Organes: Rein - Source: e-cancer.fr

Etude SURF : étude de phase 2 randomisée et multicentrique évaluant l'efficacité et la tolérance du sunitinib selon l’adaptation du schéma d’administration (dose modifications ou dose interruptions) chez des patients ayant un adénocarcinome rénal avancé ou métastatique. Les adénocarcinomes du rein (RCC) métastatiques représentent près de 85% de tous les cancers du rein. Plus de 120 000 cas de RCC sont actuellement diagnostiqués chaque année en Europe et aux Etats-Unis, et l'incidence des RCC semble croitre. L’objectif de cet essai est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du sunitinib selon l’adaptation du schéma d’administration chez des patients atteints d’adénocarcinome rénal avancé ou métastatique. Après l’inclusion, les patients débuteront le traitement du sunitinib par voie orale, pendant une période de 4 semaines, suivies de 2 semaines de pause. Dès que le médecin décidera d’adapter la dose, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du sunitinib par voie orale à une dose plus faible mais selon le même rythme de traitement que précédemment à savoir pendant 4 semaines suivies de 2 semaines de pause. Les patients du deuxième groupe recevront la même dose de sunitinib que précédemment mais pendant de 2 semaines, suivies de 1 semaine de pause. Cette étude ne modifie pas le rythme des visites ni le rythme des examens qui seront réalisés selon la prise en charge habituelle des patients sous sunitinib (examens cliniques et radiologiques et bilans biologiques tout au long de l’étude). Les fragments tumoraux disponibles de la tumeur primitive ainsi que des métastases prélevés dans le cadre du soin seront collectés dans le cadre de cette étude. Le patient remplira des questionnaires de qualité de vie toutes les 6 semaines environ au J1 des cures de traitement, ainsi qu’au moment de la randomisation. La participation du patient à l’étude sera terminée lors de l’arrêt du traitement par sunitinib quelle qu’en soit la raison. Les patients seront ensuite suivis pendant 2 ans selon le rythme du suivi médical habituel.

Essai ouvert aux inclusions

TORAVA : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité de 3 schémas thérapeutiques, par bévacizumab et temsirolimus ou par sunitinib ou par bévacizumab et interféron alpha-2a, en traitement de 1ère ligne, chez des patients ayant un cancer du rein métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer, en confrontation à 2 schémas thérapeutiques conventionnels, l’efficacité d'un schéma associant du bévacizumab et du temsirolimus, en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du rein métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du bévacizumab en perfusion toutes 2 semaines et du temsirolimus en perfusion toutes les semaines. Les patients du 2ème groupe recevront un comprimé de sunitinib tous les jours pendant 4 semaines; ce traitement sera répété toutes les 6 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du bévacizumab en perfusion toutes 2 semaines et de l’interféron alpha-2a en injection, 3 fois par semaine. Dans les 3 groupes, le traitement sera poursuivi pendant 1 an, en l'absence de progression de la maladie ou d’intolérance. Les patients seront suivis toutes les 6 semaines pendant le traitement puis tous les 3 mois. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront accepter de participer à des études de biologie annexes. Pour ces études, des échantillons de la tumeur prélevés lors de l’opération seront conservés, ainsi que des échantillons sanguins et urinaires prélevés dans le cadre du suivi standard.

Essai clos aux inclusions

Etude AXIPAP : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’axitinib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome rénal papillaire métastatique ou localement avancé. [essai clos aux inclusions] Le carcinome à cellules rénales représente environ 2 à 3% des cancers de l’adulte. La moitié des patients atteint de ce type de cancer va développer des métastases. Le facteur de croissance endothélial (VEGF) joue un rôle central dans le processus de croissance de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce mécanisme appelé « angiogenèse » est impliqué dans la croissance tumorale et la progression des métastases des cancers. Ce VEGF se lie à des récepteurs spécifiques dont 3 en particulier. L’axitinib est un médicament puissant inhibant ces 3 récepteurs, il a donc montré une activité anti-tumorale intéressante et est autorisé pour le traitement de deuxième ligne du carcinome à cellules rénales avancé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’axitinib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome rénal papillaire métastatique ou localement avancé. Dans les 2 semaines précédant l’inclusion, une imagerie par résonnance magnétique (IRM) cérébrale sera réalisée. Les patients recevront de l’axitinib par voie orale 2 fois par jour, dans les 7 jours suivant l’inclusion. Ce traitement sera poursuivi en l’absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable. La dose d’axitinib pourra être augmentée pour les patients sans effets indésirables de grade ≥ 3. Un scanner ou une IRM sera réalisé à l’inclusion et à 8, 16 et 24 semaines. Un électrocardiogramme sera effectué à l’inclusion, à 8 et 24 semaines, à la visite de fin d’étude puis toutes les 8 semaines pour le suivi. Les patients seront suivis 18 mois après l’initiation du traitement à l’étude ou jusqu’à progression de la maladie.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 5 ans

Etude AcSé nivolumab : accès sécurisé au nivolumab pour des patients adultes ayant un certain type de cancer rare. L’immunothérapie est une nouvelle stratégie ayant démontrée son efficacité dans le traitement de certains cancers. Elle consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme pour lutter contre différentes maladies, en particulier les cancers. Le nivolumab est un médicament d’immunothérapie ayant récemment reçu son autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le traitement du mélanome (cancer de la peau), le cancer du rein, certains types de cancer du poumon et les lymphomes de Hodgkin (cancer du système lymphatique). Les données médicales laissent penser que ce médicament pourrait aussi être actif dans d’autres types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la toxicité du nivolumab en monothérapie chez les patients ayant un certain type de cancer rare présentant une atteinte métastatique ou localement avancée, non résécable, résistante ou réfractaire aux traitements standards, et pour lequel il n’y a pas d’autre option thérapeutique standard ou expérimentale adaptée disponible, dans le but d’identifier des sous-groupes de patients qui pourraient bénéficier du traitement. Les patients seront répartis au sein de 6 groupes en fonction de leur maladie : - Groupe 1 : carcinome non à cellules claires du rein - Groupe 2 : cancer rare de la tête et du cou - Groupe 3 : cancer rare de la peau - Groupe 4 : cancer avec instabilité microsatellite (MSI) autres que cancer colorectal - Groupe 5 : cancer du pénis - Groupe 6 : cancer avec mutation du domaine exonucléaire du gène POLE. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, tous les patients recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse de 60 min toutes les 2 semaines (chaque cure durera 2 semaines). Ce traitement sera répété pour 2 ans maximum (ou 52 cures), jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Lors de l’étape 2, les résultats au sein d’un même groupe seront comparés pour distinguer les patients chez qui le traitement est efficace ou non. En cas de non efficacité évidente, les patients pourront arrêter le traitement. Un examen clinique sera réalisé le 1er jour de chaque cure. Un examen radiologique sera effectué toutes les 6 cures (environ tous les 3 mois). Des échantillons sanguins seront prélevés avant la première administration de nivolumab et le 1er jour des 4 premières cures. Une visite de fin de traitement sera réalisée 1 mois après l’arrêt du traitement et les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an après la visite de fin de traitement. Pour les patients qui arrêteront le traitement pour une raison autre que la progression de leur maladie, les examens radiologiques se poursuivront tous les 3 mois pendant la phase de suivi, jusqu’à progression de la maladie ou début d’un nouveau traitement.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions