Le promoteur: Janssen
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Étude 54179060CLL3011-GLOW : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique et le lymphome à petits lymphocytes sont des maladies cancéreuses du sang qui se distinguent par une multiplication incontrôlée de certaines cellules du système immunitaire : les lymphocytes B et dans une moindre mesure les lymphocytes T. Dans le cas de la leucémie lymphoïde chronique, les lymphocytes B anormaux dont la prolifération est incontrôlée envahissent principalement le sang et la moelle osseuse. Dans le cas du lymphome à petits lymphocytes, les cellules cancéreuses envahissent majoritairement les ganglions lymphatiques et la rate. La délétion de certaines parties du chromosome 17 est l’une des principales anomalies génétiques à l’origine de ces types de cancers. Elle pourrait être responsable d’une évolution plus rapide de la maladie ou d’une moins bonne efficacité de certains traitements anticancéreux L’ibrutinib, le venetoclax et l’obinutuzumab sont utilisés pour inhiber la multiplication incontrôlée des lymphocytes B. Le chlorambucil est un inhibiteur de la multiplication des cellules y compris celle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’ibrutinib en association avec du venetoclax par rapport au chlorambucil en association avec de l’obinutuzumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Puis, les patients recevront du venetoclax associé à de l’ibrutinib tous les jours pendant 48 semaines et les doses de venetoclax seront régulièrement augmentée par groupe de patients. Ensuite, les patients recevront de l’ibrutinib tous les jours pendant 12 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le chlorambucil 1 fois par semaine pendant 2 semaines ; ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à 6 fois. Les patients recevront également de l’obinutuzumab 1 fois par semaine pendant 3 semaines lors de la première cure, puis toutes les 4 semaines, associé au chlorambucil toutes les 2 semaines ; ce traitement sera répété jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis jusqu’à six ans après leur entrée dans l’étude.

Essai clos aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Étude PLEIADES : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du daratumumab en association avec des traitements standards de référence chez des patients ayant un myélome multiple. Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Cette maladie peut engendrer un système immunitaire affaibli, une production de cellules sanguines diminuée, une destruction osseuse et une insuffisance rénale. Le daratumumab est un anticorps dirigé contre une protéine produite en quantité anormalement élevée sur les plasmocytes tumoraux qui a montré dans les études précédentes une capacité à induire la mort de ces cellules. Le bortézomib et le lénalidomide sont des traitements anticancéreux ayant déjà montré une efficacité significative chez des patients ayant un myélome en induisant la mort des cellules cancéreuses. Le melphalan est un traitement de chimiothérapie induisant une toxicité sur l’ADN des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du daratumumab en association avec des traitements standards de référence chez des patients ayant un myélome multiple. Les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront du daratumumab toutes les semaines pendant les 3 premières cures puis le premier jour de la quatrième cure, associé à du bortézomib 2 fois par semaine pendant les 2 premières semaines de chaque cure et à du lénalidomide tous les jours pendant les 2 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 21 jours pendant 4 cures maximum ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab 1 fois par semaine pendant 6 semaines lors de la cure 1, puis toutes les 3 semaines de la cure 2 à la cure 9, puis le premier jour de chaque cure à partir de la dixième cure, en association avec du bortézomib administré 2 fois par semaine pendant 4 semaines, puis 1 fois par semaine de la cure 2 à la cure 9, et du melphalan pendant les 4 premiers jours de la cure 1 à la cure 9. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du daratumumab toutes les semaines pendant les 4 premières semaines des 2 première cures puis le premier jour et le quinzième jour de la troisième à la sixième cure, puis le premier jour de chaque cure à partir de la septième cure, associé à du lénalidomide pendant les 3 premières semaines de chaque cure. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans et demi maximum.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Étude MAGNITUDE : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone, par rapport à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone seuls, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration. Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, et peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Cette situation fréquente représente un défi thérapeutique. Le docétaxel est le traitement de référence, il présente cependant des bénéfices en survie et en qualité de vie qui peuvent être amélioré. Chez les patients pour lesquels la thérapie par docétaxel est inefficace, un traitement par acétate d’abiratérone et prednisone est possible. L'acétate d’abiratérone appartient à la classe de médicaments appelés inhibiteurs de la biosynthèse des androgènes. Associé à la prednisone, il empêche l'organisme de produire de la testostérone, une hormone masculine associée à la croissance du cancer de la prostate. Le niraparib est un médicament qui empêche les cellules cancéreuses de réparer leur ADN et entraine ainsi leur mort. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone par rapport à l’acétate d’abiratérone assicé à la prednisone seuls, chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique et résistant à la castration. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du niraparib associé à l’acétate d’abiratérone et de la prednisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront un placebo associé à de l’acétate d’abiratérone et de la prednisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des examens d’imageries toutes les 8 semaines pendant les 6 premiers mois, puis toutes les 12 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Étude CR108401 : étude de phase 3 comparant l’efficacité de l'erdafitinib par rapport à celle de la vinflunine, du docétaxel ou du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer urothélial avancé, avec des mutations du gène FGFR. Le carcinome urothélial est le plus fréquent des cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Le carcinome transitionnel de l’urothélium peut prendre naissance dans le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein. L’immunothérapie par pembrolizumab peut être proposée comme 2è ligne de traitement pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique après une 1re ligne de chimiothérapie par mitomycine, vinflunine ou docétaxel. Les récepteurs FGFR sont des récepteurs à tyrosine kinase. Ces récepteurs sont impliqués dans la différenciation et la prolifération des cellules cancéreuses. L’erdafitinib est un inhibiteur du FGFR sous-groupe de tyrosine kinase qui bloque la différenciation, la prolifération, la vascularisation et la survie des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l'erdafitinib par rapport à celle de la vinflunine, du docétaxel ou du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer urothélial avancé, avec des mutations du gène FGFR. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur éligibilité moléculaire à la mutation du gène FGFR et selon qu’ils ont reçu ou non un traitement antérieur par anti-PDL1. Les patients du 1er groupe ayant reçu un traitement antérieur par un anti-PDL1 seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : - Les patients du 1er sous-groupe recevront de l’erdafitinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2e sous-groupe recevront de la vinflunine ou du docétaxel. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe n’ayant pas reçu un traitement antérieur par un anti-PDL1 seront répartis de façon aléatoire en 2 nouveaux sous-groupes : - Les patients du 3e sous-groupe recevront de l’erdafitinib 1 fois par jour. Le traitement sera répété pendant 21 jours en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 4e sous-groupe recevront du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Etude 54767414MMY3019 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité d’un traitement dit D-VRd, associant le daratumumab à une chimiothérapie de type VRd (bortezomib, lénalidomide et dexaméthasone) par rapport à une chimiothérapie de type VRd seule, chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et pour lesquels une greffe de cellules souches hématopoïétiques n’est pas envisagée comme traitement de première intention. Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Il s’en suit un affaiblissement du système immunitaire associé à une diminution de la production de cellules sanguines, à une destruction osseuse et à une insuffisance rénale. Le traitement de référence de la plupart des patients ayant un myélome multiple est une thérapie ciblée, une chimiothérapie, ainsi qu’une radiothérapie. Ces 2 types de traitements peuvent être ou non associé à une greffe de cellules souches ou à des traitements de soutient. Le daratumumab est un anticorps monoclonal dirigé contre une molécule présente à la surface des cellules cancéreuses, le CD38. Ce traitement permet de renforcer le système immunitaire dans la lutte contre les cellules cancéreuses et contribue à la mort de ces dernières. Le bortézomib est un inhibiteur de protéasome. Le protéasome est un complexe protéique qui dégrade certaines protéines spécifiques. En empêchant le renouvellement de certaines protéines à l’intérieur de la cellule, le bortézomib entraine finalement la mort de la cellule cancéreuse. Le lénalidomide est inhibiteur de la prolifération de certaines cellules cancéreuses qui empêche leurs migrations. La dexaméthasone est anti-inflammatoire qui entraine également la mort de cellules cancéreuses. Elle permet de soulager certaines douleurs et symptômes provoqués par le myélome multiple. L’objectif de cette étude est de comparant l’efficacité du daratumumab associé à une chimiothérapie de type VRd (bortézomib, lénalidomide et dexaméthasone) soit D-VRd à une chimiothérapie de type VRd seule chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué et pour lesquels une greffe de cellules souches hématopoïétiques n’est pas envisagée comme traitement de première intention. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie de type VRd comprenant du bortézomib, du lénalidomide et de la dexaméthasone. * Le bortézomib est administré 2 fois par semaine pendant 2 semaines, répété toutes les 3 semaines jusqu’à 8 fois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. * Le lénalidomide est administré tous les jours pendant 14 jours, répété toutes les 4 semaines jusqu’à 8 fois, puis pendant 3 semaines consécutifs lors de la cure 9, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. * La dexaméthasone est administré 4 fois par semaines pendant 2 semaines, répété toutes les 4 semaines jusqu’à 8 fois, puis 1 fois par semaine pendant 4 semaines lors de cure 9, en l’absence de progression d’intolérance au traitement. Puis les patients recevront du lénalidomide associé à de la dexaméthasone, répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront une chimiothérapie de type VRd comme dans le 1er groupe associé à du daratumab 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, puis toutes les 3 semaines lors des cures 3 à 8, puis toutes les 4 semaines à partir de la cure 9. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Puis les patients recevront du daratumab associé à du lénalidomide et à de la dexaméthasone. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement. Le bilan de suivi comprendra notamment un électrocardiogramme, une radiographie pulmonaire ou un scanner thoracique, un test de fonction pulmonaire. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2,5 ans après le début de la participation à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 5 ans

Etude ATLAS : étude de phase 3 randomisée comparant l’apalutamide et le bicalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire. [essai clos aux inclusions] Les cancers dits « à haut risque de progression » représentent jusqu’à 20% des cancers de prostate localisés. Le traitement de référence est l’association d’une radiothérapie et d’une hormonothérapie, comme le bicalutamide, un anti-androgène de première génération. L’apalutamide quant à lui bloque directement la liaison des androgènes à leurs récepteurs avec une affinité 5 fois supérieure à celle du bicalutamide. Les androgènes sont effectivement impliqués dans le développement et la multiplication des cellules du cancer de la prostate. L’objectif de cette étude est de comparer l’apalutamide à la prise en charge standard par bicalutamide et d’évaluer la survie sans métastases chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront d’abord 2 cures d’un traitement néoadjuvant associant l’apalutamide à un placebo, puis 2 cures supplémentaires de ce même traitement associé à une radiothérapie. Ils recevront ensuite 26 cures d’un traitement adjuvant par apalutamide seul. Ces traitements seront répétés tous les 28 jours pour un total de 30 cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que les patients du p^remier groupe mais l’apalutamide est remplacé par le bicalutamide lors des 2 première cures. Tous les patients recevront un agoniste de la GnRH comme traitement standard sans aucune interruption tout au long de la phase de traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions