Organes: Ovaire - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie

Étude BOLD : étude de phase 2 évaluant l'efficacité du bevacizumab associé à de l'olaparib et du durvalumab chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire de stade avancé, en rechute. Les cancers de l’ovaire se développent à partir des cellules qui composent les ovaires. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de son type histologique (type de cellules impliquées), de son stade (le degré de propagation des cellules cancéreuses), et de son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité. La plupart des cancers de l’ovaire sont des carcinomes épithéliaux de l’ovaire. Dans 10 % à 40 % des cas, le carcinome endométrioïde est lié à l’endométriose. L’endométriose est une affection non cancéreuse caractérisée par le développement de tissu de type endométrial (semblable à celui du revêtement interne de l’utérus) dans d’autres régions que l’utérus, notamment dans les ovaires. Les traitements de références sont la chirurgie et la chimiothérapie. Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive. Lorsqu’une chirurgie ne peut être envisagée à cause de l’étendue trop importante de la tumeur, la chimiothérapie est le traitement principal du cancer. L'olaparib est un inhibiteur de l'enzyme PARP, il inhibe la multiplication tumorale. Il est actuellement approuvé pour le traitement du cancer de l’ovaire en cours de récidive et sensible au platine. Le durvalumab est un anticorps dirigé contre PD-L1 qui entraine la mort des cellules cancéreuses, induisant des rémissions prolongées. Le bevacizumab est un anticorps monoclonal qui empêche la croissance des vaisseaux sanguins. L'objectif principal est d’évaluer l'efficacité du bevacizumab associé à de l'olaparib et du durvalumab chez des patientes ayant un cancer épithélial de l'ovaire de stade avancé, en rechute. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes. Les patientes du 1er groupe ayant un cancer épithélial de l’ovaire résistant aux traitements à base de platines recevront du bevacizumab associé à du durvalumab au 1er jour de chaque cure de 3 semaines et de l'olaparib 2 fois par jour tous les jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patientes du 2e groupe ayant un cancer épithélial de l’ovaire sensible aux traitements à base de platines recevront une chimiothérapie équivalente à celle du 1e groupe. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude PemBOv : étude de phase 1 évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi du pembrolizumab en association avec du bévacizumab et de la doxorubicine liposomale pégylée, chez des patientes ayant cancer épithélial de l’ovaire résistant au platine. Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Il en existe plusieurs types, selon le type de cellules présentes à l’endroit où la tumeur prend naissance. Le cancer de l’ovaire peut envahir les tissus voisins et aussi développer des métastases dans d’autres parties du corps. Le traitement du cancer de l’ovaire repose en général sur la chirurgie et la chimiothérapie. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. Le bévacizumab est un anticorps dirigé contre la protéine qui contrôle la croissance des vaisseaux sanguins. Il permet de réduire la multiplication des cellules cancéreuses et prive les tissus cancéreux de nutriments et d’oxygène en limitant le développement de vaisseaux sanguins. La doxorubicine liposomale pégylée est un traitement qui permet d’inhiber la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du pembrolizumab associé au bévacizumab et à la doxorubicine liposomale pégylée chez des patientes ayant cancer épithélial de l’ovaire résistant à la chimiothérapie de platine. Les patientes seront réparties en 3 groupes. Les patientes du 1er groupe recevront du pembrolizumab associé à de la doxorubicine liposomale pégylée. Les doses de pembrolizumab et de doxorubicine liposomale pégylée seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patientes du 2ème groupe recevront du pembrolizumab associé à du bévacizumab. Les doses de pembrolizumab et de bévacizumab seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Après confirmation de l’innocuité des traitements des 2 groupes, un 3ème groupe est ouvert. Les patientes du 3ème groupe recevront du pembrolizumab associé à de la doxorubicine liposomale pégylée et du bévacizumab. Les doses de pembrolizumab, de doxorubicine liposomale pégylée et de bévacizumab seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement est répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patientes seront suivies pour une durée maximale de six mois après la fin du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions