Organes: Leucémies aiguës - Pays: France
Astex Pharmaceuticals MAJ Il y a 5 ans

Étude SGI-110-12 : étude d'extension de phase 2 chez les patients ayant précédemment participé à une étude évaluant la guadecitabine. [essai clos aux inclusions] Les syndromes myélodysplasiques sont des maladies de la moelle osseuse. Normalement, la moelle osseuse produit trois sortes de cellules sanguines : les globules rouges ou hématies, les globules blancs ou leucocytes, et les plaquettes. La moelle osseuse des patients ayant un syndrome myélodysplasique fonctionne de façon anormale, et ne peut plus produire suffisamment de cellules sanguines normales. La leucémie aiguë myéloblastique est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. Il y a une surproduction de cellules blastiques qui se développent anormalement et ne deviennent pas des cellules sanguines matures. Avec le temps, les cellules blastiques prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. La chimiothérapie le plus souvent employée pour traiter les syndromes myélodysplasiques est la cytarabine. On peut l'associer à de l’idarubicine. La guadecitabine inhibe une enzyme, l'ADN méthyltransférase, provoquant une réactivation des gènes suppresseurs de tumeur, une induction de la différenciation cellulaire ou une sénescence cellulaire suivie d'une mort cellulaire programmée. L’objectif de cette étude est d’étendre l’utilisation de la guadecitabine à des patients ayant précédemment participé à une étude évaluant la guadecitabine Les patients recevront de la guadecitabine à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de la dernière cure ou à une dose différente, selon les directives d'ajustement de dose des protocoles d'étude préalable. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au 1er et au 5e jours à chaque cure de 28 Jours. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions

Étude LGL : étude de phase 2, randomisée, évaluant l’efficacité de 2 traitements immunosuppresseurs, le méthotrexate et le cyclophosphamide, chez des patients ayant une leucémie à grand lymphocytes à grains. La leucémie à grands lymphocytes à grains (LGL) est un type de leucémie chronique qui affecte les globules blancs du sang appelés « lymphocytes ». Il en existe 2 types : la leucémie LGL-T qui se développe à partir de lignée de cellules T et la leucémie LGL-NK qui prend naissance dans les cellules NK. Dans les 2 cas, ce sont des cellules faisant parties du système immunitaire de l’organisme. La prise en charge de ces pathologies rares repose sur l’utilisation d’immunosuppresseurs, qui sont des médicaments réduisant ou bloquant l’activité du système immunitaire. Le méthotrexate, le cyclophosphamide ou la ciclosporine A sont principalement utilisés mais aucune preuve de supériorité de ces traitements les uns par rapport aux autres n’a été démontrée. L’objectif de cette étude est de comparer le méthotrexate et le cyclophosphamide en traitement de 1ère ligne, puis de comparer l’un ou l’autre à la ciclosporine A en traitement de 2ème ligne chez les patients qui n’auraient pas répondus au traitement de 1ère ligne. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe (groupe méthotrexate) recevront du méthotrexate par voie orale 1 fois par semaine en 2 prises. Les patients du 2ème groupe (groupe cyclophosphamide) recevront du cyclophosphamide par voie orale tous les jours en 1 prise. Lors de 2ème étape : 2 sous études seront conduites sur 2 groupes : Dans la 1ère sous étude, les patients issus du « groupe méthotrexate » seront classés en répondeurs/non répondeurs au méthotrexate : - Les répondeurs au méthotrexate continueront ce traitement. - Les non répondeurs au méthotrexate à 4 mois seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes et recevront soit du cyclophosphamide soit de la ciclosporine A tous les jours par voie orale. Dans le 2ème sous étude, les patients issus du « groupe cyclophosphamide » seront classés en répondeurs/non répondeurs au cyclophosphamide : - Les répondeurs au cyclophosphamide continueront ce traitement. - Les non répondeurs au cyclophosphamide à 4 mois seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes et recevront soit du méthotrexate soit de la ciclosporine A tous les jours par voie orale. Le traitement sera continué pendant 1 an sauf en cas de non réponse à 8 mois, dans ce cas le traitement sera arrêté.

Essai ouvert aux inclusions
Millennium Pharmaceuticals MAJ Il y a 6 ans

Étude C16021 : étude de phase 3 randomisée comparant la thérapie d’entretien par ixazomib oral au placebo après une thérapie initiale chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué non traité par greffe de cellules souches. Le myélome multiple est une maladie maligne touchant les plasmocytes de la moelle osseuse, qui font partie des globules blancs assurant la défense contre les infections. Si un type malin de plasmocytes se multiplie, les plasmocytes sains qui produisent les protéines immunitaires sont inhibés et donc les défenses sont affaiblies. Les cellules myélomateuses peuvent se développer sous la forme de tumeurs, qui peuvent affecter aussi les os environnants et les tissus mous. La greffe de cellules souches n’est réalisée que chez des patients jeunes alors que le myélome multiple apparait chez des patients de moyenne d’âge de 60 à65 ans. Par conséquent, il y a un besoin de trouver d’autres alternatives pour améliorer l’espérance de vie et les chances de guérison de ces patients. L’objectif de cette étude est de comparer la thérapie d’entretien par ixazomib oral au placebo après une thérapie initiale chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué non traité par greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’ixazomib par voie orale une fois par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 26 cures. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo selon les mêmes modalités que l’ixazomib dans le premier groupe. Les patients auront 28 visites de suivi pendant la durée du traitement et après la fin du traitement toutes les 4 semaines jusqu’à l’initiation d’une nouvelle ligne de traitement. Les patients seront aussi contactés par téléphone toutes les 12 semaines pour le suivi de leur évolution.

Essai ouvert aux inclusions
Daiichi Sankyo Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude QuANTUM First : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du quizartinib au placebo administré en association à une chimiothérapie d’induction et une chimiothérapie de consolidation puis le quizartinib ou le placebo administré comme thérapie d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë de nouveau diagnostic avec des duplications internes en tandem de FLT3. La leucémie myéloïde aiguë résulte des mutations acquises dans l’ADN de cellule de la moelle osseuse en développement. Cette cellule devient leucémique et se multiplie de façon incontrôlable, donnant naissance à des cellules que ne fonctionnent pas normalement. La leucémie myéloïde aiguë peut survenir à tout âge mais elle est plus susceptible de se développer chez les adultes de plus de 60 ans ; c’est le type de leucémie aiguë le plus courant chez les adultes. L’altération génétique par des duplications internes en tandem de FLT3 (FLT3-IDT) est considérée comme un biomarqueur de la leucémie myéloïde aiguë associé à un risque plus élevée de rechute de la maladie. Le quizartinib est une chimiothérapie du groupe des inhibiteurs de tyrosine kinase spécifiquement dirigée contre les cancers positifs pour les mutations FLT3-IDT qui a montré des résultats prometteurs de rémission dans des études précédentes. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du quizartinib au placebo administré en association à une chimiothérapie d’induction et une chimiothérapie de consolidation puis le quizartinib ou le placebo administré comme thérapie d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë de nouveau diagnostic avec des duplications internes en tandem de FLT3. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie d’induction de 2 cures avec de la cytarabine et de la daunorubicine ou de l’idarubicine suivie par du quizartinib . Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de consolidation de 4 cures avec de la cytarabine suivie par du quizartinib et/ou une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Par la suite, les patients recevront une thérapie d’entretien de 12 cures avec du quizartinib PO. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie d’induction de 2 cures avec de la cytarabine et de la daunorubicine ou de l’idarubicine suivie par un placebo. Les patients recevront ensuite une chimiothérapie de consolidation de 4 cures avec de la cytarabine suivie par un placebo et/ou une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Par la suite, les patients recevront une thérapie d’entretien de 12 cures par un placebo. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude IntReALL SR 2010 : étude de phase 3 randomisée, compranant différents schémas de traitement chez des enfants ayant un risque standard de récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang, c'est-à-dire les cellules « mères » qui vont, par maturation, donner les différents types de cellules sanguines. Dans la LAL, on observe une surproduction de cellules sanguines immatures, nommées blastes. Bien que les traitements aient été améliorés ces dernières décennies, la rechute de LAL est une cause majeure de progression de la maladie chez l’enfant et l’adolescent. Plusieurs études cliniques menées par différents groupes de travail dont le groupe « International BFM Study Group » ont aboutis a un consensus sur 2 protocoles pour le traitement des récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) : les protocoles ALL-REZ BFM 2002 et ALL R3. L’objectif de cette étude est de comparer la survie sans progression des 2 protocoles de traitement et d’évaluer l’influence de l’épratuzumab en phase de consolidation. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe (ALL-REZ BFM 2002 protocole II-IDA) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole II-IDA. Après une phase d’induction de 4 semaines à base d’idarubicine, une évaluation de la maladie résiduelle (MRD) et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 2 mois: - Les patients du sous-groupe 1A recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine. - Les patients du sous-groupe 1B recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine et de l’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, tous les patients du premier groupe poursuivront le traitement selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine pendant 4 mois, soit 5 cures de 3 semaines chacune. A la fin de la première cure (15eme semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients du premier groupe entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans, ainsi que 6 chimiothérapies intrathécales (IT) mensuelle pendant les 6 premiers mois. Les patients avec des récidives du système nerveux central recevront un comprimé de méthotrexate et bénéficieront d’une irradiation cérébrale à 18 Gy la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT. Les patients du deuxième groupe (ALL R3) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole ALL R3. Après une phase d’induction de 5 semaines à base de mitoxantrone, une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 9 semaines: - Les patients du sous-groupe 2A recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone. - Les patients du sous-groupe 2B recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone et d’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, les patients du deuxième groupe poursuivront le traitement selon le protocole ALL R3 pour 2 cures de 2 mois chacune, soit 4 mois. Au début de la 1ère cure (15ème semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans et une chimiothérapie composée de vincristine et dexaméthasone IT 4 fois par semaine. Les patients avec des récidives du système nerveux central reçoivent un comprimé de méthotrexate et bénéficient d’une irradiation cérébrale la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT.

Essai ouvert aux inclusions