Organes: Ovaire,Cerveau - Source: e-cancer.fr
Sanofi MAJ Il y a 5 ans

Étude ACT15377 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance, l’efficacité préliminaire et la pharmacocinétique de l’isatuximab seul ou associé à l’atézolizumab, chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1ère intention du CHC car elle permet de traiter la maladie. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Le CHC représente le 5ème cancer le plus fréquent dans le monde. Les cancers de la tête et cou sont le plus souvent de type épidermoïde c’est-à-dire qu’ils se développent au niveau d’un type de tissu cutané que l’on retrouve notamment dans l’épiderme de la peau et dans les muqueuses de la tête et cou. Lorsqu’ils sont détectés précocement et immédiatement traités, les cancers des muqueuses de la tête et cou peuvent être guéris. Les traitements les plus utilisés, seuls ou en combinaison, sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Le cancer de l’ovaire résulte le plus souvent d’une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l’ovaire. Il se développe généralement insidieusement, sans occasionner de signe clinique particulier au début de sa croissance. Son diagnostic est donc difficile et s’effectue souvent tardivement. Le glioblastome multiforme est le type de tumeur cérébrale primaire le plus commun et agressif chez l’adulte. Les rechutes locales du glioblastome sont fréquentes, car il est extrêmement résistant aux traitements de radiothérapie et chimiothérapie. Jusqu’à présent, il n’existe pas un traitement standard pour le glioblastome. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité préliminaire, la pharmacocinétique et la sécurité sanitaire d’une thérapie associant deux agents : l’isatuximab et l’atézolizumab pour les patients ayant des tumeurs malignes avancées : carcinome hépatocellulaire non résécable (1), carcinome épidermoïde de la tête et cou platine-réfractaire/ récurrent/ métastatique (2), cancer des cellules épithéliales des ovaires platine résistant/ réfractaire (3), glioblastome multiforme récurrent (4). L’isatuximab est un anticorps monoclonal qui agit en bloquant une glycoprotéine (CD38) qui participe à l’adhésion cellulaire, la transduction du signal et au métabolisme intracellulaire. Une expression élevée de CD38 est un biomarqueur de certaines formes de cancer. L’atézolizumab est un anticorps qui agit en bloquant une protéine qui empêche le système immunitaire de travailler correctement et d’attaquer les cellules tumorales. Il aide le système immunitaire à les trouver et les détruire. L’étude se déroulera en 2 phases : Durant la 1ère phase, tous les patients recevront de l’isatuximab et de l’atézolizumab, toutes les 3 semaines. La dose d’isatuximab sera progressivement augmentée par groupe de patients différents afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2ème phase. Durant la 2ème phase, les patients seront répartis en 6 groupes, dont 2 sous-groupes, en fonction de leur pathologie : - Groupe A : carcinome hépatocellulaire non résécable, - Groupe B : carcinome épidermoïde de la tête et cou réfractaire au platine - récurrent et métastatique, - Groupe C : cancer des cellules épithéliales des ovaires résistant/réfractaire au platine, - Groupe D : glioblastome multiforme récurrent. Les patients des 4 groupes recevront de l’isatuximab et de l’atézolizumab, toutes les 3 semaines. L’isatuximab sera administré à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la phase 1. Les patients du sous-groupe D-1 recevront de l’isatuximab à la dose la mieux adaptée associé à l’atézolizumab. Les patients du sous-groupe D-2 recevront l’isatuximab seul, toutes les 3 semaines, à une dose 2. Les patients seront suivis durant 28 mois, incluant une période d’observation de 28 jours, une période de traitement de 24 mois puis une période de suivi sanitaire de 3 mois.

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UNICANCER MAJ Il y a 5 ans
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UNICANCER MAJ Il y a 6 ans
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Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude MK-7902-005 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents puisqu’ ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules du tissus conjonctif (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le lenvatinib empêche l’angiogenèse, qui est la formation de nouveau vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux préexistants. L’angiogenèse est essentielle à la croissance tumorale et aux métastases car elle permet d’apporter les nutriments nécessaires à la croissance de la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine PD-1 et utilisé comme médicament anticancéreux. Il réactive le système de défense de l’organisme contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab chez des patients ayant une tumeur solide déterminée (LEAP-005) précédemment traitée. Les patients recevront du pembrolizumab 1 fois toutes les 3 semaines associé à du lenvatinib 1 fois par jour pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 61 mois après le début de l‘étude.

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