Spécialités: Greffe
Daiichi Sankyo Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude QuANTUM First : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du quizartinib au placebo administré en association à une chimiothérapie d’induction et une chimiothérapie de consolidation puis le quizartinib ou le placebo administré comme thérapie d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë de nouveau diagnostic avec des duplications internes en tandem de FLT3. La leucémie myéloïde aiguë résulte des mutations acquises dans l’ADN de cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlable, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est plus susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. L’altération génétique par des duplications internes en tandem de FLT3 (FLT3-IDT) est considérée comme un biomarqueur de la leucémie myéloïde aiguë associé à un risque plus élevée de rechute de la maladie. Le quizartinib est une chimiothérapie du groupe des inhibiteurs de tyrosine kinase spécifiquement dirigée contre les cancers positifs pour les mutations FLT3-IDT qui a montré des résultats prometteurs de rémission dans des études précédentes. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du quizartinib au placebo administré en association à une chimiothérapie d’induction et une chimiothérapie de consolidation puis le quizartinib ou le placebo administré comme thérapie d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë de nouveau diagnostic avec des duplications internes en tandem de FLT3. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie d’induction de 2 cures avec de la cytarabine et de la daunorubicine ou de l’idarubicine suivie par du quizartinib . Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de consolidation de 4 cures avec de la cytarabine suivie par du quizartinib et/ou une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Par la suite, les patients recevront une thérapie d’entretien de 12 cures avec du quizartinib PO. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie d’induction de 2 cures avec de la cytarabine et de la daunorubicine ou de l’idarubicine suivie par un placebo. Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de consolidation de 4 cures avec de la cytarabine suivie par un placebo et/ou une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Par la suite, les patients recevront une thérapie d’entretien de 12 cures par un placebo. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Genzyme MAJ Il y a 5 ans

MOZ 15609 : Essai de phase 1-2, randomisé, combinant une évaluation de dose et une évaluation de l’efficacité et de la tolérance de plérixafor en association avec le traitement standard de mobilisation des cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique et leur collecte ultérieure par aphérèse, en comparaison avec un traitement standard de mobilisation seul, chez des patients jeunes ayant une tumeur solide et candidats à une greffe autologue. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la mieux adaptée de plérixafor et d’évaluer son efficacité et sa tolérance, chez des patients jeunes ayant une tumeur solide et candidats à une greffe autologue. Cet essai se déroulera en deux étapes. Les patients participants à la première étape ne participeront pas à la deuxième étape. Lors de la première étape, les patients recevront un traitement associant une chimiothérapie standard et du plérixafor, pour la mobilisation de cellules souches. La dose de plérixafor administrée sera progressivement augmentée patient après patient pour déterminer la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième étape, les patients seront randomisés en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront un traitement de mobilisation des cellules souches par une chimiothérapie standard et du G-CSF quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement de mobilisation que dans le premier groupe, associé à du plérixafor selon la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape.

Essai clos aux inclusions

Étude VERITAS : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. [essai en attente d'ouverture] Le neuroblastome est un type de cancer qui affecte les enfants, le plus souvent des nourrissons et des jeunes enfants. Il prend naissance dans les cellules nerveuses immatures du système nerveux sympathique, appelées neuroblastes, qui vont donner lieu au système nerveux sympathique, responsable de préparer le corps à l’action. Le neuroblastome apparait souvent dans l’abdomen, dans les glandes surrénales au-dessus des reins. Il peut aussi se localiser près de la moelle épinière dans le cou, le thorax ou le pelvis. À un stade avancé, le neuroblastome peut développer des métastases dans les ganglions lymphatiques, les os, la moelle osseuse, le foie, la peau, les poumons ou le système nerveux central. La chimiothérapie est souvent proposée comme traitement du neuroblastome associée à autres traitement comme une radiothérapie pour réduire la taille de la tumeur ou soulager les symptômes d’un cancer avancé. La greffe de cellules souches est utilisée pour traiter le neuroblastome de risque élevé ou récidivant. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver la combinaison de traitements la plus efficace pour la prise en charge du neuroblastome métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. Tous les patients recevront 3 cures de temozolomide et d’irinotécan, puis ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie par du 131I-mIBG (métaiodobenzylguanidine) avec dosimétrie de corps entier le premier jour et du topotécan pendant les 5 premiers jours. Deux semaines après la première cure de radiothérapie, les patients recevront une deuxième cure de 131I-mIBG en association au topotécan pendant 5 jours. Dans les 10 à 14 jours après cette deuxième cure, les patients auront une greffe de cellules souches autologues dès que possible. Les patients du deuxième groupe recevront du thiotepa pendant 3 jours, puis le quatrième jour ils auront une greffe de cellules souches. La phase de consolidation comprendra un traitement par BuMel (busulfan et melphalan hydrochloride) suivie par une greffe autologue de cellules souches. La chimiothérapie de la phase de consolidation sera suivie par une chirurgie de la tumeur résiduelle si besoin et une radiothérapie. Les patients seront suivis pendant 3 ans après la randomisation.

Essai en attente