Organes: Mélanomes cutanés
Aprea Therapeutics MAJ Il y a 5 ans

Étude EMERA : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité du médicament APR-246 en association avec le dabrafénib chez des patients ayant un mélanome cutané métastatique et/ou non résécable avec mutation BRAF V600 résistant à la combinaison dabrafénib/tramétinib. [essai clos aux inclusions] Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir des cellules appelées mélanocytes. Il représente 10 % des cas de cancers de la peau. Il s’agit du cancer de la peau le plus grave, du fait de sa forte tendance à évoluer vers des formes métastasiques. Le gène BRAF, impliqué dans la croissance des cellules, peut présenter des mutations dans certains types de cancers, comme par exemple la mutation BRAF V600 dans le cas du mélanome. Les traitements utilisant des inhibiteurs du gène BRAF ont considérablement changé les recommandations thérapeutiques pour le traitement du mélanome métastatique, offrant un taux de réponse élevé. Le dabrafénib est l’un des inhibiteurs du gène BRAF majoritairement prescrits en première intention pour le traitement du mélanome métastatique avec mutation BRAF V600. Le gène p53 contrôle diverses fonctions biologiques, comme l’arrêt du cycle cellulaire, la mort programmée et le vieillissement des cellules. Dans les cas de cancer humain, ces fonctions sont souvent inactivées. APR-246 est un ré-activateur du gène p53 qui a montré une efficacité anticancéreuse en association avec un inhibiteur de BRAF (dabrafénib ou vémurafénib) lors d’études précliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du médicament APR-246 en association avec le dabrafénib chez des patients ayant un mélanome cutané métastatique et/ou non résécable avec mutation BRAF V600 résistant à la combinaison dabrafénib/tramétinib. L’étude comprendra 2 parties : Les patients participants à la première partie recevront de l’APR246 une fois par semaine associé à du dabrafénib deux fois par jour lors de chaque cure de 4 semaines. La dose de l’APR246 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Le traitement sera répété pendant environ 4 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients participant à la partie 2 recevront de l’APR246 une fois par semaine à la dose recommandée établie lors de la partie 1, associé à du dabrafénib deux fois par jour lors de chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété pendant environ 4 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une biopsie sera effectuée chez tous les patients à l’entrée dans l’étude (avant le début du traitement) et après 4 semaines de traitement (en cas de réponse non métabolique) et une biopsie optionnelle sera effectuée en cas de progression de la maladie. Les patients seront suivis pendant 30 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai clos aux inclusions

Étude ILP+/-IPI : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité d’une perfusion isolée de membre (ILP) suivi d’un traitement par ipilimumab, par rapport à une ILP seule, chez des patients ayant des métastases en transit de mélanome des membres de stade IIIB and IIIC. [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une perfusion isolée de membre (ILP) suivi d’un traitement par ipilimumab, par rapport à une ILP seule, chez des patients ayant des métastases en transit de mélanome des membres de stade IIIB and IIIC. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une perfusion isolée de membre (ILP) associée à du melphalan, selon le protocole standard. Les patients non répondeurs ou ayant des lésions métastatiques volumineuses, recevront une perfusion isolée de membre (ILP) associée à du melphalan et à du TNF. Les patients du deuxième groupe recevront une perfusion isolée de membre (ILP) selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, suivi d’un traitement par ipilimumab administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Tous les patients seront revus tous les trois mois pendant cinq ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen radiologique (scanner et TEP-scan) réalisé tous les six mois. Par ailleurs les patients complèteront un questionnaire de qualité de vie, neuf mois après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
Nektar Therapeutics MAJ Il y a 5 ans

Étude PIVOT-02 : étude de phase 1-2 évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité du NKTR-214 en association avec du nivolumab et celles du NKTR-214 en association avec du nivolumab et de l'ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cas de cancers. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes, issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme le cancer des os. Le nivolumab est un anticorps agissant également sur le système immunitaire, induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. L’ipilimumab est un anticorps qui active le système immunitaire en ciblant CTLA-4, un récepteur qui inhibe le système immunitaire. Les lymphocytes T cytotoxiques peuvent reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Cependant, un mécanisme peut inhiber leur activité. L’ipilimumab désactive ce mécanisme inhibiteur et permet aux lymphocytes T cytotoxiques de lutter contre les cellules cancéreuses. Le NKTR-214 est un nouveau traitement à l’étude ciblant un autre récepteur appelé CD122. Il agit en favorisant la multiplication des lymphocytes T cytotoxiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité du NKTR-214 en association avec du nivolumab et celles du NKTR-214 en association avec du nivolumab et de l'ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées ou métastatiques. L’étude comprendra 4 parties : Lors de la première partie, les patients seront répartis en 5 groupes : Les patients du premier groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du NKTR-214 à faible dose toutes les 2 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du troisième groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 2 semaines, associé à du nivolumab à faible dose toutes les 2 semaines. Les patients du quatrième groupe recevront du NKTR-214 à dose intermédiaire toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines. Les patients du cinquième groupe recevront du NKTR-214 à forte dose toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines. Lors de la deuxième partie, les patients recevront du NKTR-214 associé à du nivolumab aux doses les mieux adaptées déterminées lors de la première partie. Lors de la troisième partie, les patients recevront du NKTR-214 toutes les 3 semaines, associé à du nivolumab toutes les 3 semaines et à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Pendant cette partie, les patients pourront recevoir du NKTR-214, du nivolumab et de l’ipilimumab à d’autres doses et fréquences. Lors de la quatrième partie, les patients recevront du NKTR-214 associé à du nivolumab et à de l’ipilimumab aux doses les mieux adaptées déterminées lors de la troisième partie. Les patients seront suivis pendant 90 jours après la fin du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions