Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Thérapies Ciblées
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO39722 : étude de phase 3 évaluant l’efficacité et la tolérance du cobimétinib plus atézolizumab versus pembrolizumab, chez des patients atteints d’un mélanome avancé sans mutation du gène BRAFV600 et non préalablement traité. [essai clos aux inclusions] Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir des cellules appelées mélanocytes. Il représente 10 % des cas de cancers de la peau. Il s’agit du cancer de la peau le plus grave, du fait de sa forte tendance à évoluer vers des formes métastatiques. Le gène BRAF, impliqué dans la croissance des cellules, peut présenter des mutations dans certains types de cancers, comme par exemple la mutation BRAF V600 dans le cas du mélanome. Le cobimétinib est un inhibiteur sélectif des facteurs de croissance et de prolifération des cellules tumorales. L’atézolizumab et le pembrolizumab sont des anticorps qui permettent la levée de l’inhibition du système immunitaire exercée par les cellules tumorales et permettent ainsi aux cellules immunitaires d’attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du cobimétinib associé à l’atézolizumab en comparaison au pembrolizumab seul chez des patients ayant un mélanome avancé sans mutation du gène BRAF V600 et non préalablement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront des comprimés de cobimétinib tous les jours pendant 3 semaines associé à de l’atézolizumab en injection intraveineuse une fois par semaine pendant 2 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab en injection intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO40151 : étude de phase 1b évaluant l’efficacité et la sécurité de l’ipatasertib en association avec de l’atézolizumab et du paclitaxel ou du nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif métastatique. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. Vu l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ipatasertib en association avec de l’atézolizumab et du paclitaxel ou du nab-paclitaxel. Les patients seront répartis en 2 cohortes. Les patients de la 1ère cohorte seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines et du paclitaxel 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines et du nab-paclitaxel 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients des 2 groupes ayant une efficacité clinique significative pourront être inclus dans le 2ème cohorte. Tous les patients de la 2ème cohorte auront une biopsie le premier et le huitième jour, de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 4 premières semaines en association avec de l’atézolizumab au huitième et au vingt-deuxième jour, lors de la première cure de 35 jours. À partir de la deuxième cure, les patients auront une biopsie au quinzième jour, de l’ipatasertib une fois par jour pendant les 3 premières semaines de chaque cure en association avec de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus dans les 30 jours après l’administration de la dernière dose.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SPRING : étude de phase 1-2 évaluant l'efficacité et la tolérance d'une trithérapie chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé et/ou métastatiqu et évaluant la capacité de la génomique et de la transcriptomique intégrées à adapter l'association de traitement aux patients. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] L'objectif de cette étude est de détreminer la tolérance et l'efficacité d'une trithérapie associant l'avelumab, l'axitinib et le palbociclib, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé et/ou métastatique et d'évaluer la capacité de la génomique et de la transcriptomique intégrées à adapter l'association de traitement aux patients. Cette étude sera divisée en 2 étapes. Dans la première étape, les patients recevront l'avelumab toutes les 2 semaines associé à l'axitinib et au palbociclib, administrés tous les jours pendant 3 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines. La dose de traitement administré sera augementée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée de traitement à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la deuxième étape, les patients recevront l'association de traitement à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape. L'étude explorera également l'utilité clinique du système de cartographie interventionnelle simplifiée (SIMS), un nouvel outil / algorithme permettant d'apparier les patients atteints de CPNPC avec une thérapie combinée. A cette fin, une tumeur / métastase et des biopsies de tissus normaux appariés seront demandées afin d'obtenir des profils de séquençage et d'expression.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude CLDK378A2120C : étude de phase 1 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du céritinib en association à du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour ALK. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Les réarrangements du gène ALK sont présents dans 3 à 13% des cancers du poumon non à petites cellules et la plupart des porteurs de ce réarrangement sont plus jeunes que les autres patients atteints de cancer du poumon et sont des « petits fumeurs » ou des non-fumeurs. La découverte d’anomalies moléculaires dans cette tumeur permet de développer et de prescrire des thérapies ciblées tel que le céritinib, inhibiteur spécifique d’ALK, qui peuvent être plus efficaces que les thérapies non spécifiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du céritinib en association à du nivolumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules positif pour ALK. L’étude comprendra 2 étapes. Dans la première étape, tous les patients recevront du céritinib selon un schéma d’escalade de dose en association avec du nivolumab .Le céritinib est régulièremenrt augmentée par groupe de patients pour déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. La deuxième étape est une étape d’expansion de dose. Tous les patients recevront le céritinib à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première étape en association avec du nivolumab. Les patients seront suivis pendant 24 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Etude PACT : étude de phase 1a-1b visant à évaluer un nouvel anticorps anti-PD-L1 administré seul ou en association avec d’autres anticorps chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé et réfractaire. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, organes… Ce sont les types de cancers les plus fréquents. Le traitement standard de ce type de cancer est une intervention chirurgicale si cliniquement possible et une chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Cette dernière n’étant pas toujours efficace, de nouvelles stratégies thérapeutiques se sont développées ces dernières années, comme l’immunothérapie avec l’utilisation d’anticorps. Elle ne vise pas directement la tumeur mais agit principalement sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance d’une immunothérapie, l’anticorps LY3300054, administré seul ou en association, chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé et réfractaire. L’étude sera réalisée en 2 parties : une première partie visant à déterminer la dose la mieux adaptée du LY3300054 à administrer seul ou en association avec d’autre traitement, puis une seconde partie d’extension visant à confirmer son efficacité. Les patients seront répartis en différents groupes : Les patients du 1er groupe recevront du LY3300054, toutes les 2 semaines ou toutes les 3 semaines. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un mélanome cutané métastatique et un groupe de patients ayant une tumeur solide selon les mêmes modalités. Les patients du 2e groupe recevront du LY3300054 et du ramucirumab toutes les 2 semaines ou du ramucirumab un fois par semaine pendant 2 semaines et du LY3300054 toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. Les patients des 3e et 4e groupes recevront du LY3300054 toutes les 2 semaines et de l’abemaciclib, 2 fois par jour, tous les jours ; chaque groupe recevant un dosage différent. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un cancer du sein selon les mêmes modalités. Les patients du 5e groupe recevront du LY3300054 toutes les 2 semaines et du merestinib tous les jours. L’étude sera poursuivie par une phase d’extension avec un groupe de patients ayant un cancer du pancréas selon les mêmes modalités. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Daiichi Sankyo Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude DS8201-1-U301 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du trastuzumab-deruxtecan chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif, non résécable et/ou métastatique, préalablement traités par des traitements anti-HER2 recommandés, notamment du T-DM1. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Le gène HER2 est présent dans toutes nos cellules. HER2 contrôle une protéine responsable de la multiplication cellulaire située à la surface des cellules. Si le gène HER2 change ou est présent en trop grand nombre, cela peut provoquer la formation d’une tumeur. Près d’un cancer du sein sur cinq est dit HER2 positif. Les traitements de référence du cancer du sein HER2-positif non résécable et/ou métastatique comprend des traitements dits ciblés, qui vont agir spécifiquement contre le gène HER2 afin de ralentir la croissance du cancer, de détruire les cellules cancéreuses et de soulager les symptômes causés par le cancer. Le trastuzumab-deruxtecan est un traitement composé d’un inhibiteur de la topoisomérase 1 qui bloque la réplication de l’ADN, associé à un anticorps ciblant le HER2. Le trastuzumab est un anticorps monoclonal spécifiquement dirigé contre HER2. Lorsqu’il se lie à lui, le trastuzumab empêche la prolifération des cellules cancéreuses. Le lapatinib est un inhibiteur de protéine kinase. C'est un traitement ciblé utilisé pour les cancers qui contiennent de grandes quantités d'une protéine appelée HER2 La capécitabine est une chimiothérapie qui perturbe la synthèse d’ADN, bloque la prolifération des cellules cancéreuse et entraine la mort de ces dernières. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du trastuzumab-deruxtecan chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif, non résécable et/ou métastatique, préalablement traités par du trastuzumab-emtansine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront un traitement au choix de l’investigateur. * Soit du trastuzumab associé à de la capécitabine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. * Soit du lapatanib associé à de la capécitabine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du trastuzumab-deruxtecan. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 41 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions