Organes: Col de l'utérus
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions

Etude Xac03 : étude évaluant la définition de la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et l’analyse des différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression. [essai en attente d'ouverture] L’infection par Papillomavirus Humain de haut risque (HR-HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus. Des études récentes montrent que les cancers liés à une infection à HR-HPV sont associés à un état d’immunosuppression et à l’absence de réponse des cellules T. Ces mécanismes favorisent l’évolution vers un cancer et la progression de celui-ci. L’objectif de cette étude est de définir la signature immunosuppressive des cancers du col de l’utérus et d’analyser les différents mécanismes impliqués dans cette immunosuppression à partir d’échantillons biologiques. Les résultats obtenus devraient permettre l’identification de nouveaux marqueurs pronostiques et ou de nouvelles cibles thérapeutiques pour la prise en charge des patientes ayant un cancer du col de l’utérus. A l’occasion du prélèvement ganglionnaire laparoscopique et/ou l’examen sous anesthésie générale réalisé dans le cadre du bilan d’évaluation pré-thérapeutique initial, les patientes auront deux prélèvements cervicaux à l’anse diathermique. Dans le même temps, les patientes auront un prélèvement sanguin. Les patientes seront revues selon le rythme habituel classiquement recommandé dans le cadre du suivi post-thérapeutique d’un cancer du col avec un suivi clinique régulier et une réévaluation régulière par imagerie abdomino-pelvienne. Les patientes seront suivies pendant 5 ans et auront une visite à 2, 3 et 5 ans.

Essai en attente
Agenus MAJ Il y a 5 ans

Étude C-700-01 : étude de phase 1 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité de AGEN2034 chez des patients ayant des tumeurs solides métastatiques ou localement avancées ou un cancer du col de l’utérus. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). L’AGEN2034 est un agent d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité de AGEN2034 chez des patients ayant des tumeurs solides métastatiques ou localement avancées ou un cancer du col de l’utérus. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape, les patients recevront de l’AGEN2034. La dose de l’AGEN2034 sera régulièrement augmentée par groupes de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à détermination de la dose recommandée pour l’étape 2, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Lors de la deuxième étape, les patients recevront de l’AGEN2034 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape pendant 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Etude GYNEQOL : étude de faisabilité visant à évaluer la qualité de vie relative à la santé chez des patientes ayant un cancer gynécologique. Le cancer gynécologique peut toucher différentes partie du corps de la femme au niveau pelvien : le col de l’utérus, le corps utérin, les ovaires, les trompes, le vagin… Il s’agit de cancer relativement fréquent et qui nécessite souvent une intervention chirurgicale en première intention. Le cancer lui-même ainsi que ses traitements peuvent affecter la qualité de vie des patientes de façon importante. La qualité de vie des patients est appréciée en règle générale à l’aide de questionnaires validés scientifiquement et qui portent sur les dimensions symptomatiques, physiques, psychiques et émotionnelles, sociales etc… Jusqu’ici en cancérologie, la qualité de vie a été utilisée principalement dans le cadre d’études cliniques. Les données fournissent des indications aux médecins sur la prise en charge à choisir. Les différentes études ont montré une amélioration de la communication entre le patient et son médecin, l’amélioration de la satisfaction des soins perçue par le patient, l’amélioration de la qualité de vie et de la survie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la qualité de vie chez des patientes ayant un cancer gynécologique. Pour les patientes ayant une intervention chirurgicale, l’hospitalisation aura lieu 3 semaines après l’annonce du diagnostic, le délai sera moindre pour la mise en place des autres stratégies (chimiothérapie, radiothérapie…). Les patientes répondront à des questionnaires de qualité de vie et de satisfaction des soins sur un support électronique (pour les patientes ne souhaitant pas utiliser cet outil, le recueil sera fait classiquement sur papier). Les patientes seront suivies 3 semaines après leur traitement (que ce soit pour une intervention chirurgicale seule ou associée à une chimiothérapie et/ou radiothérapie) puis à 3 mois et tous les 3 mois pendant 1 an et demi. Les patientes répondront à des questionnaires de qualité de vie durant leur suivi. A 6 mois, un questionnaire sur l’activité sexuelle sera administré.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NANOCOL : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité et la tolérance des nanoparticules à base de gadolinium AGuIX en association à la radiochimiothérapie et à la curiethérapie chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancer du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement se fait par une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou associées. Selon les études précliniques antérieures, l’utilisation des nanoparticules à base de gadolinium permettrait d’avoir une meilleure précision en imagerie par résonance magnétique et une meilleure efficacité en radiothérapie clinique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance des nanoparticules à base de gadolinium AGuIX en association à la radiochimiothérapie et à la curiethérapie chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Tous les patientes recevront une radiothérapie externe de la région pelvienne en 5 semaines avec des compléments de dose en cas d’atteinte ganglionnaire macroscopique. Les patientes reçoivent aussi une curiethérapie utérovaginale dans les 14 jours après la radiothérapie externe et une chimiothérapie concomitante à base de cisplatine par voie intraveineuse (IV) une fois par semaine pendant 5 cures. Les patientes recevront aussi les nanoparticules AguIX en IV en escalade de dose le premier jour de la radiothérapie puis 10 jours après puis elles recevront une troisième injection au moment de la curiethérapie. Les patientes auront une imagerie par résonance magnétique avant la première et la deuxième injection puis 4h après chacune des 3 injections. Les patientes recevront une hydratation en IV pendant la curiethérapie pour optimiser l’élimination urinaire des AGuIX. Les patientes seront suivies pendant 2 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NiCOL : étude de phase 1 évaluant l’association d’une immunothérapie, le nivolumab, à une radiothérapie et à une chimiothérapie standard suivie par le nivolumab seul pendant 6 mois, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le col de l’utérus se trouve à la partie inférieure de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne qui prend naissance au niveau de ces cellules. Il existe plusieurs stades de cancer, classés en fonction de la taille et de l’étendue de la tumeur. Différents types de traitements sont proposés aujourd’hui en fonction de l’avancement du cancer : chimiothérapie (médicaments s’attaquant aux cellules cancéreuses), immunothérapie (traitement stimulant les défenses immunitaires), radiothérapie (rayonnements détruisant les cellules cancéreuses), intervention chirurgicale… Jusqu’à présent, dans des études cliniques, un ou deux types de traitement en association étaient testés, dans cette étude, on teste les 3 types de thérapie : l’immunothérapie, la radiothérapie et la chimiothérapie (radio-chimiothérapie). L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant le nivolumab et la radio-chimiothérapie. Un prélèvement tumoral et une évaluation radiologique seront effectués avant le début du traitement. Pendant 5 semaines, les patientes recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines, du cisplatine par voie IV une fois par semaine et une radiothérapie pelvienne. Une évaluation radiologique sera effectuée à la fin de la radio-chimiothérapie et le traitement par nivolumab sera poursuivi pendant 6 mois. Entre la 14ème et la 16ème semaine, une nouvelle évaluation radiologique sera réalisée et un prélèvement tumoral sera optionnel. Les patientes seront suivies toutes les 2 semaines pendant 6 mois depuis l’inclusion puis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de progression, une évaluation radiologique sera effectuée et un prélèvement tumoral sera optionnel.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CirCA HPV : étude prospective évaluant les caractéristiques intrinsèques de la détection de l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage de rechute dans les 6 mois suivant le test chez des patients en cours de suivi ayant été traités curativement pour un cancer pelvien HPV-induit. Les cancers pelviens ou gynécologiques regroupent les tumeurs de l'appareil génital féminin ou masculin et du canal anal. La plupart de ces cancers est due à l’intégration dans l’ADN des cellules cancéreuses de certains virus appelés papillomavirus (HPV). Lorsqu’une tumeur est présente, des morceaux d’ADN issus des cellules de cette tumeur sont transportés dans tout l’organisme par la circulation sanguine. C’est ce que l’on appelle l’ADN tumoral circulant (ADNtc). Prélevable à l’aide d’une prise de sang, cet ADNtc peut apporter de nombreuses informations, par exemple sur la nature du cancer, son évolution, sa réponse à un traitement. Un test de dépistage basé sur la détection de l’ADNtc pourrait améliorer la qualité du suivi pour les patients ayant un cancer pelvien lié au virus HPV. L’objectif de cette étude est d’évaluer la fiabilité d’un test visant à détecter l’ADN tumoral circulant plasmatique comme test de dépistage d’une rechute chez des patients ayant un cancer pelvien induit par le papillomavirus humain. Une détection d’ADN tumoral circulant sera effectuée pour tous les patients participant à l’étude à chaque visite à l’hôpital pendant 2 ans et demi en l’absence de progression de la maladie. À chaque visite, des résultats cliniques, biologiques et le cas échéant radiologiques et anatomo-pathologiques seront recueillis de manière prospective. Après la période de suivi de 2 ans et demi, les patients sans progression de la maladie seront suivis pendant 6 mois supplémentaires pour recueillir les informations concernant l’apparition d’une progression de la maladie éventuelle qui surviendrait après leur dernier prélèvement.

Essai ouvert aux inclusions

Étude AtezoLACC : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard en association avec de l’atézolizumab par rapport à une chimiothérapie standard seule, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Le cancer du col de l’utérus a touché en France 3 028 femmes en 2012. Le principal facteur de risque est l’infection par le papillomavirus humain (HPV) transmis par voie sexuelle. Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules du col de l’utérus mais il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Le carcinome épidermoïde et l’adénocarcinome sont les deux types de cancers du col de l’utérus les plus fréquents. Le traitement comprend une chirurgie, une radiothérapie externe, une curiethérapie et/ou une chimiothérapie, utilisées seules ou en association. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’atézolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est comparant l’efficacité d’une chimiothérapie standard associé à l’atézolizumab par rapport au traitement par chimiothérapie standard, chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie pendant 5 semaines, associée à une chimiothérapie par cisplatine une fois par semaine pendant 5 cures. Les patients recevront également une brachythérapie utérovaginale à la 7e semaine. Les patientes du 2ème groupe recevront le même traitement que les patients du 1er groupe associé à de l’atézolizumab toutes les trois semaines avec un délai d’une semaine par rapport à la radiothérapie. Le traitement avec l’atézolizumab est répété 20 fois jusqu’à la 57e semaine. Les patientes seront suivies tous les trois mois pendant les deux premières années puis tous les six mois pour une période indéterminée.

Essai ouvert aux inclusions