Spécialités: Analyse biologique

Étude REFCORBirth : étude évaluant la survenue de cancers de la tête et du cou pendant la grossesse. Les cancers des voies aérodigestives supérieures sont également parfois appelés cancers de la tête et du cou. Les voies aérodigestives supérieures associent les voies digestives supérieures (les lèvres, la bouche, le pharynx et l’oesophage) et les voies aériennes supérieures (les fosses nasales, les sinus, les cavités de l’oreille moyenne, le pharynx, le larynx et la trachée). Les facteurs de risque avérés sont l’alcool, le tabac et les papillomavirus humains (HPV). L’incidence est en augmentation chez les femmes et tend à diminuer chez l’homme. La présence d’un cancer lors d’une grossesse est rare, il n’y a donc pas beaucoup de recherches effectuées. On s’attend à ce que le nombre de femmes enceintes qui recevront un diagnostic de cancer augmente puisqu’un plus grand nombre de femmes ont un âge plus avancé lors de leur grossesse et que le risque de cancer augmente avec l’âge. La grossesse même ne cause pas de cancer, et les femmes enceintes ne présentent pas de risque accru d’avoir un cancer par rapport aux femmes qui ne sont pas enceintes. Le traitement du cancer lors d'une grossesse est très complexe. Autrefois, les médecins recommandaient souvent de ne pas continuer (d’arrêter) la grossesse en raison du fait que les traitements du cancer nuisent souvent à la mère ou au bébé. Aujourd’hui le traitement est adapté à chaque femme et les traitements du cancer employés lors d'une grossesse peuvent comporter la chirurgie, la chimiothérapie et parfois la radiothérapie, mais seulement après les avoir bien étudiés et planifiés afin de s'assurer que la mère et l'enfant ne seront pas en danger. L’objectif de cette étude est d’évaluer la survenue de cancers de la tête et du cou pendant la grossesse. Un recueil de données médicales des patientes sera effectué lors d’une consultation médicale de suivi de la maladie puis une analyse locale d’immunohistochimie sur un échantillon conservé de la tumeur sera réalisée. Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 5 ans après la survenue du cancer pour le recueil de données médicales.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 5 ans
Essai clos aux inclusions

Etude ALTITUDES : étude de cohorte visant à constituer une base clinique et biologique nationale des cas incidents de tumeurs desmoïdes. La tumeur desmoïde (TD) fait partie de la classe la plus large des tumeurs conjonctive ou des tissus « mous ». Elle se développe à partir des muscles ou des enveloppes musculaires, préférentiellement dans les grands droits de l’abdomen après une opération ou une grosse mais peu se développer aussi sur les autres membres. L’objectif de cette étude est de constituer au niveau national la plus grande base de données de TD, annotée aux plans clinique, biologique et évolutif. Ce projet national permettra de mieux connaitre les facteurs de risque, les facteurs qui peuvent influencer l’évolution de la maladie (pronostiques) et la réponse au traitement (prédictifs). Les patients seront pris en charge selon les procédures habituelles du centre. Il sera seulement demandé en plus d’effectuer une coloscopie (examen permettant d’étudier la paroi interne du colon) du colon droit et sigmoïde. Des prélèvements sanguins optionnels seront effectués au moment du diagnostic, au 1er suivi annuel et à la survenue d’évènements cliniquement pertinents pour constituer une collection biologique. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie et d’anxiété. Une fois toutes ces données collectées, il sera construit une « banque » de tumeurs (biothèque) à partir de biopsies avant et avant traitement.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Earlybio-HypoRT-WP3-15-04 : étude visant à étudier les biomarqueurs précoces de la réponse tumorale suite à une radiothérapie hypofractionnée à haute dose. [essai clos aux inclusions] Il existe différentes thérapies dans le cadre du traitement d’un cancer, dont notamment la radiothérapie qui consiste à utiliser des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. La radiothérapie hypofractionnée à haute dose repose sur le principe de délivrer une dose plus élevée par séance et de réduire la durée de traitement. Cette solution permet d’améliorer l’accès au soin tout en augmentant sa qualité. Cette innovation est intéressante pour l’avenir de la radiothérapie mais ne constitue actuellement pas un standard. L’objectif de cette étude est de décrire l’impact sur l’organisme (molécules sécrétées et comportement des cellules immunitaires) pendant et après une séance de radiothérapie hypofractionnée à haute dose, pour détecter d’éventuels éléments qui permettraient d’avoir de nouvelles informations sur l’efficacité de ce type de radiothérapie, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire, des lésions hépatiques d’un cancer colorectal ou des métastases d’un mélanome ou d’un cancer rénal. Neuf prélèvements sanguins seront effectués selon un calendrier défini : - 1 prélèvement avant la première séance de radiothérapie, - 1 prélèvement dans les 15 minutes qui suivent les trois premières séances de radiothérapie, - 1 prélèvement, 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois, 9 mois et 1 an après la dernière séance de radiothérapie. Ces échantillons biologiques seront tous analysés.

Essai clos aux inclusions

Étude CARDIA : étude visant à étudier les marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire chez des patients ayant un adénocarcinome du cardia ou de l’estomac. Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en incidence en France. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20 % en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac, on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. Certains sous-types de cancers gastriques et du cardia, tels qu’un adénocarcinome ou une linite gastrique avec des cellules disséminées, répondent faiblement à une chimiothérapie périopératoire et certains d’entre eux ne répondent pas à la chimiothérapie standard. Dans ces cas, la chimiothérapie pourrait retarder la possibilité d’avoir une chirurgie. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des marqueurs pronostiques de la sensibilité à la chimiothérapie standard pour identifier si les patients seront répondeurs ou non répondeurs au traitement. L’objectif de cette étude est d’étudier les marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire chez des patients ayant un adénocarcinome du cardia ou de l’estomac. Les patients auront des biopsies au moment du diagnostic pour l’étude des marqueurs biomoléculaires de sensibilité à la chimiothérapie périopératoire pour déterminer s’ils seront des bons ou des mauvais répondeurs à la chimiothérapie périopératoire. Les patients seront suivis pendant 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions