Organes: Côlon seul

Étude CLIMAT-PRODIGE 30 : étude de phase 3, randomisée, évaluant l’intérêt de la colectomie première chez des patients ayant un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables d’emblée. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la colectomie première, chez des patients ayant un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables d’emblée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe bénéficieront d’une colectomie par laparotomie ou par laparoscopie dans les trente jours qui suivent la répartition des patients. Les patients recevront un traitement par chimiothérapie et/ou biothérapie, selon le choix du médecin, dans les trente jours qui suivent la chirurgie. Les patients recevront un traitement par chimiothérapie et/ou biothérapie, selon le choix du médecin, dans les trente jours qui suivent la répartition des patients. Dans les deux groupes de patients, la résection chirurgicale curative des métastases (et de la tumeur primitive dans le deuxième groupe) peut être décidée dès que la maladie est considérée comme résécable. Les patients seront revus tous les trois mois pendant deux ans puis tous les six mois pendant trois ans. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique et un examen radiologique (scanner ou IRM) et un questionnaire de qualité de vie. Dans le cadre d’une étude ancillaire, des prélèvements fécaux, sanguins et urinaires seront réalisés à l’inclusion et après 3 cures de chimiothérapie, afin de pouvoir caractériser les bactéries coliques et leur fonction.

Essai clos aux inclusions

Étude BLU-667-1101 : étude de phase 1 évaluant la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le gène RET permet la synthèse de la protéine RET, impliquée dans la régulation de la prolifération cellulaire. Certaines mutations qui affectent ce gène peuvent mener à une prolifération cellulaire incontrôlée et à la formation de cancers. Les mutations de ce gène sont impliquées dans le développement de plusieurs cancers dont le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et le cancer médullaire de la thyroïde (MTC). Le BLU-667 est un nouveau produit à l’étude qui pourrait avoir une activité anticancéreuse en ciblant les formes anormales de la protéine RET. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BLU-667 chez des patients ayant un cancer de la thyroïde, un cancer des poumons non à petites cellules ou d’autres cancers solides avancés avec altération du gène RET. L’étude se déroulera en deux parties : Lors de la première partie, les patients recevront du BLU-667 à une dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Lors de la deuxième partie, les patients recevront du BLU-667 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie. Le traitement des parties 1 et 2 sera répété lors de chaque cure de 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 6 ans

Etude ASPIK French : étude randomisée de phase 3 comparant la prise d’aspirine à un placebo chez des patients opérés d’un adénocarcinome du colon de stade 3 ou de stade 2 à haut risque de récidive avec mutation PI3K. Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi du colon, organe du tube digestif. Il existe différents stades (de 0 à 4) en fonction de l’envahissement des cellules cancéreuses et leurs propagations. Le traitement de référence du cancer du côlon de stade 3 associe l’intervention chirurgicale qui consiste à retirer les parties cancéreuses et la chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Malgré ce traitement, le risque de récidive reste relativement important, ce qui signifie que le cancer réapparait à la suite du traitement. Certaines voies de signalisation (comme la voie PI3K) sont impliquées dans le développement de pathologies et notamment de cancer et elles peuvent être surexprimées dans certains cancers. Des études cliniques ont démontré un l’intérêt de l’utilisation de l’aspirine à faible dose qui aurait un effet protecteur majeur sur le risque de récidive. Ces études ont cependant un niveau de preuve insuffisant pour pouvoir affirmer son intérêt à ce jour. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’aspirine sur le risque de récidive après une intervention chirurgicale chez des patients ayant un cancer du côlon et porteur d’une mutation PI3K. Suite à leur intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront 1 comprimé d’aspirine quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront 1 comprimé de placebo quotidiennement. Dans les 2 groupes, le traitement sera démarré dans les 3 mois après l’intervention chirurgicale et sera poursuivi pendant 3 ans. Après la chirurgie, la décision de démarrer une chimiothérapie ou non au patient sera laissée à l’appréciation des médecins. Les patients seront suivis avec un examen clinique, des prélèvements sanguins, un bilan d’imagerie hépatique tous les 3 mois les 3 premières années puis tous les 6 mois les 2 années suivantes. Un scanner thoracique sera effectué tous les ans pendant 5 ans et une coloscopie à 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 5 ans

Etude ASPIK French : étude randomisée de phase 3 comparant la prise d’aspirine à un placebo chez des patients opérés d’un adénocarcinome du colon de stade 3 ou de stade 2 à haut risque de récidive avec mutation PI3K. [essai clos aux inclusions] Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi du colon, organe du tube digestif. Il existe différents stades (de 0 à 4) en fonction de l’envahissement des cellules cancéreuses et leurs propagations. Le traitement de référence du cancer du côlon de stade 3 associe l’intervention chirurgicale qui consiste à retirer les parties cancéreuses et la chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Malgré ce traitement, le risque de récidive reste relativement important, ce qui signifie que le cancer réapparait à la suite du traitement. Certaines voies de signalisation (comme la voie PI3K) sont impliquées dans le développement de pathologies et notamment de cancer et elles peuvent être surexprimées dans certains cancers. Des études cliniques ont démontré un l’intérêt de l’utilisation de l’aspirine à faible dose qui aurait un effet protecteur majeur sur le risque de récidive. Ces études ont cependant un niveau de preuve insuffisant pour pouvoir affirmer son intérêt à ce jour. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’aspirine sur le risque de récidive après une intervention chirurgicale chez des patients ayant un cancer du côlon et porteur d’une mutation PI3K. Suite à leur intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront 1 comprimé d’aspirine quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront 1 comprimé de placebo quotidiennement. Dans les 2 groupes, le traitement sera démarré dans les 3 mois après l’intervention chirurgicale et sera poursuivi pendant 3 ans. Après la chirurgie, la décision de démarrer une chimiothérapie ou non au patient sera laissée à l’appréciation des médecins. Les patients seront suivis avec un examen clinique, des prélèvements sanguins, un bilan d’imagerie hépatique tous les 3 mois les 3 premières années puis tous les 6 mois les 2 années suivantes. Un scanner thoracique sera effectué tous les ans pendant 5 ans et une coloscopie à 3 ans.

Essai clos aux inclusions

FFCD PETACC 8 PRODIGE 1: Essai de phase 3 randomisé évaluant l'efficacité de l'adjonction du cétuximab à une chimiothérapie de type FOLFOX 4 après résection complète de la tumeur primitive, chez des patients ayant un cancer du côlon de stade III. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité et la tolérance de l'association d'un anticorps monoclonal - le cétuximab (Erbitux®) ciblant le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGF-R) - à une polychimiothérapie classique. Depuis le 17 juin 2008, seuls les patients ne présentant pas de mutation sur un gène spécifique (gène K-Ras) seront incluables. Une recherche de mutation de ce même gène sera donc faite chez tout nouveau patient. Dans les 2 à 8 semaines après l'ablation totale de la tumeur, les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes de traitement, et une analyse génétique sera réalisée. Dans le premier groupe les patients recevront, 1 mois après la chirurgie, le premier jour une perfusion de 120 min d'oxaliplatine et de leucovorine suivie de 5-fluorouracile administré en injection rapide puis en perfusion continue de 22 h. Le même traitement mais sans l'oxaliplatine est répété le lendemain. La chimiothérapie sera administrée toutes les 2 semaines jusqu'à 12 cures. Dans le deuxième groupe les patients recevront, 1 mois après la chirurgie, la même chimiothérapie que dans le premier groupe associée à du cétuximab administré en perfusion (de 120 min la première semaine puis de 60 min les semaines suivantes), une fois par semaine pendant 24 semaines. Après la fin du traitement les patients seront revus au moins tous les 6 mois, et ce au moins pendant 7 ans après la chirurgie.

Essai clos aux inclusions