Organes: Leucémies aiguës - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Etude Mylofrance 4 – ALFA140 : étude de phase 2-3, randomisée comparant le traitement par gemtuzumab ozogamicine (GO) en association avec la cytarabine au traitement standard par idarubicine en association avec la cytarabine chez des patients âgés de 65 ans à 80 ans et ayant une leucémie aiguë myéloïde de caryotype non défavorable. [essai clos aux inclusions] La leucémie aiguë myéloïde (LAM) est caractérisée par la présence de cellules tumorales anormales et immatures, appelées « blastes » qui envahissent la moelle osseuse. Celle-ci ne peut alors plus fonctionner correctement et assurer la production des cellules sanguines normales. Le traitement habituel de la LAM est une chimiothérapie administrée en 3 phases mais elle dépend de nombreux facteurs, notamment de l’âge et du sous-type de LAM. Malgré les avancées cliniques dans ce domaine chez les patients de moins de 60 ans, aucun nouveau médicament n’a été à ce jour enregistré pour le traitement des LAM du sujet âgé. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement par gemtuzumab ozogamicine (G0) avec de la cytarabine au traitement de référence chez des patients âgés de 65 à 80 ans et ayant une LAM. L’étude se déroulera en 3 phases de traitement : une phase d’induction, de rattrapage et de consolidation. Lors de la phase d’induction, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du GO par voie intraveineuse (IV) en 2h le 1er et le 4ème jour et de la cytarabine par voie IV en continue pendant la 1ère semaine de la cure. Les patients du deuxième groupe recevront de l’idarubicine par voie IV en 30 min du 1er au 3ème jour et de la cytarabine par voie IV en continue pendant la 1ère semaine de la cure. Lors de la phase de rattrapage, la réponse au traitement sera évaluée au plus tard après 1 mois et demi de traitement et les patients ayant une maladie réfractaire (c’est-à-dire résistante au traitement) pourront recevoir un traitement de rattrapage : Les patients du premier groupe recevront du GO par voie IV en 2h le 1er jour et de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour de la cure. Les patients du deuxième groupe recevront de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour de la cure. Les patients n’ayant pas obtenu de réponse complète ou partielle après 2 cures de traitement seront sortis de l’étude et traités selon le choix de l’investigateur. Lors de phase de consolidation, les patients en réponse complète ou partielle recevront 2 cures de consolidation : Les patients du premier groupe recevront une première cure de consolidation avec du GO par voie IV en 2h le 1er jour, de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour et une deuxième cure de consolidation 45 jours après avec de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème jour. Les patients du deuxième groupe recevront deux cures de consolidation espacées de 45 jours avec de la cytarabine par voie IV en 2h le 1er, 3ème et 5ème. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions
ImmunoGen, Inc MAJ Il y a 4 ans

Étude IMGN632 : étude de phase 1 randomisée évaluant la sécurité et l’efficacité de l’IMGN632 chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde CD123-positive ou d’autres hémopathies malignes CD123-positives récidivantes ou réfractaires. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs. On retrouve les leucémies, les lymphomes, etc. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Dans certains cas, on peut proposer un traitement avec greffe de cellules souches hématopoïétiques. Les nouvelles cellules souches produiront des cellules sanguines saines. Le CD123 est une partie du récepteur de l’interleukine 3 qui stimule le développement et la survie de cellules hématopoïétiques de la moelle osseuse. La surexpression du CD123 dans plusieurs hémopathies malignes d’origine myéloïde et lymphoïde, entraine la prolifération des cellules. Plusieurs traitements peuvent être envisagés selon le type d’hémopathie maligne et l’état du patient, notamment la chimiothérapie, la radiothérapie, la thérapie ciblée ou encore la greffe de cellules souches sanguines. L’IMGN632 est un anticorps ciblant CD123 associé à une molécule anticancéreuse. L’association des deux permet de cibler spécifiquement les cellules cancéreuses surexprimant CD123. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’IMGN632 chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde CD123-positive ou d’autres hémopathies malignes CD123-positives récidivantes ou réfractaires. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, la dose d’IMGN632 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2ème étape. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’IMGN632 à J1 de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété jusqu’à 10 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de l’IMGN632 au 1er, 4ème et 8ème jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété jusqu’à 10 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients recevront de l’IMGN632 à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété jusqu’à 10 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au 1er ,2ème ,8ème et 15ème jour de la 1ère cure, puis au 1er jour (ainsi qu’au 8ème et 15ème si besoin) de chaque cure et tous les 3 mois pour une évaluation de la maladie. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 7,5 mois après leur inclusion.

Essai ouvert aux inclusions
MacroGenics MAJ Il y a 4 ans

Étude MGD006-01 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée du MGD006 chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récurrente ou réfractaire, ou un syndrome myélodysplasique à risque intermédiaire 2 ou à haut risque. La leucémie myéloïde aiguë résulte des mutations acquises dans l’ADN de cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlable, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est plus susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. Les syndromes myélodysplasiques constituent un ensemble de maladies caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse. Les cellules sanguines immatures, appelées blastes, ne fonctionnent pas correctement et elles s’accumulent dans la moelle osseuse et le sang. Par conséquent, il y a moins de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes sains. Les syndromes myélodysplasiques sont considérés comme une forme de cancer et ils peuvent aussi évoluer en leucémie aiguë myéloblastique chez un tiers des patients. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose la plus adaptée d’une immunothérapie par du flotetuzumab (MGD006), chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récurrente ou réfractaire, ou un syndrome myélodysplasique à risque intermédiaire 2 ou à haut risque. Tous les patients recevront du flotetuzumab (MGD006). La dose de flotetuzumab (MGD006) sera augmentée tous les 3 patients afin de déterminer la dose la mieux tolérée. Après identification de la dose la mieux tolérée, les patients traités à cette dose ou à une dose plus faible et qui ont bénéficiés du flotetuzumab (MGD006), pourront continuer le traitement avec du flotetuzumab (MGD006). Pour cette deuxième cure et successives, les patients seront classés en deux groupes, un groupe pour les patients ayant une leucémie myéloïde aiguë et un autre pour les patients ayant un syndrome myélodysplasique. Les patients seront suivis pendant la durée de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CCTL019B2202 : étude de phase 2 non randomisée visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du CTL019 chez des patients pédiatriques ayant une leucémie lymphoblastique aiguë de la lignée B récurrente ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] Les leucémies aiguës lymphoblastiques représentent environ 80% des leucémies aiguës de l’enfant. Ce sont des proliférations malignes des cellules sanguines à un stade précoce de maturation appelées blastes lymphoïdes. Les trois quarts de ces leucémies sont des proliférations anormales lymphoïdes de cellules immatures de la lignée B. La thérapie CAR-T est produite pour chaque patient individuellement à partir de ses propres cellules. Pendant le traitement, les cellules T sont extraites du sang du patient et reprogrammées génétiquement pour avoir des cellules T capables de produire un récepteur d’antigènes CD19 chimérique qui va leur permettre de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses qui expriment le CD19 et les cellules B. Le CTL019 est la première thérapie immunocellulaire CAR-T en développement clinique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du CTL019 chez des patients pédiatriques ayant une leucémie lymphoblastique aiguë de la lignée B récurrente ou réfractaire. Tous les patients recevront une seule cure des cellules transduites autologues CTL019 (tisagenlecleucel) par voie intraveineuse. Les patients seront suivis pendant 5 ans après la perfusion de cellules CTL019.

Essai clos aux inclusions

Etude IntReALL SR 2010 : étude de phase 3 randomisée, compranant différents schémas de traitement chez des enfants ayant un risque standard de récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang, c'est-à-dire les cellules « mères » qui vont, par maturation, donner les différents types de cellules sanguines. Dans la LAL, on observe une surproduction de cellules sanguines immatures, nommées blastes. Bien que les traitements aient été améliorés ces dernières décennies, la rechute de LAL est une cause majeure de progression de la maladie chez l’enfant et l’adolescent. Plusieurs études cliniques menées par différents groupes de travail dont le groupe « International BFM Study Group » ont aboutis a un consensus sur 2 protocoles pour le traitement des récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) : les protocoles ALL-REZ BFM 2002 et ALL R3. L’objectif de cette étude est de comparer la survie sans progression des 2 protocoles de traitement et d’évaluer l’influence de l’épratuzumab en phase de consolidation. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe (ALL-REZ BFM 2002 protocole II-IDA) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole II-IDA. Après une phase d’induction de 4 semaines à base d’idarubicine, une évaluation de la maladie résiduelle (MRD) et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 2 mois: - Les patients du sous-groupe 1A recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine. - Les patients du sous-groupe 1B recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine et de l’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, tous les patients du premier groupe poursuivront le traitement selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine pendant 4 mois, soit 5 cures de 3 semaines chacune. A la fin de la première cure (15eme semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients du premier groupe entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans, ainsi que 6 chimiothérapies intrathécales (IT) mensuelle pendant les 6 premiers mois. Les patients avec des récidives du système nerveux central recevront un comprimé de méthotrexate et bénéficieront d’une irradiation cérébrale à 18 Gy la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT. Les patients du deuxième groupe (ALL R3) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole ALL R3. Après une phase d’induction de 5 semaines à base de mitoxantrone, une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 9 semaines: - Les patients du sous-groupe 2A recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone. - Les patients du sous-groupe 2B recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone et d’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, les patients du deuxième groupe poursuivront le traitement selon le protocole ALL R3 pour 2 cures de 2 mois chacune, soit 4 mois. Au début de la 1ère cure (15ème semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans et une chimiothérapie composée de vincristine et dexaméthasone IT 4 fois par semaine. Les patients avec des récidives du système nerveux central reçoivent un comprimé de méthotrexate et bénéficient d’une irradiation cérébrale la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions