Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: The Lymphoma Academic Research Organisation (LYSARC)

Étude Epi-RCHOP : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité du tazemetostat (EPZ-6438) administré en association avec une chimiothérapie de type R-CHOP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est la forme la plus fréquente chez l’adulte. Il est dit « de risque élevé » car les cellules B sont jeunes et expriment un marqueur de prolifération, rendant le doublement de la masse tumorale rapide. Le traitement standard du LDGCB chez les patients âgés de plus de 60 ans consiste en une chimiothérapie associant le rituximab avec la doxorubicine, le cyclophosphamide, la vincristine et la prednisolone : protocole de chimiothérapie R-CHOP. Il a été démontré au cours d’étude clinique une efficacité du tazemetostat, ciblant et tuant certaines cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée pour la phase 2 de tazemetostat en association avec le protocole de chimiothérapie R-CHOP, d’en évaluer sa sécurité et son efficacité chez des patients de 60 à 80 ans ayant un LDGCB. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, les patients recevront 8 cures de 21 jours de la chimiothérapie R-CHOP par voie intraveineuse et du tazemetostat par voie orale 2 fois par jour. La procédure sera poursuivie jusqu’à atteindre la dose maximale tolérée et déterminer ainsi la dose à utiliser pour la phase 2. Lors de l’étape 2, les patients recevront tous le tazemetostat par voie orale quotidiennement et 8 cures de 21 jours de R-CHOP. Un scanner sera effectué avant l’initiation du traitement, avant la 5ème cure et à la fin des 8 cures de traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Étude Epi-RCHOP : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité du tazemetostat (EPZ-6438) administré en association avec une chimiothérapie de type R-CHOP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est la forme la plus fréquente chez l’adulte. Il est dit « de risque élevé » car les cellules B sont jeunes et expriment un marqueur de prolifération, rendant le doublement de la masse tumorale rapide. Le traitement standard du LDGCB chez les patients âgés de plus de 60 ans consiste en une chimiothérapie associant le rituximab avec la doxorubicine, le cyclophosphamide, la vincristine et la prednisolone : protocole de chimiothérapie R-CHOP. Il a été démontré au cours d’étude clinique une efficacité du tazemetostat, ciblant et tuant certaines cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée pour la phase 2 de tazemetostat en association avec le protocole de chimiothérapie R-CHOP, d’en évaluer sa sécurité et son efficacité chez des patients de 60 à 80 ans ayant un LDGCB. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, les patients recevront 8 cures de 21 jours de la chimiothérapie R-CHOP par voie intraveineuse et du tazemetostat par voie orale 2 fois par jour. La procédure sera poursuivie jusqu’à atteindre la dose maximale tolérée et déterminer ainsi la dose à utiliser pour la phase 2. Lors de l’étape 2, les patients recevront tous le tazemetostat par voie orale quotidiennement et 8 cures de 21 jours de R-CHOP. Un scanner sera effectué avant l’initiation du traitement, avant la 5ème cure et à la fin des 8 cures de traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

ETUDE Ro-CHOP : Etude de phase 3, randomisée, multicentrique comparant l’efficacité et la tolérance de l’association de romidepsine et CHOP (Ro-CHOP) à CHOP chez des patients ayant un lymphome T périphérique non préalablement traité. Les lymphomes T périphériques sont des maladies tumorales lymphoïdes qui dérivent des cellules T. C’est un groupe hétérogène représentant 10-15 % des lymphomes non hodgkiniens, soit environ 1300 nouveaux cas par an en France. Malgré leur faible fréquence, ils sont d’une grande diversité. Le traitement repose sur une chimiothérapie de type CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone). Le taux de rémission complète est de 50 % à l’issue de ce traitement. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité et tolérance de l’association de romidepsine plus CHOP versus CHOP chez des patients ayant un lymphome T périphérique non préalablement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire dans un des 2 groupes suivants : Les patients du premier groupe recevront le traitement CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine en injections intraveineuses et prednisone par voie orale). Les patients du second groupe recevront le traitement Ro-CHOP (romidepsine administrée en injection intraveineuse au jour 1 et jour 8 en combinaison avec le CHOP). Le traitement CHOP sera administré toutes les 3 semaines jusqu’à 6 cures. ou jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Pour déterminer l’efficacité les évaluations suivantes seront faites : - L’évaluation de la tumeur (examen clinique, tests de laboratoire, CT scan (cervical, pelvien, abdominal et thoracique), biopsie de moelle osseuse) sera réalisée avant le début du traitement, après 3 cures de traitement (seul un CT scan sera réalisé) et 4 semaines après la dernière dose administrée. - Une visite clinique pour l’évaluation du suivi sera faite tous les 3 mois pendant la première année, tous les 4 mois pendant la deuxième année et tous les 6 mois par la suite pendant au moins 6 ans. Pour déterminer la tolérance les évaluations suivantes seront faites : - L’examen clinique (incluant les signes vitaux, indice de performance (OMS)) et les tests de laboratoire (incluant numération formule sanguine, biochimie sérique) devront être obtenus avant l’administration du médicament, avant chaque cure de traitement et 4 semaines après la dernière administration du traitement à l’étude. - Un électrocardiogramme sera réalisé pour mesurer l’intervalle QT, au jour 1 de chaque cure de Ro-CHOP, avant la perfusion de romidepsine et si possible après la prémédication antiémétique à l’évaluation de la réponse à la fin du traitement, en cas de problèmes cardiaques, de signes cliniques évoquant des troubles du rythme cardiaque ou en cas de valeurs biologiques anormales pour évaluer la toxicité cardiaque. De plus, la numération formule sanguine sera obtenue aux jours 8, 10 et 14 pour tous les patients.

Essai ouvert aux inclusions

Étude BRAPP2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD (adriamycine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine). [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD. Les patients reçoivent deux cures d’une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine avant l’inclusion. Après l’inclusion, les patients recevront une chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, comprenant du cyclophosphamide et de la doxorubicine administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de la vincristine et de la bléomycine administrées en perfusion intraveineuse au huitième jour de chaque cure, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse les trois premiers jours de chaque cure, des comprimés de procarbazine et de prednisone administrés les sept premiers jours de chaque cure, et du G-CSF administré en injection sous cutanée à partir du neuvième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant deux cures, suivis d’une radiothérapie au niveau des sites atteints. Quatre à six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du brentuximab vedotin administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines pendant huit cures. Une tomographie par émission de positons (TEP) sera réalisée après les deux cures de chimiothérapie de type ABVD, puis après les deux cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, et enfin après la dernière administration de brentuximab vedotin. Les patients seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois les deux années suivantes. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un bilan biologique, et un scanner du cou et du thorax.

Essai clos aux inclusions

Etude BV-ICE : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance de l’association brentuximab védotine (BV) et de la chimiothérapie ICE (ifosfamide, carboplatine et étoposide) et visant à déterminer la dose recommandée pour la phase 2, chez des patients ayant un lymphome de Hodgkin réfractaire ou en rechute, traités par chimiothérapie (ICE) en seconde ligne et éligibles à une autogreffe. [essai clos aux inclusions] Un lymphome est un cancer du système lymphatique, le principal élément du système immunitaire de l'organisme. C'est une maladie qui implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. Un lymphome hodgkinien apparaît lorsqu'un lymphocyte initialement normal se transforme, puis se multiplie de façon incontrôlée en formant un amas de cellules anormales qu'on appelle une tumeur cancéreuse. Le lymphome hodgkinien est un cancer relativement peu fréquent. On estime à 1880 le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en France en 2012, ce qui représente environ 0,5 % de l'ensemble des cancers et 10 % de l'ensemble des lymphomes. En raison de sa grande sensibilité aux traitements par chimiothérapie et par radiothérapie, le lymphome hodgkinien peut être guéri dans plus de 80 % des cas. En cas de rechute il peut être envisagé de réaliser une autogreffe. La préparation à l’autogreffe implique un traitement dit d’induction. L’objectif de cet essai est d’étudier dans une première phase la tolérance du brentuximab védotine (BV) et d’évaluer la dose recommandée pour la 2ème phase chez des patients ayant un lymphome de Hodgkin traités par chimiothérapie éligibles à une autogreffe. Pour la seconde phase, l’objectif est d’étudier l’efficacité et de continuer à évaluer la tolérance de la dose sélectionnée pendant la première phase. Les patients recevront un traitement associant le BV et une chimiothérapie dite ICE associant l’ifosfamide, le carboplatine et l’étoposide. Ce traitement sera administré toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cires et sera suivi d’une cure de BV seul. Les patients feront les évaluations suivantes : - A l’inclusion, au jour 1 et à la fin du traitement : examen clinique, analyses biochimiques et hématologiques, événements indésirables, évaluation des traitements concomitants et de la fonction pulmonaire et cardiaque. - L’évaluation de la séropositive pour VIH, hépatite B et C et le test de grossesse et l’examen radiologique (scanner PET/CT (PET0)) seront déterminés à l’inclusion seulement. Les écographies cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne seront faites à l’inclusion et à la fin du traitement. - A la 2ème cure (entre le jour 16 et 20), un examen radiologique (scanner PET / CT (PET2)) sera réalisé et répété à la fin du traitement, (PET/CT (PET 4)) Le traitement de l'étude s'achèvera 30 jours après la dernière dose de BV et les patients recevront une greffe de moelle osseuse selon les procédures de chaque centre.

Essai clos aux inclusions

Etude PVAB : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la bendamustine associée à un traitement de chimiothérapie standard composé de prednisone, vinblastine et doxorubicine (PVA) chez des patients de plus de 60 ans ayant un lymphome de Hodgkin (LH) classique. Le lymphome de Hodgkin (LH) est un cancer du système lymphatique, principal élément du système immunitaire de l’organisme. Il est possible de classer le LH en fonction de son stade (stade 1 à 4) selon la Classification d’Ann Arbor indiquant l’extension corporelle de la maladie. Le LH est un cancer relativement peu fréquent, il possède une grande sensibilité aux traitements par chimiothérapie, avec une guérison dans plus de 80% des cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’ajout de la bendamustine au traitement de chimiothérapie standard (PVA) sur le taux de réponse métabolique complète (CMR) en fin de traitement. Les patients débuteront l’étude dans les 30 jours suivant leur inclusion. Ils recevront un traitement d’induction et un traitement de consolidation composés de produits de chimiothérapie : PVAB. - Traitement d’induction : les patients recevront le traitement de chimiothérapie composé de prednisone par voie orale du 1er au 5ème jour, de vinblastine, de doxorubicine et de bendamustine par voie intraveineuse (IV) le 1er jour. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 4 cures. - Traitement de consolidation : ce traitement dépendra de la réponse basée sur le CT scan réalisé après 4 cures de la chimiothérapie d’induction. • En cas de réponse complète ou partielle, les patients recevront 2 cures additionnelles de la chimiothérapie PVAB, espacées de 3 semaines. • En cas de stabilisation ou progression de la maladie, les patients recevront un traitement de rattrapage qui sera donné après confirmation anatomopathologique de la masse résiduelle par biopsie, si possible. Une TEP scan (tomographie par émission de positons) sera réalisée après les 6 cures de chimiothérapie ce qui permettra d’évaluer la réponse selon les critères de la Classification de Lugano. Les patients seront suivis tous les 3 mois durant les 2 premières années, puis tous les 6 mois durant les 3 années suivantes et tous les ans jusqu’à la fin de l’étude. La durée totale de l’étude sera donc approximativement de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SELINDA : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. Le lymphome est un cancer du système lymphatique qui conduit à la production anormale des lymphocytes. Ces lymphocytes cancéreux peuvent se diviser plus vite et vivent plus longtemps que les lymphocytes sains. Les cellules du lymphome peuvent être dispersées dans tous les ganglions et les tissus lymphatiques, mais dans le 30-40% de cas le lymphome est localisé au moment du diagnostic. Le traitement se fait souvent par une chimiothérapie et/ou une thérapie ciblée, comme une immunothérapie. Le sélinexor est un inhibiteur de la protéine XPO1 capable de retenir les protéines suppresseurs de tumeurs dans le noyau des cellules, ce qui se traduit par une inhibition de la croissance et la survie des cellules cancéreuses, entraînant leur mort, avec un effet minoritaire sur les cellules saines. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. L’étude se déroulera en 2étapes. Lors de la première étape, les patients seront répartis en 2 groupes selon le choix de l’investigateur. Les patients du premier groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure en association avec une immunochimiothérapie de type R-DHAOx comprenant du rituximab, de la dexaméthasone, de l’oxaliplatineet de la cytarabine. Le traitement sera répétée toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Les patients du deuxième groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure, en association à une immunochimiothérapie de type R-GDP comprenant du rituximab,de la dexaméthasone, de la gemcitabine et du cisplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Lors de cette première étape, la dose de sélinexor sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la miaux adaptée à administrer. Lors de deuxième étape de l’étupe, les patients recevront du sélinexor à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape de l’étude. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude BREACH : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par brentuximab vedotin associé à une chimiothérapie de type AVD par rapport à une chimiothérapie de type ABVD seule, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien stade I/II défavorable au diagnostic. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par brentuximab vedotin associé à une chimiothérapie de type AVD par rapport à une chimiothérapie de type ABVD seule, chez des patients ayant un lymphome de hodgkinien stade I/II défavorable au diagnostic. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine, administrée en perfusion intraveineuse au premier et au quinzième jour de chaque cure. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours pendant quatre cures, suivi d’une radiothérapie de 30Gy. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement par brentuximab vedotin administré en perfusion intraveineuse au premier et au quinzième jour de chaque cure, et une chimiothérapie de type AVD à base d’adriamycine, vinblastine et de dacarbazine, administrée en perfusion intraveineuse au premier et au quinzième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés tous les vingt-huit jours pendant quatre cures, suivi d’une radiothérapie de 30Gy. Tous les patients bénéficient d’une tomographie par émission de positons (TEP), réalisée à l’inclusion, puis toutes les deux cures jusqu’à la fin du traitement à l’étude. Les patients seront revus tous les trois mois pendant deux ans, puis tous les six mois pendant trois ans. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet, un examen neurologique, un bilan biologique, et un examen radiologique (scanner) réalisé tous les six mois pendant deux ans, puis tous les ans pendant trois ans.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Etude PIVeR : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la pixantrone chez des patients traités par du rituximab, de l’ifosfamide et de l’étoposide et ayant un lymphome non hodgkinien B agressif, CD20 positif, réfractaire ou en rechute. Le lymphome non hodgkinien B est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes de type B qui sont des cellules du système immunitaire dont le but est de défendre l’organisme contre les maladies et infections. L’objectif du traitement sera de détruire toutes les cellules cancéreuses et d’obtenir une rémission complète du patient. Il est possible après traitement que les patients possèdent encore des cellules du lymphome dans la moelle osseuse, le lymphome est donc dit « réfractaire ». Certains patients peuvent voir aussi un retour des cellules du lymphome dans la moelle osseuse après une rémission, c’est ce qu’on appelle être en rechute. La pixantrone est un médicament anticancéreux qui a récemment obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) avec un faible intérêt clinique lorsqu’il est utilisé seul. Aucune étude clinique n’a encore démonté son intérêt lorsqu’il est associé à une chimiothérapie standard. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la pixantrone associée au rituximab, à l’ifosfamide et à l’étoposide. Les patients recevront de la pixantrone en perfusion intraveineuse (IV) le 1er jour, du rituximab en perfusion IV le 1er jour, de l’ifosfamide en perfusion IV du 1er au 3ème jour et de l’étoposide en perfusion IV du 1er au 3ème jour de chaque cure. Ce traitement sera répété pendant 2 cures de 21 jours. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures, les patients qui le pourront recevront une autogreffe de cellules souches. Il s’agit d’une intervention qui vise à remplacer les cellules malades par les cellules saines provenant du patient lui-même. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures mais d’impossibilité de réaliser uneautogreffe, les patients recevront 4 cures de traitement supplémentaires. Un bilan d’imagerie par tomodensitométrie sera réalisé avant le traitement, après 2 cures et à la fin du traitement. La fonction cardiaque sera évaluée par échocardiographie et électrocardiogramme après 2 et 4 cures et à la fin du traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans et demi selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions