Spécialités: Radiothérapie,Chimiothérapie

Étude NANOCOL : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité et la tolérance des nanoparticules à base de gadolinium AGuIX en association à la radiochimiothérapie et à la curiethérapie chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancer du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement se fait par une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou associées. Selon les études précliniques antérieures, l’utilisation des nanoparticules à base de gadolinium permettrait d’avoir une meilleure précision en imagerie par résonance magnétique et une meilleure efficacité en radiothérapie clinique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance des nanoparticules à base de gadolinium AGuIX en association à la radiochimiothérapie et à la curiethérapie chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Tous les patientes recevront une radiothérapie externe de la région pelvienne en 5 semaines avec des compléments de dose en cas d’atteinte ganglionnaire macroscopique. Les patientes reçoivent aussi une curiethérapie utérovaginale dans les 14 jours après la radiothérapie externe et une chimiothérapie concomitante à base de cisplatine par voie intraveineuse (IV) une fois par semaine pendant 5 cures. Les patientes recevront aussi les nanoparticules AguIX en IV en escalade de dose le premier jour de la radiothérapie puis 10 jours après puis elles recevront une troisième injection au moment de la curiethérapie. Les patientes auront une imagerie par résonance magnétique avant la première et la deuxième injection puis 4h après chacune des 3 injections. Les patientes recevront une hydratation en IV pendant la curiethérapie pour optimiser l’élimination urinaire des AGuIX. Les patientes seront suivies pendant 2 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Euro Ewing 2012 : étude internationale de phase 3 randomisée comparant 2 stratégies thérapeutiques de chimiothérapie dans le traitement des tumeurs de la famille des sarcomes d’Ewing nouvellement diagnostiqués. [essai clos aux inclusions] Le sarcome d’Ewing est une forme de cancer des os qui touche principalement les adolescents et les jeunes adultes. La mise en place de protocoles européens associant la chimiothérapie aux traitements locaux (intervention chirurgicale et/ou radiothérapie) a permis d’améliorer considérablement le pronostic. La chimiothérapie standard n’est pas définie au niveau international, les américains et les européens utilisent 2 combinaisons de chimiothérapie différentes. Les études américaines semblent rapporter une efficacité comparable pour une moindre toxicité mais ces résultats sont à ce jour à confirmer en Europe. Des études précliniques ont montré que l’acide zolédronique réduisait le risque de rechute et avait un effet synergique avec la chimiothérapie dans les sarcomes d’Ewing. Son action prévient la perte de masse osseuse, il est largement utilisé pour le traitement d’autres maladies osseuses. L’objectif de cette étude est de comparer les deux stratégies de chimiothérapie pour envisager des études cliniques communes américaines et européennes permettant d’accélérer les progrès dans cette pathologie et de confirmer l’effet bénéfique de l’acide zolédronique sur les patients ayant un sarcome d’Ewing. L’étude sera réalisée en 2 parties : Partie 1 : Les patients recevront d’abord une chimiothérapie d’induction, ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront 6 cures de 21 jours, par voie intraveineuse (IV) de vincristine en injection rapide le 1er jour, puis les 3 premiers jours de l’ifosfamide en 1 à 3h, de la doxorubicine en 4h et de l’étoposide en 2h. Une imagerie par résonnance magnétique ou un scanner sera réalisé après 2 cures de ce protocole et à la fin de la chimiothérapie d’induction. - Les patients du 2ème groupe recevront une alternance de 9 cures de 14 jours, par voie IV, de vincristine en injection rapide le 1er jour, doxorubicine en continu les 2 premiers jours, cyclophosphamide en 1h le 1er jour, et d’ifosfamide en 1h et étoposide en 2h les 5 premiers jours. Une intervention chirurgicale et/ou une radiothérapie sera réalisée chez tous les patients. Partie 2 : Les patients recevront une chimiothérapie de consolidation, ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes en fonction de la taille de leur tumeur : Les patients ayant une petite tumeur recevront 1 cure de 21 jours, en perfusion IV, de vincristine en injection rapide le 1er jour, actinomycine D en injection rapide les 2 premiers jours, ifosfamide en 1 à 3h les 2 premiers jours (VAI) et 7 cures de 21 jours de vincristine en injection rapide le 1er jour, actinomycine D en injection rapide les 2 premiers jours, cyclophosphamide en 1 à 3h le 1er jour avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique en perfusion IV, au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Les patients ayant une grosse tumeur recevront 8 cures de VAI en perfusion IV avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique en perfusion IV au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Une radiothérapie pulmonaire sera réalisée en cas de métastases pulmonaires et/ou pleurales. - Les patients du 2ème groupe recevront une alternance de 5 cures en perfusion IV les 5 premiers jours d’ifosfamide en 1h, étoposide en 2h et de vincristine en injection rapide le 1er jour, cyclophosphamide en 1h le 1er jour en perfusion IV avec ou sans 9 cures de 28 jours d’acide zolédronique, au moins de 15 minutes et administrée au moins 1 jour avant la 2ème cure de consolidation, au maximum 2 semaines après la chirurgie. Une radiothérapie pulmonaire sera réalisée en cas de métastases pulmonaires et/ou pleurales. Les patients seront suivis pendant 5 ans ou jusqu’à progression de la maladie.

