Organes: Primitif du foie - Le promoteur: BeiGene
BeiGene MAJ Il y a 5 ans

Étude BGB-A317-301 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité d’emploi du tislelizumab par rapport au sorafénib en traitement de première intention chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Le carcinome hépatocellulaire, ou hépatocarcinome, représente 90 % des cancers primitifs du foie. Il tient son nom des cellules du foie à partir desquelles il se développe, les hépatocytes. Le plus souvent le carcinome hépatocellulaire apparaît sur un foie endommagé par une maladie. Il peut également arriver que le carcinome se développe chez une personne ayant un foie normal. La résection du foie permet d’enlever la tumeur ainsi qu’une marge de tissu sain tout autour. Elle constitue le traitement principal lorsqu’il n’y a qu’une seule tumeur, que celle-ci mesure moins de 2 cm et que le cancer ne s’est pas propagé. Le tislelizumab est un anticorps monoclonal qui agit en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. En bloquant cette interaction, le système immunitaire retrouve son aptitude à attaquer les cellules cancéreuses. Le sorafénib est un inhibiteur d’enzymes impliquées dans la croissance des cellules cancéreuses. Il bloque la multiplication des cellules cancéreuses ainsi que la formation de nouveaux vaisseaux sanguins nécessaire à leur développement. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi entre du tislelizumab par rapport au sorafénib dans le traitement de première intention chez des patients adultes atteints d’un CHC non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du tislelizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de nouvelle progression ou d’intolérance au traitement. Une progression initiale selon les critères RECIST v1.1 sera autorisée. Les patients du 2ème groupe recevront du sorafénib 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de nouvelle progression ou d’intolérance au traitement. Une progression initiale selon les critères RECIST v1.1 sera autorisée. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

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