Spécialités: Hormonothérapie,Thérapies Ciblées
Janssen MAJ Il y a 4 ans

Étude MAGNITUDE : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone, par rapport à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone seuls, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration. Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Cette situation fréquente représente un défi thérapeutique. Le docétaxel est le traitement de référence, il présente cependant des bénéfices en survie et en qualité de vie qui peuvent être amélioré. Chez les patients pour lesquels la thérapie par docétaxel est inefficace, un traitement par acétate d’abiratérone et prednisone est possible. L'acétate d’abiratérone appartient à la classe de médicaments appelés inhibiteurs de la biosynthèse des androgènes. Associé à la prednisone, il empêche l'organisme de produire de la testostérone, une hormone masculine associée à la croissance du cancer de la prostate. Le niraparib est un médicament qui empêche les cellules cancéreuses de réparer leur ADN et entraine ainsi leur mort. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone par rapport à l’acétate d’abiratérone assicé à la prednisone seuls, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront un placebo associé à de l’acétate d’abiratérone et de la prednisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des examens d’imageries toutes les 8 semaines pendant les 6 premiers mois, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Etude monarchE : étude de phase 3, randomisée, visant à évaluer l’abemaciclib associé à une hormonothérapie adjuvante standard comparé à une hormonothérapie adjuvante standard seule chez des patients ayant un cancer du sein de stade précoce mais de risque élevé, avec extension du cancer au niveau des ganglions, positif au récepteur hormonal (RH+) mais négatif au récepteur HER2 (HER2-). [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. 30 % des cancer du sein peuvent devenir métastatique, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses peuvent se propager à d’autres parties du corps. Il a été démontré que certaines cellules cancéreuses possèdent des récepteurs aux hormones à leur surface permettant aux traitements de les cibler. L’intervention chirurgicale visant à retirer les zones cancéreuses est généralement effectuée en association avec un traitement appelé « adjuvant ». Un des traitements standards du cancer du sein est l’hormonothérapie qui consiste à attaquer les cellules possédant ces récepteurs pour les détruire. L’abemaciclib est un nouveau médicament, administré par voie orale, donc le but est de bloquer spécifiquement la croissance des cellules cancéreuses, qu’elles possèdent ou non les récepteurs aux hormones. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association de l’abemaciclib avec une hormonothérapie standard comparée à cette hormonothérapie standard administrée seule, chez des patients ayant un cancer du sein de stade précoce mais de risque élevé, avec extension du cancer au niveau des ganglions, positif au récepteur hormonal mais négatif au récepteur HER2. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’abemaciclib par voie orale et une hormonothérapie adjuvante standard administrée selon son usage. Les patients du deuxième groupe recevront une hormonothérapie adjuvante standard administrée selon son usage. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLSZ102X2101 : étude phase 1 de première administration à l’homme, évaluant la tolérance et l’efficacité du LSZ102 administré seul ou en association avec LEE011 ou BYL719, chez des patients ayant un cancer du sein à récepteurs oestrogènes positifs, à un stade avancé ou métastatique, ayant progressé après une hormonothérapie [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez la femme. L’expression des récepteurs aux oestrogènes dans les cellules tumorales est l’un des facteurs les plus importants pour le pronostic des cancers du sein invasifs car ces récepteurs sont le moteur principal de la prolifération cellulaire. Malgré les multiples options thérapeutiques, plusieurs patientes atteintes d’un cancer du sein positif pour le récepteur d’oestrogènes localement avancé ou métastatique progresseront après une hormonothérapie standard. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des traitements alternatifs plus efficaces pour ces patientes résistantes aux traitements standards. Le LSZ102 est une petite molécule qui a montré un effet inhibiteur et modulateur des récepteurs aux oestrogènes dans les études précliniques et qui pourrait constituer une nouvelle hormonothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du LSZ102 en monothérapie au LSZ102 en association au LEE011 (ribociclib) ou au BYL719 (alpélisib) chez des patients ayant un cancer du sein RE+ avancé ou métastatique ayant progressé après une hormonothérapie. L’étude se déroulera en 2 étapes. Dans la première étape de l’étude, les patients seront répartis en 3 groupes : 1 - Les patients du groupe A recevront du LSZ102 à jeun 1 fois par jour .Dans ce groupe de patients, un sous-groupe de patients sera sélectionné pour étudier l’impact de l’alimentation sur le traitement par LSZ102 seul. Les patients recevront une dose unique de LZ102 après un repas riche en graisses et après une période d’élimination de 7 jours, ils recevront une dose unique de LZD102 à jeun. Après obtention des données préliminaires du groupe A, d’autres patients seront répartis dans les groupes B et C. Les patients du groupe B recevront du LSZ102 associé au ribociclib 1 fois par jour pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines. Les patients du groupe C recevront du LSZ102 associé à l’alpélisib 1 fois par jour . Dans la deuxième partie de l’étude, les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du groupe 1 recevront du LSZ102 en monothérapie 1 fois par jour . Le reste de patients seront répartis de façon aléatoire en les groupes 2 ou 3 : Les patients du groupe 2 recevront du LSZ102 1 fois par jour associé au ribociclib 1 fois par jour . Les patients du groupe 3 recevront du LSZ102 1 fois par jour associé au ribociclib 1 fois par jour pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines. Dans chacun de 3 groupes les patients seront répartis en deux sous-groupes selon s’ils ont le ESR1 muté ou non muté. Les patientes seront suivies pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Essai de phase 1b visant à déterminer la dose maximale tolérée du BEZ235 et du BKM120, administrés en association avec l’acétate d’abiratérone, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration. [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose maximale tolérée du BEZ235 et du BKM120, administrés en association avec l’acétate d’abiratérone, chez des patients ayant un cancer de la prostate résistant à la castration. Au cours d’une première partie, les patients recevront des comprimés d’acétate d’abiratérone, une fois par jour, associés soit à du BEZ235 sous forme de sachet pour suspension buvable, deux fois par jour, soit à des gélules de BKM120, une fois par jour. Plusieurs doses de BEZ235 et de BKM120 seront testées pour déterminer les doses les plus adaptées à administrer pour la deuxième partie de l’essai. Lors de la deuxième partie, les patients recevront les mêmes traitements que dans la première partie, aux doses recommandées. Ces traitements seront répétés tous les mois, jusqu’à la rechute ou apparition d’une intolérance. Des échantillons de tumeur seront prélevés au cours de cet essai. Les patients seront suivis régulièrement pendant le traitement à l’essai. Ces visites comprendront notamment des examens cliniques, des analyses biologiques et des électrocardiogrammes. Après la fin du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois. Au cours de cet essai, des échantillons de tumeur seront prélevés.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 6 ans

Étude PADA-1 : étude de phase 3, randomisé visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du palbiciclib, en association avec une hormonothérapie dont la prescription est orientée par le suivi des mutations ESR1 de l’ADN tumoral circulant, chez des patients ayant un cancer du sein métastatique ER+, HER2-négatif. L’oestrogène est une hormone femelle qui favorise la croissance de certaines cellules dont celles du cancer du sein. On retrouve des récepteurs d’oestrogènes à la surface ou à l’intérieur des cellules. C’est sur ces récepteurs que les hormones se fixent et agissent. Connaitre le statut des récepteurs aux hormones aiderait à prévoir le degré d’efficacité de l’hormonothérapie et quels autres traitements pourraient faire effet. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du palbociclib en association avec une hormonothérapie chez des patientes dont le statut de la mutation du gène ESR1 de l’ADN tumoral est connu. Cette étude sera réalisée en 3 étapes : Lors de la 1ère étape, toutes les patientes seront traitées par du palbociclib quotidiennement pendant 21 jours suivi d’une semaine de pause en association avec un inhibiteur de l’aromatase administré en continu. Cette cure de 28 jours sera répétée jusqu’à détection de la mutation au niveau du gène ESR1 de l’ADN tumoral circulant ou survenue d’une progression tumorale. Lors de la 2ème étape, les patientes pour qui la mutation ESR1 au niveau de l’ADN tumoral circulant aura été détectée seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du premier groupe recevront le même traitement que lors de l’étape 1. Les patientes du deuxième groupe recevront du palbociclib quotidiennement pendant 21 jours suivi d’une semaine de pause en association avec du fulvestrant par voie intramusculaire toutes les 2 semaines le 1er mois puis une fois par mois. Dans les 2 bras, le traitement sera administré jusqu’à progression tumorale. Lors de la 3ème étape, il sera proposé aux patientes n’ayant pas reçu de fulvestrant et ayant progressé sous palbociclib en association avec un inhibiteur d’aromatase de recevoir le traitement à base de palbociclib et fulvestrant. Le traitement sera poursuivi jusqu’à progression tumorale. Les patientes répondront à des questionnaires sur la qualité de vie tout au long de l’étude. Deux autres recherches faisant le lien entre la recherche fondamentale (comprendre les mécanismes aboutissant au cancer) et la recherche clinique (valider les meilleures stratégies possibles de diagnostic et de traitement) seront conduites : une étude sur des prélèvements sanguins à l’inclusion, après 4 semaines de traitement puis toutes les 2 cures de traitement et une étude sur les échantillons tumoraux (biopsie fraiche ou tissu tumoral archivé). Les patientes seront suivies tous les 6 mois pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude 1280.18 : étude de phase 1b visant à évaluer la tolérance du xentuzumab et de l’abémaciclib chez des patients ayant une tumeur solide localement avancée ou métastatique ou une tumeur du sein HR+, HER2- localement avancée ou métastatique en association avec un traitement hormonal. Malgré le progrès pour traiter la maladie cancéreuse, il existe certains cancers pour lesquels un besoin thérapeutique est urgent comme par exemple le cancer du poumon non à petites cellules ou le cancer du sein. Etudier de nouvelles thérapies et associations de thérapies est un enjeu primordial de la recherche dans ce domaine. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées au niveau de l’organe mais peuvent se détacher et se propager formant des « métastases ». Des études précoces ont démontré une activité clinique et une bonne tolérance de deux médicaments : l’abémaciclib et le xentuzumab. Les modèles expérimentaux montrent que ces deux traitements seraient plus efficaces s’ils étaient utilisés en même temps. L’objectif de cette étude est de déterminer la tolérance, la toxicité et la dose recommandée pour la phase 2 et de montrer des signes d’efficacité permettant de poursuivre le développement de l’association du xentuzumab et de l’abémaciclib dans 2 types de cancers métastatiques : le cancer bronchique non à petites cellules et le cancer du sein. L’étude sera réalisée en 3 parties : Partie 1 : La 1ère partie est constituée d’un seul groupe A de patients ayant une tumeur solide. Les patients recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour. Partie 2 : La 2ème partie est constituée de 4 groupes de patients : - Les patientes des 3 groupes B, C et D ayant un cancer du sein recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine, de l’abémaciclib fois par jour. Chaque groupe de patientes aura des doses différentes déterminées à partir de la dose définie dans la 1ère partie (groupe A) et un traitement hormonal (soit du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose, soit de l’anastrozole, soit du létrozole une fois par jour). - Les patients du groupe E ayant un cancer bronchique non à petites cellules recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour, à la dose déterminée lors de la première partie dans la cohorte A. Partie 3 : Les patientes de la cohorte d’expansion F (cancer du sein) recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour à la dose recommandée déterminée lors de la 1ère partie et du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose. Le traitement sera poursuivi pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Un électrocardiogramme (ECG) sera réalisé lors de la sélection, toutes les 2 semaines lors des cures, en fin de traitement et d’étude. Des prélèvements sanguins seront collectés lors de la sélection, toutes les semaines lors de la 1ère cure, toutes les 2 semaines pour les cures suivantes, en fin de traitement et d’étude. Un bilan d’imagerie sera effectué par scanner ou imagerie par résonnance magnétique (IRM) lors de la sélection, toutes les 8 semaines jusqu’à la semaine 48 puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Si nécessaire, une scintigraphie osseuse sera réalisée.

Essai ouvert aux inclusions