Essai clos aux inclusions

Etude OLA-TMZ-RTE-01 : étude de phase 1-2a visant à évaluer un traitement combinant radiothérapie et chimiothérapie par olaparib et témozolomide chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. On appelle gliome les tumeurs des cellules gliales, une des composantes du système nerveux. Il existe divers types de gliomes, l’expression de « haut grade » signifie qu’il croît rapidement. Le traitement peut se faire par intervention chirurgicale si cela est possible, radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses) ou encore chimiothérapie (médicament s’attaquant aux cellules cancéreuses) telle que le témozolomide. L’olaparib est un médicament anticancéreux ayant prouvé son efficacité dans certains types de cancers. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose la plus adaptée d’olaparib en association avec une radiothérapie et le témozolomide, comme traitement de 1ère ligne, chez des patients ayant un gliome de haut grade non résécable. Un bilan cérébral avec scanner et IRM cérébrale sera réalisé dans les 2 semaines avant le début du traitement. Lors de la phase 1, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, 6 semaines après le diagnostic et pour une durée de 6 semaines, les patients recevront une radiothérapie, à raison de 5 séances par semaine, des injections quotidiennes de témozolomide et des comprimés d’olaparib. L’olaparib sera administré à différentes dose afin de déterminer la dose la plus adaptée. L’olaparib sera poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement sera répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à deux doses différentes afin de déterminer la dose la plus adaptée dans cette deuxième période, au cours des 2 premières cures du témozolomide et poursuivi à cette dose jusqu’à progression ou intolérance. Lors de la phase 2a, les patients seront traités en 2 périodes : Lors de la première période, les patients recevront une radiothérapie avec modulation d’intensité, pendant 6 semaines à raison de 5 séances par semaine, des injections de témozolomide quotidiennement et des comprimés d’olaparib à la dose la plus adaptée déterminée lors de la première partie de la phase 1. L’olaparib est poursuivi en monothérapie à cette dose pendant 4 semaines. Lors de la deuxième période, 4 semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours. Ce traitement est répété tous les 28 jours pendant 6 cures. L’olaparib sera administré à la dose la plus adaptée déterminée lors de la deuxième période de la phase 1 et poursuivi jusqu’à progression ou intolérance. Les patients seront suivis avec un bilan cérébral à la fin de la radiothérapie, avant la période de maintenance puis toutes les 8 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude ESOSTRATE : étude randomisée de phase 2-3 évaluant la chirurgie systématique par rapport à une surveillance simple pouvant être associée à une chirurgie de recours, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage opérable en réponse clinique complète après une radio-chimiothérapie. Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Pour les cancers de l’oesophage localement avancés et opérables, la chirurgie précédée d’une radio-chimiothérapie peut être proposée aux patients. Cependant, cette chirurgie peut être une opération compliquée qui requiert d’être en bon état physique avant l’intervention. L’objectif de cette étude est de comparer deux stratégies de traitement chez des patients ayant un cancer de l’oesophage opérable en réponse clinique complète après une radiochimiothérapie : soit la chirurgie systématique soit la surveillance et la chirurgie de recours en cas de récidive locale. Cette étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients éligibles sont enregistrés et les données sur des biomarqueurs, sur le traitement par radio-chimiothérapie et sa toxicité associée seront collectées sur des prélèvements sanguins et des biopsies diagnostiques. Les patients recevront un traitement par radio-chimiothérapie prescrit par le médecin parmi les traitements standards. Un bilan pour évaluer la réponse à la radio-chimiothérapie sera fait 5 à 6 semaines après le traitement. Lors de la deuxième étape, en cas de réponse complète clinique, les patients seront répartis en deux groupes : Les patients du premier groupe seront soumis à une chirurgie systématique. Les patients de deuxième groupe seront soumis à une surveillance et une chirurgie de rattrapage en cas de récidive local opérable. Les patients seront suivis pendant un an pour la phase 2 et pour un minimum de 4 ans pour la phase 3.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EORTC-26081-22086 : étude de phase 3 randomisée comparant une radiothérapie plus du témozolomide concomitant adjuvant à une radiothérapie plus une chimiothérapie PVC adjuvante chez des patients ayant un gliome de bas grade ou un gliome anaplasique avec des codélétions 1p/19q. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les gliomes sont les tumeurs cérébrales les plus fréquents chez l’adulte. Ils se développent dans les cellules du tissu de soutien du cerveau (la glie) à partir des astrocytes, des cellules qui contribuent à la nutrition du système nerveux central, ou des oligodendrocytes, qui forment la gaine de myéline entourant les axones des neurones, qui ont acquis un potentiel tumoral à la suite de mutations. Le gliome peut se développer dans n’importe quelle région du cerveau ou de la moelle épinière. La codélétion 1p/19q, les mutations IDH1 et IDH2 et la méthylation du gène MGMT sont des facteurs génétiques prédictifs et pronostiques des gliomes. Par exemple, les oligodendrogliomes de grade III qui présentent la codélétion 1p/19q ont un meilleur pronostic et répondent mieux aux traitements que les autres gliomes de grade III. Dû à la nature infiltrante des gliomes, souvent la chirurgie ne peut pas être curative et des traitements complémentaires doivent être proposés, comme une radiothérapie postopératoire et/ou une chimiothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer une radiothérapie plus du témozolomide concomitant adjuvant à une radiothérapie plus une chimiothérapie PVC adjuvante chez des patients ayant un gliome de bas grade ou un gliome anaplasique avec des codélétions 1p/19q. Les patients sont répartis en deux groupes de façon aléatoire : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie conformationnelle 3D (3D-CRT) ou une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à7 semaines. Les patients recevront également une chimiothérapie adjuvante de type PVC et comprenant du procarbazine hydrochloride, initiée une semaine après le debut de la radiothérapie et administré pendant 2 semaines, associé à de la lomustine le premier jour de la radiothérapie, et de la vincristine sulfate de la deuxième à la quatrième semaine de traiment à partir de la 3eme cure. Le traitement sera répété toutes les 6 à 7 semaines jusqu’à 6 cures et en absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie conformationnelle 3D ou une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à 7 semaines. Les patients recevront également une chimiothérapie concomitante par témozolomide une fois par jour, 5 jours consécutifs par semaine pendant 5 à 7 semaines. Quatre semaines après la fin du traitement par la radiochimiothérapie concomitante, les patients recevront du témozolomide une fois par jour, pendant 5 jours consécutifs, lors de curesde 4 semaines, jusqu ‘à 6 à12 cures, en absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à progression de la maladie jusqu’à un maximum de 16 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NiCOL : étude de phase 1 évaluant l’association d’une immunothérapie, le nivolumab, à une radiothérapie et à une chimiothérapie standard suivie par le nivolumab seul pendant 6 mois, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le col de l’utérus se trouve à la partie inférieure de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne qui prend naissance au niveau de ces cellules. Il existe plusieurs stades de cancer, classés en fonction de la taille et de l’étendue de la tumeur. Différents types de traitements sont proposés aujourd’hui en fonction de l’avancement du cancer : chimiothérapie (médicaments s’attaquant aux cellules cancéreuses), immunothérapie (traitement stimulant les défenses immunitaires), radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses), intervention chirurgicale… Jusqu’à présent, dans des études cliniques, un ou deux types de traitement en association étaient testés, dans cette étude, on teste les 3 types de thérapie : l’immunothérapie, la radiothérapie et la chimiothérapie (radio-chimiothérapie). L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant le nivolumab et la radio-chimiothérapie. Un prélèvement tumoral et une évaluation radiologique seront effectués avant le début du traitement. Pendant 5 semaines, les patientes recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines, du cisplatine par voie IV une fois par semaine et une radiothérapie pelvienne. Une évaluation radiologique sera effectuée à la fin de la radio-chimiothérapie et le traitement par nivolumab sera poursuivi pendant 6 mois. Entre la 14ème et la 16ème semaine, une nouvelle évaluation radiologique sera réalisée et un prélèvement tumoral sera optionnel. Les patientes seront suivies toutes les 2 semaines pendant 6 mois depuis l’inclusion puis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de progression, une évaluation radiologique sera effectuée et un prélèvement tumoral sera optionnel.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

PRECIS 01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l'intérêt de la radiothérapie ou de la chimiothérapie intensive, après une chimiothérapie d'induction, en premier traitement chez des patients ayant un lymphome cérébral. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie encéphalique et l’efficacité d’une chimiothérapie intensive associée à une autogreffe de cellules souches périphériques, en traitement faisant suite à une chimiothérapie d’induction, chez des patients ayant un lymphome cérébral. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients des deux groupes recevront en premier lieu une même chimiothérapie d’induction constituée de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-MBVP suivies de 2 cures d’une chimiothérapie de type R-Ara-C. L’ensemble des traitements durera 14 semaines. Entre un mois et six semaines après la fin de la chimiothérapie d’induction, les patients poursuivront les traitements selon le groupe assigné. Les patients du premier groupe auront une radiothérapie encéphalique, à raison de 5 séances par semaine pendant 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie intensive comprenant notamment une perfusion de thiotépa pendant 3 jours, puis 10 perfusions de busulfan (toutes les 6 heures du 4ème au 6ème jour), puis une perfusion de cyclophosphamide pendant 2 jours. Les patients de ce groupe auront également un support au traitement à travers une autogreffe de cellules souches périphériques. Ces cellules auront été prélevées au cours de la première phase de chimiothérapie d’induction et seront réinjectées à l’issue du traitement de chimiothérapie intensive (au 10ème jour). A l'issue des traitements, d’une durée totale de 5 mois, les patients seront suivis dans le cadre de cet essai tous les 3 mois pendant 2 ans. Les patients pourront également participer à la constitution d’une sérothèque et d’une lymphotèque destinées à la réalisation d’études biologiques sur échantillons sanguins, de moelle osseuse et de liquide céphalo-rachidien. De même, ils pourront aussi participer à une étude de génomique (sur ADN) visant à rechercher des facteurs génétiques de susceptibilité aux traitements, à partir de prélèvements sanguin et salivaire.

Essai clos aux inclusions

FRAIL 06 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance de 2 schémas thérapeutiques par chimiothérapie de type R-COP ou R-COPY, chez des patients âgés ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de 2 schémas thérapeutiques, adaptés spécifiquement aux patients âgés ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients du 1er groupe recevront un traitement d’induction avec une chimiothérapie comprenant une perfusion de rituximab, de cyclophosphamide et de vincristine, le 1er jour, ainsi que des comprimés de prednisone entre le 1er et le 5ème jour et des injections de G-CSF entre le 8ème et le 14ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 3 cures. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement que dans le 1er groupe et recevront également une perfusion de doxorubicine liposomal le 1er jour. Un bilan évaluant l’efficacité du traitement sera effectué après la 3ème cure avec notamment la réalisation d’un TEP-scan. Les patients répondeurs au traitement recevront 3 cures supplémentaires suivies de 2 perfusions de rituximab espacées de 3 semaines. Les patients non répondeurs recevront un autre traitement adapté. A l’issue de la chimiothérapie, les patients pourront recevoir une radiothérapie. Un nouveau bilan évaluant l’efficacité du traitement sera réalisé à l’issu de la chimiothérapie, puis de nouveau après la radiothérapie. Au cours de cet essai, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie et d’évaluation gériatrique, avant le début du traitement, puis lors des bilans d’évaluation. Dans le cadre de cet essai thérapeutique, les patients pourront également participer à une étude génétique, à travers le prélèvement d'échantillons de tissus et de sang effectué dans le cadre du suivi habituel de la maladie. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an, tous les 6 mois pendant 2 ans, puis tous les ans.

Essai clos aux inclusions