Organes: Sarcomes - Le promoteur: Epizyme
Epizyme MAJ Il y a 5 ans

Étude EZH-102 : étude de phase 1, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité du tazemetostat, un inhibiteur d’EZH2, chez des patients jeunes ayant une tumeur INI1-négative ou un sarcome synovial en rechute ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le sarcome synovial est une tumeur des tissus mous qui se développe dans le tissu synovial qui tapisse les articulations, habituellement dans le genou ou la cheville mais il peut aussi se développer dans la main, l’épaule ou la hanche. Cette tumeur est d’origine inconnue car on ne peut pas déterminer dans quel type de cellules il prend naissance. C’est une tumeur rare qui affecte plus souvent les enfants ou les jeunes adultes. La plupart des cellules du sarcome synovial présentent une translocation entre les chromosomes X et 18, qui est utilisé comme marqueur diagnostic de cette tumeur. L’INI1 est un gène suppresseur de tumeurs qui est altéré dans plusieurs types de tumeurs tels que les tumeurs rhabdoïdes et les sarcomes épithélioïdes proximales. La perte d’un des allèles de ce gène résulte en une réduction du 15 à 20% au niveau d’ARNm mais la perte des deux allèles peut donner lieu à une transformation de la cellule en cellule tumorale. Cette double perte est présente dans 80% des tumeurs rhabdoïdes. Le tazémétostat est une thérapie ciblée qui inhibe la protéine EZH2 impliquée dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il a montré un effet antitumorale prometteur en monothérapie ou en association à autres chimiothérapies chez des patients ayant des tumeurs hématologiques ou des tumeurs solides définis génétiquement, car il est capable de réduire la prolifération des cellules cancéreuses qui ont la protéine EZH2 surexprimée ou mutée. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et d’évaluer l’efficacité préliminaire du tazémétostat chez des enfants et des jeunes adultes ayant des tumeurs récurrents ou réfractaires négatifs pour l’INI1 ou un sarcome synovial. L’étude se déroulera en 2 étapes.. Lors de la première étape, , tous les patients recevront du tazémétostat 2 fois par jour pendant 28 jours jusqu’à la progression. Le medicament à l’étude sera administré selon un schéma d’escalade de dose : la dose de tazémétostat sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis en 4 groupes selon leur type de tumeur. Tous les patients recevront du tazémétostat à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape 2 fois par jour pendant 28 jours jusqu’à la progression. Les patients seront suivis toutes les 8 semaines pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions
Epizyme MAJ Il y a 5 ans

Étude EZH-202 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du tazemetostat, un inhibiteur d’EZH2, chez des patients ayant une tumeur solide INI1-négatives, ou un sarcome synovial en rechute ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le sarcome synovial est une tumeur des tissus mous qui se développe dans le tissu synovial qui tapisse les articulations, habituellement dans le genou ou la cheville mais il peut aussi se développer dans la main, l’épaule ou la hanche. Cette tumeur est d’origine inconnu car on ne peut pas déterminer dans quel type de cellules il prend naissance. C’est une tumeur rare qui affecte plus souvent les enfants ou les jeunes adultes. La plupart des cellules du sarcome synovial présentent une translocation entre les chromosomes X et 18, qui est utilisé comme marqueur diagnostic de cette tumeur. L’INI1 est un gène suppresseur de tumeurs qui est altéré dans plusieurs types de tumeurs telles que les tumeurs rhabdoïdes et les sarcomes épithélioïdes proximales. La perte d’un des allèles de ce gène résulte en une réduction du 15 à 20% au niveau d’ARNm mais la perte des deux allèles peut donner lieu à une transformation de la cellule en cellule tumorale. Cette double perte est présente dans 80% des tumeurs rhabdoïdes. Le tazémétostat est une thérapie ciblée qui inhibe la protéine EZH2 impliquée dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il a montré un effet antitumoral prometteur en monothérapie ou en association à autres chimiothérapies chez des patients ayant des tumeurs hématologiques ou des tumeurs solides définies génétiquement, car il est capable de réduire la prolifération des cellules cancéreuses qui ont la protéine EZH2 surexprimée ou mutée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du tazémétostat chez des patients ayant des tumeurs négatives pour l’INI1 ou un sarcome synovial récurrent ou réfractaire. Tous les patients recevront du tazémétostattazémétostat par voie orale deux fois par jour tous les jours dans des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront répartis en 7 groupes selon le type de tumeur : - Groupe 1 : les patients ayant une tumeur rhabdoïde maligne, tumeur rhabdoïde du rein, tumeur rhabdoïde atypique tératoïde ou des tumeurs sélectionnées avec des caractéristiques rhabdoïdes, y compris une tumeur maligne rhabdoïde de l’ovaire. - Groupe 2 : les patients ayant un sarcome synovial récurrent ou réfractaire avec un réarrangement de SS18-SSX. - Groupe 3 : les patients ayant d’autres tumeurs négatives pour l’INI1 ou toute tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris une tumeur maligne des gaines des nerfs périphériques de type épithélioïde, un chondrosarcome myxoïde extra-squelettique, un carcinome myoépithéliale, autres tumeurs malignes négatifs pour INI-1 avec l’approbation du promoteur (ex. un chordome dédifférencié) et toute autre tumeur solide avec une mutation de gain de fonction d’EZH2, y compris mais non limité à un sarcome d’Ewing ou un mélanome. - Groupe 4 : les patients ayant un carcinome médullaire rénal. - Groupe 5 : les patients ayant un sarcome épithélioïde. - Groupe 6 : les patients ayant un sarcome épithélioïde avec une biopsie de la tumeur obligatoire. - Groupe 7 : les patients ayant un chordome peu différentié (ou autre chordome avec l’approbation du promoteur). Les patients seront évalués après 8 semaines de traitement puis toutes les 8 semaines pendant la durée de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions