Spécialités: Hormonothérapie

Étude NETTER-1 : étude de phase 3, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par 177Lutetium-DOTA0-Tyr3-octréotate (Lutathera®), chez des patients ayant une tumeur carcinoïde de l'intestin moyen non résécable, en progression et exprimant des récepteurs à la somatostatine. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par 177Lutetium-DOTA0-Tyr3-octréotate (Lutathera®), chez des patients ayant une tumeur carcinoïde de l'intestin moyen non résécable, en progression et exprimant des récepteurs à la somatostatine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront quatre fractions de radiothérapie par 177Lu-DOTA0-Tyr3-octréotate à raison de 7,4 GBq par fraction, espacées de huit à seize semaines. Par ailleurs, ces patients recevront également un traitement par octréotide lar (30 mg) pour le contrôle des symptômes jusqu’à la fin de l’étude ou rechute. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement par octréotide lar (60 mg) administré en injection intramusculaire, toutes les quatre semaines jusqu’à la fin de l’étude ou rechute. Dans le cadre de cette étude, des injections sous cutanées d’octréotide de secours seront administrées en cas de symptômes cliniques (diarrhée et rougeurs) associés à la tumeur carcinoïde.

Essai clos aux inclusions

Etude ET-FES : étude de phase 2 visant à évaluer la prédiction précoce de l’efficacité d’une hormonothérapie chez des patientes ayant un cancer du sein : étude pilote et validation du 18 fluoroestradiol dans la TEP/TDM. 70% des cancers du sein expriment des récepteurs aux oestrogènes (RO), ce sont les cancers du sein RO positifs. Le traitement standard est une thérapie hormonale (hormonothérapie) mais celle-ci n’est efficace que pour 50% des patientes traitées. Une identification précoce des patientes qui ne répondront pas à l’hormonothérapie permettrait d’améliorer leur prise en charge et d’éviter un traitement toxique inutile. Le 18 Fluoroestradiol (FES) est un radio-marqueur spécifique des RO qui permet de mieux diagnostiquer les cancers RO positifs sensibles à l’hormonothérapie. En pratique, le FES est utilisé lors d’une tomographie par émission de positrons (TEP) associée à une tomodensitométrie (TDM). Le taux de captation du FES par la tumeur est appelé valeur de fixation normalisée (SUV) et lorsqu’elle est supérieure à 2, la tumeur est considérée comme étant sensible à l’hormonothérapie. L’objectif de cette étude est de valider la TEP/TDM au FES comme outil de prédiction de la sensibilité à la l’hormonothérapie par rapport au diagnostic standard et de comparer le traitement par chimiothérapie et par hormonothérapie chez des patientes ayant un cancer du sein RO positif. Avant le traitement, une TEP/TDM au FES et un diagnostic standard seront pratiqués pour l’évaluation de la maladie. Les patientes ayant une SUV ≥ 2 seront considérées comme sensibles et recevront une hormonothérapie selon les protocoles standards de traitement. Les patientes ayant une SUV 2, considérées comme non sensibles, seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes dans les 14 jours suivants la TEP/TDM au FES: Les patientes du premier groupe (groupe contrôle) recevront une hormonothérapie au choix de l’investigateur jusqu’à progression de la maladie. Les patientes du deuxième groupe (groupe expérimental) recevront une chimiothérapie de première intention aux choix de l’investigateur jusqu’à progression de la maladie. Quel que soit le traitement, celui-ci pourra être arrêté en cas d’apparition de maladie empêchant son administration, d’effets indésirables inacceptables ou de changements généraux ou spécifiques pour lesquels la patiente ne pourrait plus poursuivre le traitement. Une évaluation de la tumeur sera réalisée tous les 3 mois selon les mêmes procédures qu’au début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude VICTORIA : étude de phase 1-2, randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance de l’AZD2014, un inhibiteur de mTOR, en association avec l’anastrozole versus anastrozole en monothérapie, chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre avec récepteurs hormonaux positifs en phase métastatique avancée. L’endomètre est le tissu qui tapisse la paroi intérieure du corps de l’utérus. Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus commun. Lorsqu’il apparait, les cellules cancéreuses sont d’abord peu nombreuses et limitées à l’épithélium de l’endomètre. Parfois, des cellules cancéreuses se détachent de la tumeur et s’implantent dans d’autres parties du corps formant des métastases. Les cellules de l’endomètre sont naturellement sensibles aux hormones sexuelles féminines : les oestrogènes et la progestérone. Lorsqu’une cellule de l’endomètre devient cancéreuse, elle peut conserver cette sensibilité aux hormones. L’hormonothérapie consiste à empêcher l’action stimulante des hormones sexuelles sur les cellules cancéreuses pour arrêter leur développement. L’objectif de cette étude est d’évaluer un traitement de thérapie ciblée, l’AZD2014, en association avec l’hormonothérapie, l’anastrozole, en le comparant au traitement par anastrozole seul en monothérapie chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre dont les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs hormonaux en phase métastatique ou avancée. L’étude sera réalisée en 2 parties : Lors de la 1ère partie, les patientes recevront une association d’AZD2014 et de l’anastrozole ou de l’anastrozole seul. Lors de la 2ème partie, les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du 1er groupe recevront de l’AZD2014 et de l’anastrozole. Les patientes du 2ème groupe recevront de l’anastrozole seul. Après 8 semaines de suivi de la dernière patiente incluse dans le 1er groupe, des nouvelles patientes seront ajoutées à l’étude selon la même répartition, puis une analyse intermédiaire sera effectuée. Si plus de la moitié des patientes du 1er groupe sont en progression, l’étude sera terminée, mais si plus de la moitié des patientes obtiennent un succès, de nouvelles patientes seront ajoutées à l’étude, puis une analyse finale sera réalisée. Si plus de la moitié des patientes obtiennent un succès, la combinaison d’AZD2014 + anastrozole devra être évaluée dans des études ultérieures. Un électrocardiogramme sera effectué 2 semaines avant et après traitement, toutes les 8 semaines pendant l’étude et lors du suivi à 1 mois. Une large étude exploratoire biologique sera associée à ce protocole, des échantillons sanguins et tumoraux seront collectés avant et pendant le traitement. Les patientes seront suivies 1 mois après la dernière prise des traitements de l’étude puis tous les 6 mois selon les pratiques habituelles du centre.

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Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude MONALEESA-7 : étude de phase 3, randomisée, évaluant un traitement associant ribociclib (LEE011) ou un placebo au tamoxifène (ou un inhibiteur d’aromatase non stéroïdien (IANS)) et à la goséréline, chez des femmes pré-ménopausées atteintes d’un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs (HR+), HER2-négatif (HER2-), à un stade avancé. [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est très fréquent chez les femmes mais peu apparaissent chez les femmes de moins de 40 ans alors qu’il est plus sévère. Le traitement hormonal est une option de traitement standard pour les femmes pré-ménopausées atteintes d’un cancer du sein en stade avancé. Les patientes reçoivent généralement du tamoxifène, seul ou en association avec un oligopeptide synthétique analogue de l’hormone libératrice de la gonadotrophine (GnRH), tel que la goséréline. Les patientes avec un cancer du sein avancé peuvent également recevoir la goséréline en association avec un traitement hormonal autre que le tamoxifène, similaire à celui généralement reçu par les femmes ménopausées, tel que les IANS (létrozole ou anastrozole). L’ajout d’un nouvel agent cytotoxique tel que le LEEE01, au traitement hormonal standard pourrait jouer un rôle clé dans la prise en charge des sous-groupes de cancer du sein. L’objectif de cette étude est de comparer l’association de LEE01 au tamoxifène (ou à un IANS) et à la goséréline, pour le traitement des femmes pré-ménopausées atteintes d’un cancer du sein