Organes: Primitif du foie - Spécialités: Chimiothérapie

LIDA-B II : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de Lipiodol® et d’idarubicine administrée par injection intra-artérielle hépatique chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire sur cirrhose de score Child A/B7. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de première intention du CHC. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80 % de l’ensemble des cas de tumeurs primitives ou secondaires du foie. Le CHC survient dans plus de 80 % des cas sur une cirrhose préexistante, d’origine alcoolique, virale ou mixte. Le traitement recommandé pour les patients ayant un CHC non résécable non métastatique est la chimioembolisation qui consiste à injecter au niveau du foie à la fois un traitement de chimiothérapie et des particules qui bloquent la circulation sanguine vers la tumeur. L’efficacité de ce traitement reste limitée, surtout sur les tumeurs de taille importante. La chimiothérapie intra-artérielle hépatique, quant à elle, consiste à injecter des agents anticancéreux sans bloquer la circulation sanguine vers la tumeur, ce qui permettra de réduire considérablement les risques de toxicité du traitement. De plus, les propriétés de cette technique et celles du Lipiodol® et de l’idarubicine pourraient permettre une meilleure efficacité par rapport aux traitements standard par chimioembolisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de Lipiodol® et d’idarubicine administrée dans le foie par l’artère hépatique chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire survenu après une cirrhose. Les patients recevront de l’idarubicine associée à du Lipiodol®. Le traitement sera répété jusqu’à 4 cures, réalisées toutes les 3 semaines, ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pendant les 6 premiers mois puis un an après le début du traitement de l’étude pour des visites de suivi incluant chacune une IRM hépatique.

Essai ouvert aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 6 ans

Étude AB10006 : Étude de phase 1-2, randomisée, évaluant l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. Cette étude comprendra deux phases et les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Lors de la première phase, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’étoposide en perfusion toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les 2 semaines. Lors de cette phase, différentes doses du traitement par masitinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième phase de l’étude, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’étoposide, pendant cinq jours toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai ouvert aux inclusions

SATURNE : Essai de phase 2/3 randomisé, en double aveugle, évaluant l’apport du sunitinib à la chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par du sunitinib (Sutent®), associé au traitement standard par chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront 3 comprimés de sunitinib tous les matins pendant quatre semaines. Ce traitement sera répété toutes les six semaines jusqu’à neuf cures (soit un an). En parallèle, les patients auront également des séances de chimioembolisation. Ce traitement consiste à injecter des microbilles contenant une chimiothérapie (ici de la doxorubicine), dans les vaisseaux sanguins à proximité de la tumeur. Ces séances auront lieu sept à dix jours après le début du traitement par sunitinib et seront répétées toutes les six à huit semaines, jusqu’à 3 séances. Les comprimés de sunitinib devront être arrêtés la veille de chaque séance et repris deux jours après. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais les comprimés de sunitinib seront remplacés par des comprimés de placebo. A l’issue du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant un an, puis tous les six mois l’année suivante. Au cours de ces visites de suivi, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie Dans cet essai, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le produit administré (sunitinib ou placebo).

Essai clos aux inclusions

Étude GEMOXIA-02 : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’un traitement intra-artériel hépatique par de la gemcitabine et de l’oxaliplatine en deuxième ligne chez des patients ayant un cholangiocarcinome intra-hépatique non résécable et non métastatique. [essai en attente d'ouverture] Le cholangiocarcinome intrahépatique est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules qui recouvrent la lumière des voies biliaires intrahépatiques. C’est une tumeur localisée à l’intérieur du foie et c’est le deuxième type le plus fréquent de cancer primitif du foie. Pour les cholangiocarcinomes intrahépatiques non résécables, une chimiothérapie est proposée pour ralentir la progression de la maladie et réduire le volume tumoral afin d’essayer de rendre la tumeur résécable, car la chirurgie est le seul traitement curatif. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement plus efficaces pour les patients ayant un cholangiocarcinome intrahépatique non résécable. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement intra-artériel hépatique par de la gemcitabine et de l’oxaliplatine en deuxième ligne de traitement chez des patients ayant un cholangiocarcinome intra-hépatique non résécable et non métastatique. Les patients auront une implantation d’un cathéter hépatique artériel par radiologie interventionnelle qui sera contrôlé systématiquement par artério-scanner avec injection artérielle d’un agent de contraste à base d’iodine. Les patients recevront de la gemcitabine et de l’oxaliplatine par voie intra-artérielle hépatique tous les 15 jours. Les patients seront suivis pendant 12 mois minimum.

Essai en attente
Essai clos aux inclusions