice d’une intensification du traitement par témozolomide par rapport au régime standard chez des patients adultes ayant un glioblastomes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Tous les patients recevront une chirurgie ou une biopsie. Dans les 2 à 15 jours suivant la chirurgie ou la biopsie, les patients du 1er groupe recevront du témozolomide pendant 5 jours. Puis dans les 4 à 6 semaines après la chirurgie ou la biopsie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours, associé à une radiothérapie pendant 2 mois et demi. Un mois après cette association de traitement, les patients recevront du témozolomide seul pendant 5 jours, répété tous les 28 jours jusqu’à 6 fois. Puis les patients recevront du témozolomide, 1 fois par mois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Dans les 4 à 6 semaines suivant la chirurgie ou la biopsie, les patients du 2ème groupe recevront du témozolomide pendant 5 jours, associé à une radiothérapie de 60 Gy pendant 2 mois. Un mois après, les patients recevront du témozolomide seul pendant 5 jours, répété tous les 28 jours jusqu’à 6 fois. Puis les patients recevront du témozolomide, 1 fois par mois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 42 mois.

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