positif aux récepteurs hormonaux (RH+), HER2-, à un stade avancé. Les patientes seront reparties de façon aléatoire dans l’un des deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe recevront du tamoxifène (prise orale quotidienne) ou un IANS (létrozole ou anastrozole prise orale quotidienne) associé à la goséréline (injection sous-cutanée tous les 28 jours) et au ribociclib (prise orale quotidienne du 1er au 21ème jour de chaque cure de 28 jours). Les patientes du deuxième groupe recevront du tamoxifène (prise orale quotidienne) ou un IANS (létrozole ou anastrozole prise orale quotidienne) associé à la goséréline (injection sous-cutanée tous les 28 jours) et à un placebo (prise orale quotidienne du 1er au 21ème jour de chaque cure de 28 jours). Une scintigraphie osseuse sera réalisée avant la sélection des patientes. L’efficacité des traitements sera évaluée par radiologie (TDM/IRM) toutes les 8 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie ou sortie d’étude de la patiente. La tolérance aux traitements à l’étude sera évaluée au moyen des examens cliniques, cardiologiques (ECG, ECHO/MUGA) et biologiques ainsi qu’avec des questionnaires relatifs à la qualité de vie complétés par les patientes.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude PADA-1 : étude de phase 3, randomisé visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du palbiciclib, en association avec une hormonothérapie dont la prescription est orientée par le suivi des mutations ESR1 de l’ADN tumoral circulant, chez des patients ayant un cancer du sein métastatique ER+, HER2-négatif. [essai clos aux inclusions] L’oestrogène est une hormone femelle qui favorise la croissance de certaines cellules dont celles du cancer du sein. On retrouve des récepteurs d’oestrogènes à la surface ou à l’intérieur des cellules. C’est sur ces récepteurs que les hormones se fixent et agissent. Connaitre le statut des récepteurs aux hormones aiderait à prévoir le degré d’efficacité de l’hormonothérapie et quels autres traitements pourraient faire effet. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du palbociclib en association avec une hormonothérapie chez des patientes dont le statut de la mutation du gène ESR1 de l’ADN tumoral est connu. Cette étude sera réalisée en 3 étapes : Lors de la 1ère étape, toutes les patientes seront traitées par du palbociclib quotidiennement pendant 21 jours suivi d’une semaine de pause en association avec un inhibiteur de l’aromatase administré en continu. Cette cure de 28 jours sera répétée jusqu’à détection de la mutation au niveau du gène ESR1 de l’ADN tumoral circulant ou survenue d’une progression tumorale. Lors de la 2ème étape, les patientes pour qui la mutation ESR1 au niveau de l’ADN tumoral circulant aura été détectée seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du premier groupe recevront le même traitement que lors de l’étape 1. Les patientes du deuxième groupe recevront du palbociclib quotidiennement pendant 21 jours suivi d’une semaine de pause en association avec du fulvestrant par voie intramusculaire toutes les 2 semaines le 1er mois puis une fois par mois. Dans les 2 bras, le traitement sera administré jusqu’à progression tumorale. Lors de la 3ème étape, il sera proposé aux patientes n’ayant pas reçu de fulvestrant et ayant progressé sous palbociclib en association avec un inhibiteur d’aromatase de recevoir le traitement à base de palbociclib et fulvestrant. Le traitement sera poursuivi jusqu’à progression tumorale. Les patientes répondront à des questionnaires sur la qualité de vie tout au long de l’étude. Deux autres recherches faisant le lien entre la recherche fondamentale (comprendre les mécanismes aboutissant au cancer) et la recherche clinique (valider les meilleures stratégies possibles de diagnostic et de traitement) seront conduites : une étude sur des prélèvements sanguins à l’inclusion, après 4 semaines de traitement puis toutes les 2 cures de traitement et une étude sur les échantillons tumoraux (biopsie fraiche ou tissu tumoral archivé). Les patientes seront suivies tous les 6 mois pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions