Organes: VADS-ORL, tout site,Sein
Essai clos aux inclusions

IALUSET : Essai randomisé comparant l'efficacité de l'acide hyaluronique à celle d’un émollient simple, pour le traitement local des épithélites radiques aiguës secondaires à une radiothérapie, chez des patients ayant un cancer du sein ou un cancer ORL. [essai clos aux inclusions] La radiothérapie est susceptible d'entraîner une rougeur de la peau au niveau des zones traitées. On parle d'épithélite radique. L'objectif de cet essai est de comparer l'efficacité d'une crème à base d'acide hyaluronique (Laluset®) et d'une simple crème hydratante (Topicrem®) chez des patients ayant un cancer du sein ou un cancer ORL, traités par radiothérapie. A l’apparition d’une épithélite radique lors de la radiothérapie, les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Dans le premier groupe, les patients seront traités par la crème Laluset® en application cutanée quotidienne. Dans le deuxième groupe, les patients seront traités par la crème Topicrem® également en application cutanée quotidienne. Une évaluation aura lieu tous les 7 jours avec un examen clinique et le remplissage de questionnaires pour évaluer la douleur. Deux semaines après le début de l'application de la crème, en plus de l’évaluation clinique, les dimensions de la zone atteinte seront mesurées à l'aide d'un calque et une photographie sera prise. La semaine suivante, les patients auront à compléter un questionnaire de qualité de vie et de satisfaction des soins, et l'intensité de la rougeur sera mesurée par calorimétrie. Une évaluation finale aura lieu 4 à 6 semaines après la fin de la radiothérapie.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude BP29842 : étude de phase 1a/1b évaluant la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Le cancer des voies aérodigestives supérieures (regroupant les fosses nasales, les sinus de la face, le nasopharynx et le larynx pour les voies aériennes et la cavité buccale, les glandes salivaires, l’oropharynx et l’hypopharynx pour les voies digestives) est le 5e cancer le plus fréquent en France et correspond à la présence d’une ou plusieurs tumeurs malignes localisées dans la partie haute des organes respiratoires et/ou digestifs. Ces tumeurs ont pour origine une cellule normale qui a subi une transformation la rendant cancéreuse. Le cétuximab et le RO6874281 sont des anticorps monoclonaux permettant de stimuler le système immunitaire du patient contre la tumeur et le trastuzumab agit en inhibant la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. L’étude sera divisée en 3 parties selon la pathologie. Pour chaque partie, différentes doses de RO6874281 seront testées. Les patients de la première partie recevront du RO6874281 en monothérapie. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la deuxième partie recevront du RO6874281 en association avec du trastuzumab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la troisième partie recevront du RO6874281 en association avec du cétuximab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions