Le promoteur: AbbVie
AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude M15-819 : étude de phase 1 évaluant l’efficacité et la sécurité de l'ABBV-428 seul ou en association avec du nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La neurotensine est un modulateur de l’effet de la dopamine jouant un rôle dans la régulation de l’activité du pancréas et dans la croissance et la prolifération des cellules. La neurotensine est produite dans le cerveau et dans les cellules endocrines de l’intestin. La quantité de cette hormone dans le sang est finement contrôlée par le corps mais il arrive qu’elle échappe avec son récepteur à ce contrôle. Cette absence de régulation est à l’origine de plusieurs tumeurs. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’ABBV-428 est un nouvel anticorps conçu pour stimuler le ligand CD40 et déclencher une réponse immunitaire contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ABBV-428 seul ou en association avec du nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé. Les patients sont répartis en 2 groupes et 4 sous-groupes : Les patients du 1er groupe recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines. La dose de l’ABBV-428 sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase d’expansion de dose, à des groupes de patients selon leur maladie. Au premier, deuxième et troisième sous-groupe. Lors de la phase d’expansion de dose, les patients seront répartis en 3 sous-groupes (sous-groupes A, B,C) en fonction de leur maladie. Ils recevront tous de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée dans le premier groupe. Les patients du 2ème groupe recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines associé à du nivolumab à la dose et à la fréquence approuvées. La dose de l’ABBV-428 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer, lors de la phase d’expansion de dose, à un groupe de patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients du 4ème sous-groupe (sous-groupe D) recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines, à la dose la mieux adaptée déterminée dans le 2ème groupe, associé à du nivolumab à la dose et à la fréquence approuvées. Les patients seront suivis jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude TAHoe : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du rovalpituzumab tesirine par rapport au topotécan chez des patients ayant un cancer des poumons à petites cellules de stade avancé ou métastatique avec une forte expression du gène DLL3 et en progression après une chimiothérapie de première ligne à base de platine. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Le cancer du poumon à petites cellules représente 15 % des cancers du poumon diagnostiqués. Ce type de cancer est très sensible à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Le topotécan est un inhibiteur de la topoisomérase 1, enzyme qui joue un rôle essentiel dans la multiplication des cellules cancéreuses, cela induit des lésions de l’ADN ainsi que la mort de ces cellules cancéreuses. Dans certains cas, les cellules cancéreuses arrivent à réveiller des gènes qui étaient actifs avant la naissance de l’individu et qui normalement sont désactivés après sa naissance. Parmi ces gènes il y a la DLL3 qui contrôle la prolifération et la spécialisation de certains types de cellules. Le rovalpituzumab tesirine est un anticorps qui cible la protéine produite par le gène DLL3 et la bloque. Il inhibe ainsi la prolifération des cellules cancéreuses qui produisent cette protéine. L’objectif de cette étude sera de comparer l’efficacité du rovalpituzumab tesirine par rapport au topotécan chez des patients ayant un cancer des poumons à petites cellules en progression ou métastatique traité précédemment par une chimiothérapie de première ligne à base de platine. Les patients seront répartis aléatoirement en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront du rovalpituzumab tesirine tous les 42 de jours jusqu’à 2 fois. Les patients du 2ème groupe recevront du topotécan du premier au cinquième jour de chaque cure de 3 semaines. Les patients seront suivis jusqu’à 34 mois après leur entrée dans l’étude.

Essai clos aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude M14-361 : étude de phase 1-2 randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le traitement standard se fait généralement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitements provoquant moins d’effets secondaires. Le véliparib est un agent anticancéreux inhibiteur de PARP. Il a été montré dans les études précédentes qu’il a la capacité d’empêcher la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et de les sensibiliser à d’autres traitements, comme les chimiothérapies ; d’où l’intérêt d’utiliser le véliparib pour avoir un effet antitumoral synergique. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du véliparib, 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide, pendant les 3 premiers jours des cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec du véliparib seul. Les patients du deuxième groupe recevront du véliparib 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaine, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients du troisième groupe recevront un placebo 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients seront suivis pendant environ 2 ans.

Essai clos aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude LUMINOSITY : étude de phase 2, évaluant l'efficacité et la tolérance du telisotuzumab vedotin (ABBV-399), chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules c-Met+, préalablement traités. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Le telisotuzumab vedotin est un conjugué anticorps-médicament ciblant c-Met qui libère un agent antinéoplasique. Cela permet de libéré la molécule anticancéreuse précisément au niveau des cellules tumorales. Il entraine ainsi la mort sélective des cellules tumorales exprimant c-Met. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du telisotuzumab vedotin chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules c-Met positif et déjà traité. Tous les patients recevront du telisotuzumab vedotin toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 5 ans

Étude M16-300 : étude de phase 1/2 évaluant la sécurité et l’éfficacité du rovalpituzumab tesirine administré en association avec du nivolumab ou du nivolumab et de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le cancer du poumon à petites cellules représente 15 % des cancers du poumon diagnostiqués. Deux-tiers des patients sont diagnostiqués à un stade avancé avec un taux de survie à 2 ans de 5 %. Le rovalpituzumab est un anticorps monoclonal anti-DLL3 qui cible spécifiquement les cellules tumorales du cancer du poumon à petites cellules et qui a montré un effet cytotoxique prometteur dans les études précédentes. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’éfficacité du rovalpituzumab tesirine administré en association avec du nivolumab et de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé. Les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du rovalpituzumab tesirine et du nivolumab tous les 2 semaines pendant 2 semaines, répété après 1 semaine sans traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du rovalpituzumab tesirine, du nivolumab et de l’ipilimumab à faible dose tous les 2 semaines pendant 2 semaines lors de 3 semaines jusqu’à 4 cures. Les patients du troisième groupe recevront du rovalpituzumab, du nivolumab et de l’ipilimumab à forte dose toutes les 2 semaines pendant 2 semaines lors de cure de 3 semaines, jusqu’à 4 cures. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions