Promoter: Bristol Myers Squibb (BMS)
Bristol Myers Squibb (BMS) Update Il y a 5 ans

Étude CheckMate040 : étude de phase 1-2 visant à évaluer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance du nivolumab en monothérapie ou du nivolumab en association à l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé avec ou sans une hépatite virale chronique et étude randomisée visant à comparer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance du nivolumab au sorafénib chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire naïfs de traitement systémique. [essai clos aux inclusions] Le carcinome hépatocellulaire est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans 90% de cas, le carcinome hépatocellulaire survient dans un contexte de cirrhose hépatique. Le traitement standard se fait par du sorafénib, qui inhibe la prolifération cellulaire et la vascularisation des cellules tumorales, mais il peut survenir une progression de la maladie. Par conséquent, il est nécessaire de trouver un traitement alternatif au sorafénib pour les patients dont la maladie progresse sous ou après traitement. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance du nivolumab en monothérapie ou du nivolumab en association à l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé avec ou sans une hépatite virale chronique et de comparer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance du nivolumab au sorafénib chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire naïfs de traitement systémique. L’étude se divise en 2 parties. La première partie de l’étude est une phase d’escalade de dose. Les patients seront répartis en 2 groupes et ils recevront du nivolumab par voie intraveineuse à doses différentes : Groupe 1 : patients ayant un carcinome hépatocellulaire non infecté. Groupe 2 : patients ayant un carcinome hépatocellulaire infecté par le virus de l’hépatite B ou C. La deuxième partie de l’étude est une phase d’expansion de groupes de traitement. Groupe 3 : les patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé sont répartis en deux groupes de façon aléatoire. Les patients du groupe 3A recevront du nivolumab par voie intraveineuse. Les patients du groupe 3B recevront du sorafénib par voie orale. Groupe 4 : les patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé recevront du nivolumab par voie intraveineuse plus de l’ipilimumab par voie intraveineuse. Groupe 5 : les patients ayant un score Child-Pugh B recevront du nivolumab par voie intraveineuse plus de l’ipilimumab par voie intraveineuse. Groupe 6 : Les patients du groupe 6A recevront du nivolumab par voie intraveineuse plus du cabozantinib par voie orale. Les patients du groupe 6B recevront du nivolumab par voie intraveineuse plus de l’ipilimumab par voie intraveineuse plus du cabozantinib par voie orale. Les patients seront suivis pendant un minimum de 6 mois et jusqu’à 9 ans.

Essai clos aux inclusions
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Etude Checkmate 274 : étude randomisée de phase 3 visant à comparer un traitement par nivolumab à un placebo chez des patients ayant un risque élevé de récidive d’un carcinome urothélial. Le carcinome urothélial est une tumeur cancéreuse de la vessie qui peut se propager à d’autres parties du corps et former des « métastases ». La récidive d’un cancer signifie que le cancer réapparait à la suite du traitement. Environ 70% des personnes ayant un cancer de la vessie auront une récidive. Le délai avant la récidive est un facteur pronostique important de la maladie et le traitement aide à réduire le risque de récidive. L’élimination de la tumeur par notre système immunitaire est rare du fait de points de contrôle qui permettent à la tumeur d’échapper au système immunitaire. Des médicaments dits d’immunothérapie dont le nivolumab, ont été développés dans le but de bloquer ces points de contrôle et d’activer le système immunitaire pour qu’il élimine les cellules cancéreuses.. L’objectif de cette étude est de comparer la survie sans maladie avec et sans nivolumab chez des patients ayant un risque élevé de récidive d’un cancer urothélial. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes, dans les 4 mois après l’intervention chirurgicale : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse de 30 min toutes les 2 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en perfusion intraveineuse de 30 min toutes les 2 semaines. Dans les 2 groupes, le traitement sera répété pour maximum 1 an ou jusqu’à récidive de la maladie ou intolérance du traitement. Des prélèvements sanguins seront effectués dans les 3 jours avant chaque administration et pendant 23 semaines puis toutes les 2 cures. Un bilan d’imagerie sera réalisé (scanner du thorax et scanner ou imagerie par résonnance magnétique de l’abdomen, du pelvis, des voies urinaires supérieures et de toute autre localisation connue de la maladie) dans le mois précédant la première administration du traitement, lors du suivi uniquement pour les patients sortant de l’étude pour une autre raison que la progression de leur maladie. Une biopsie de la tumeur sera effectuée lors de la sélection et en cours de traitement ou de suivi de façon optionnelle au moment de la progression de la maladie. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie avant la première administration du produit, toutes les 2 cures pendant les 6 premiers mois puis toutes les 6 semaines. Les patients seront suivis à 35 et 80 jours après la dernière administration du traitement (prélèvements sanguins effectués lors de ces 2 visites) puis tous les 3 mois.

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Étude CA209-908 : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du nivolumab en monothérapie et du nivolumab en association à l’ipilimumab chez des enfants ayant des tumeurs malignes de haut grade du système nerveux central. Les tumeurs cérébrales sont les plus fréquentes des tumeurs solides chez l’enfant et elles peuvent survenir à tout âge, bien qu’elles restent des maladies rares. Il y a trois types principaux de tumeurs cérébrales : les tumeurs gliales, les tumeurs embryonnaires (tels que le médulloblastome et les tumeurs tératoïdes rhabdoïdes atypiques) et les épendymomes. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1 et susceptibles de réactiver le système immunitaire. Ces anticorps pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du nivolumab en monothérapie et du nivolumab en association à l’ipilimumab chez des enfants ayant des tumeurs malignes de haut grade du système nerveux central. L’étude sera séparée en 2 groupe, chacun réparti en 2 parties. Dans le 1er groupe, tous les patients recevront du nivolumab en monothérapie toutes les 2 semaines. Dans la 1ère parties, la dose de nivolumab sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la 2ème parties, les patients recevront le nivolumab à la dose la mieux adaptée. Dans le 2ème groupe, les patients recevront du nivolumab associé à l’ipilimumab toutes les 3 semaines lors de 4 cures maximum. Trois semaines après l’administration de la dernière cure, ils recevront du nivolumab seul toutes les 2 semaines. De même que dans le 1er groupe, la dose de traitement sera progressivement augmentée dans la 1ère partie afin de déterminer la dose la mieus adaptée à administrer le de la 2ème partie. Les patients auront des visites de suivi à 35 et 100 jours après la fin du traitement, puis tous les 3 mois pendant 3 ans maximum.

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Etude CA223-001 : étude de phase 1-2 réalisée en 3 parties, évaluent la sécurité, la tolérance et l’efficacité du l’irilumab (un anti-KIR) administré en combinaison avec du nivolumab (un anti-PD1), chez des patients ayant des tumeurs solides réfractaires de stade avancé et notamment un carcinome des cellules squameuses de la tête et du cou. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les cancers solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, organes… Ce sont les cancers les plus fréquents. Les cancers de la tête et du cou sont des cancers qui se forment dans les voies aérodigestives supérieures (lèvres, langue, bouche, gorge…). La plupart d’entre eux prennent naissance dans les cellules squameuses formant la paroi de ces voies et cavités aérodigestives supérieures. PD-L1 est une protéine surexprimée par certaines cellules cancéreuses et joue un rôle important dans le processus d’évolution u cancer : elle faciliterait l’échappement de la cellule cancéreuse aux cellules de défense du système immunitaire. Malgré un progrès de la thérapie pour ce type de cancer, le besoin médical reste aujourd’hui encore non satisfait. L’utilisation de l’immunothérapie dans le traitement du cancer est basée sur l’utilisation de produits qui stimulent les cellules du système immunitaire empêchant la résistance des cellules cancéreuses au système immunitaire. Le nivolumab (anti-PD-1) a démontré une activité clinique dans de nombreux cancers. Le lirilumab, lui, joue un rôle à un autre niveau de l’immunité et l’utilisation simultanée de ces 2 molécules pourraient potentialiser les effets de ces traitements. Cette étude sera réalisée en 3 étapes : - Une 1ère étape, qui a déjà eu lieu aux Etats-Unis dont le but est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance du lirilumab administré avec du nivolumab chez des patients ayant une tumeur solide de stade avancé. - Une 2ème étape constituée de 5 groupes selon le type de tumeur, elle-même subdivisée en 2 sous-parties : une 1ère sous-partie, qui a déjà eu lieu aux Etats-Unis et une 2ème sous-partie dont le but sera d’explorer d’avantage les données émergeantes d’efficacité et de sécurité d’emploi chez les patients ayant un carcinome des cellules squameuses de la tête et du cou. - Une 3ème etape a été ajoutée à l’étude et aura les mêmes objectifs que la 2ème sous-partie de la 2ème partie chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuses de la tête et du cou avec un statut PD-L1 positif. L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité et la sécurité de l’administration combinée du lirilumab et du nivolumab dans un premier temps, puis d’évaluer la tolérance et l’efficacité et l’association du lirilumab et nivolumab comparée à celles du nivolumab administré seul chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuses de la tête et du cou (PD-L1 positif dans la 3ème partie). Etape 2 - 2ème sous-partie : Les patients recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse (IV) en 1h toutes les 2 semaines et du lirilumab en perfusion IV le 1er et le 29ème jour de chaque cure. Lorsque les deux traitements seront administrés le même jour, le lirilumab sera administré dans les 30 minutes après la fin de la perfusion de nivolumab. Ce traitement sera répété pour un maximum de 12 cures de 8 semaines (96 semaines) ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Un électrocardiogramme, des tests biologiques et une radiographie thoracique seront réalisés dans le mois précédant l’administration du traitement à l’étude. Des prélèvements sanguins seront effectués toutes les 2 semaines dans les 3 jours avant l’administration du traitement. Une évaluation tumorale par imagerie sera réalisée dans la dernière semaine de chaque cure et avant la 1ère dose de la cure suivante. Les patients seront suivis 1 fois par mois, les 4 premiers mois, suivant la dernière administration du traitement à l’étude, puis tous les 3 mois (visites à l’hôpital ou par téléphone) jusqu’à 3 ans après la première administration du traitement à l’étude. Partie 3 : Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du groupe expérimental recevront du nivolumab en perfusion IV toutes les 2 semaines et du lirilumab en perfusion IV le 1er et le 29ème jour de chaque cure. Lorsque les deux traitements seront administrés le même jour, le lirilumab sera administré dans les 30 minutes après la fin de la perfusion de nivolumab. Les patients du groupe contrôle recevront du nivolumab en perfusion IV toutes les 2 semaines et un placebo en perfusion IV le 1er et le 29ème jour de chaque cure. Lorsque les deux traitements seront administrés le même jour, le placebo sera administré dans les 30 minutes après la fin de la perfusion de nivolumab. Dans les 2 groupes, le traitement sera répété pour des cures de 8 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance ou arrêt définitif du traitement. Le traitement au-delà de la progression sera autorisé si le patient remplit certains critères. Un électrocardiogramme sera effectué lors de la sélection et le 1er jour de chaque cure, une radiographie thoracique sera réalisée lors de la sélection et des prélèvements sanguins seront effectués toutes les 2 semaines dans les 3 jours avant l’administration du traitement. Une biopsie tumorale sera pratiquée lors de la sélection, à J15 de chaque cure. Une évaluation tumorale par imagerie sera réalisée dans la dernière semaine de chaque cure et avant la 1ère dose de la cure suivante. Les patients seront suivis 1 fois par mois, les 4 premiers mois, suivant la dernière administration du traitement à l’étude, puis tous les 3 mois (visites à l’hôpital ou par téléphone) jusqu’à 3 ans après la première administration du traitement à l’étude.

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Étude CA209-436 - CheckMate 436: étude de phase 1-2, évaluant la tolérance puis l’efficacité d’un traitement associant le nivolumab au brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome non-hodgkinien réfractaire ou en rechute exprimant CD30. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui prend naissance à partir de cellules du système lymphatique, des lymphocytes, impliquées dans les réactions de défense de l’organisme. Le lymphome non hodgkinien apparaît le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques ou moins fréquemment dans un autre organe comme l’estomac, l’intestin, la peau ou le cerveau et il peut se propager à n’importe quel tissu ou organe. Les lymphomes non hodgkiniens constituent un groupe de plus de 30 maladies qui diffèrent par l’apparence de leurs cellules, leur développement et leur impact sur l’organisme. Ils sont classifiés par le type de cellules impliquées (lymphocytes B ou T), l’évolution de la maladie et l’extension de la tumeur dans le corps. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. Le brentuximab vedotin est un anticorps monoclonal anti CD30 qui a montré la capacité d’augmenter l’effet du nivolumab dans les études précédentes sur d’autre types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du nivolumab associé au brentuximab vedotin chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien récurrent ou réfractaire avec expression de CD30. Les patients recevront du brentuximab vedotin associé au nivolumab toutes les 3 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Pour la première cure, le brentuximab vedotin sera administré le premier jour et le nivolumab une semaine après, puis pour toutes les cures suivantes les deux traitements seront administrés le premier jour de chaque cure. Les patients auront 2 visites de suivi à l’hôpital à 35 jours après la fin du traitement puis 80 jours après, puis ils seront suivis par des visites ou par téléphone tous les 3 mois pendant toute leur vie.

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