Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Chimiothérapie,Immunothérapie - Vaccinothérapie
OSE Immunotherapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude ATALANTE 1 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par OSE2101 (Tedopi®) en deuxième ligne de traitement après échec d'une chimiothérapie à base de platine, ou en troisième ligne après échec d'un traitement par un inhibiteur de points de contrôle immunitaires, par rapport à un traitement standard par docétaxel ou pémétrexed, chez des patients HLA-A2 positifs ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC). L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par OSE2101 (Tedopi®) en deuxième ligne de traitement après échec d'une chimiothérapie à base de platine, ou en troisième ligne après échec d'un traitement par un inhibiteur de points de contrôle immunitaires, par rapport à un traitement standard par docétaxel ou pémétrexed, chez des patients HLA-A2 positifs ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) à un stade localement avancé ou métastasique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement par OSE2101 administré en injection sous cutanée une fois toutes les trois semaines pendant six cures, puis tous les deux mois durant la première année, et enfin tous les trois mois jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard à base de docétaxel ou pémétrexed, selon le choix du médecin, administrée en perfusion intraveineuse une fois toutes les trois semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients seront revus toutes les six semaines durant le traitement, puis tous les deux mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet et une évaluation tumorale (y compris un scanner). Par ailleurs les patients complèteront un questionnaire de qualité de vie après chaque cure de traitement puis à la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-9LA : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et à une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1. Ils sont susceptibles de réactiver le système immunitaire et pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’association des immunothérapies à une chimiothérapie pourrait être utile pour contrôler les symptômes de la maladie et la croissance de la tumeur et favoriser un effet synergique avec l’immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab et une chimiothérapie avec une chimiothérapie seule en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade IV. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 3 semaines associé à l’ipilimumab toutes les 6 semaines et à un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 2 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Les patients recevront ensuite un traitement de post-induction avec du nivolumab toutes les 3 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. La durée du traitement par nivolumab et ipilimumab sera de 24 mois. Ce traitement pourra être ré-initié en cas de progression jusqu’à un an supplémentaire. Les patients du deuxième groupe recevront un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine toutes les 3 semaines pendant 4 cures. Les patients ayant une histologie épidermoïde recevront du carboplatine et du paclitaxel et les patients ayant une histologie non épidermoïde recevront du carboplatine et du pémétrexed ou du cisplatine et du pémétrexed. Ensuite, les patients ayant une histologie non épidermoïde avec une maladie stable ou une réponse auront l’option de recevoir du pémétrexed en maintenance. Les patients seront suivis pour l’évaluation de la tumeur 6 semaines après le début du traitement puis toutes les 6 semaines pendant les 12 premiers mois, et ensuite toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie. Les patients auront des visites à 35 et 115 jours après la fin du traitement puis tous les 3 mois. Les patients ayant des antécédents de métastases cérébrales devront avoir une surveillance obligatoire par imagerie par résonance magnétique toutes les 12 semaines après le début du traitement.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CANOPY-2 : étude de phase 3, randomisée comparant l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel, chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Les chimiothérapies, comme le docétaxel, sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait pas effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions
GlaxoSmithKline (GSK) MAJ Il y a 4 ans

Étude 205801 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité du GSK3359609 associé à du docétaxel par rapport à du docétaxel seul, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) en rechute ou réfractaire et ayant déjà reçu une chimiothérapie à base de sels platine et une immunothérapie telle qu’un anti-PD1/PDL1, soit en combinaison, soit en lignes distinctes. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Le GSK3359609 est un anticorps monoclonal anti-ICOS qui permet d’activer les cellules de défense de l’organisme (lymphocytes T) contre la tumeur. Le docétaxel est un traitement anticancéreux qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du GSK3359609 associé à du docétaxel par rapport à du docétaxel seul chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du GSK3359609 associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après l’arrêt définitif du traitement, les patients seront suivis par contact téléphonique pour une évaluation de leur évolution toutes les 12 semaines pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude eNERGY : étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité et la tolérance du nivolumab associé à l’ipilimumab à un doublet de chimiothérapie à base de carboplatine dans le traitement de première ligne chez des patients âgés ou faibles ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé. [essai en attente d'ouverture] Le cancer du poumon est le cancer le plus répandu dans le monde et la principale cause de décès lié au cancer dans les pays occidentaux. Malheureusement, au moment du diagnostic, la majorité des patients ont déjà une maladie métastatique, et un traitement palliatif systémique est le 1er choix thérapeutique. Les lignes directrices pour les patients fragiles ou les patients âgés de plus de 75 ans au moment du diagnostic recommandent une chimiothérapie avec carboplatine. L'association du nivolumab et de l’ipilimumab a montré des résultats encourageants en 1re ligne dans une étude de phase 1. L’objectif de cette étude est de comparer le taux de survie des patients traités par du nivolumab et de l’ipilimumab avec celui des patients traités par chimiothérapie à base de carboplatine chez des patients âgés ou fragiles ayant un cancer bronchique non à petites cellules avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab, toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un maximum de 4 cures jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du carboplatine et du pémétrexed, toutes les 3 semaines ou du carboplatine et du paclitaxel, toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété pour un maximum de 4 cures jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Un test de grossesse urinaire ou sérique, un prélèvement sanguin, un scanner ou une imagerie par résonance magnétique du thorax et du bassin et une évaluation de la qualité de vie seront réalisés toutes les 6 semaines pendant la durée de l’étude. Les patients seront revus 1 mois après l’arrêt de l’étude, puis 2 mois plus tard, puis tous les 3 mois.

Essai en attente
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude GO40241 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité, la sécurité et la tolérance d’un traitement néoadjuvant par atézolizumab à celle d’un placebo, en association avec un doublet de chimiothérapie à base sels de platine, chez des patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules résécable, de stade II, IIIa ou IIIb. Le cancer des bronches est une tumeur maligne se développant à partir de l'épithélium bronchique puis envahissant secondairement le poumon. Il existe plusieurs variétés de cancers bronchopulmonaires, les plus fréquents étant les cancers à petites cellules et les cancers non à petites cellules. Les cancers bronchiques non à petites cellules représentent les formes histologiques les plus fréquentes des cancers bronchiques (environ 85 % des cas). Dans un sous-groupe de ces patients a été détectée la présence d’une anomalie génomique qui touchent le récepteur du facteur de croissance épidermique qui accélère la prolifération des cellules cancéreuses. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le atézolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la sécurité et la tolérance de l’atézolizumab en association avec un doublet chimiothérapie à base sels de platine par rapport à un placébo en association avec un doublet de chimiothérapie à base sels de platine chez des patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules résécable, de stade 2, 3a ou 3b. Les patients seront répartis aléatoirement en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines, associé à une chimiothérapie à base sels de platine, laissée au choix du médecin (nab-paclitaxel 1 fois par semaines, pémétrexed toutes les 3 semaines, carboplatine toutes les 3 semaines ou cisplatine toutes les 3 semaines). Ces traitements seront répétés jusqu’à 4 cures. Les patients auront ensuite une élimination chirurgicale des tumeurs résiduelles, suivie d’une radiothérapie post-opératoire. Puis les patients recevront de l’atézolizumab au toutes les 3 semaines jusqu‘à 16 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, mais l’atézolizumab est remplacé par un placebo. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à 3 ans après la randomisation.

Essai ouvert aux inclusions