Organes: Côlon ou Rectum (colorectal)
Merck KGaA MAJ Il y a 4 ans

Étude COMBO : étude de phase 1b évaluant la sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique de l’avélumab en association avec du NHS-IL12 chez des patients ayant des tumeurs solides localement avancées non résécables ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules du tissu conjonctif (exemple : cancer des os). L’avélumab agit en empêchant la liaison des cellules tumorales aux cellules immunitaires. Bloquer cette interaction aide le système à attaquer les tumeurs afin de ralentir ou arrêter la croissance tumorale. À son tour, le NHS-IL12 agit en stimulant le système immunitaire de l'hôte pour qu'il déclenche une réponse immunitaire contre les cellules tumorales, inhibant ainsi la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique de l’avélumab associé à du NHS-IL12 chez des patients ayant des tumeurs solides localement avancées non résécables ou métastatiques. L’étude de déroulera en 2 étapes : Durant la première étape, les patients recevront de l’avélumab toutes les 2 semaines associé à du NHS-IL12 toutes les 4 semaines. La dose du NHS-IL12 sera régulièrement augmentée par groupes de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, les patients recevront de l’avélumab toutes les 2 semaines associé à du NHS-IL12 toutes les 4 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 8 semaines pour une évaluation radiologique de la maladie pendant les 6 premiers mois de l’étude puis tous les 6 mois jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CL1-95005-001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du S 95005 en association à l’oxaliplatine etau bévacizumab ou au nivolumab. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait généralement par une chirurgie si c’est possible et/ou par un traitement avec une combinaison de chimiothérapies ou une biothérapie. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de la trifluridine en association à l’oxaliplatine et aubévacizumab ou au nivolumab. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la première partie, les patients recevront de la trifluridine en association avec de l’oxaliplatine jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. La dose de trifluridine sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie Lors de la deuxième partie, les patients recevront de la trifluridine à la dose la mieux adéptée, déterminée lors de la première partie, en association avec de l’oxaliplatine et du bévacizumab ou du nivolumab jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. Les patients seront suivis pendant 9 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude High Light : étude de phase 2 randomisée non-comparative multicentrique évaluant l’efficacité et la tolérance de 2 stratégies thérapeutiques combinant le bévacizumab à la chimiothérapie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable et non pré-traité. [essai clos aux inclusions] Mondialement, le cancer colorectal métastatique est le troisième cancer le plus commun chez les hommes et le deuxième chez les femmes. Le cancer colorectal touche le colon (gros intestin) et le rectum. Il se développe généralement très lentement, sur une période de 5 à 10 ans, avant de s’étendre à d’autres parties du corps. La multiplicité des armes thérapeutiques et leurs modes d’action très différents permettent aujourd’hui d’envisager des stratégies innovantes de prise en charge du cancer colorectal métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de deux stratégies de traitement combinant le bévacizumab à la chimiothérapie d’escalade ou de désescalade chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable et non pré-traité. Les patients sont repartis de façons aléatoires en 2 groupes. Les patients du premier groupe dit « d’escalade » recevront une première chimiothérapie à base de LV5FU2 (ou capécitabine) + bévacizumab. Après la première progression, ils recevront une 2ème chimiothérapie par FOLFIRI + bévacizumab. Après la 2ème progression, ils recevront une 3ème chimiothérapie par FOLFOX + bévacizumab. Si la progression se produit au cours de la 3ème chimiothérapie ou si la 3ème chimiothérapie ne peut être administrée, les patients seront traités selon le choix de l’investigateur. Les patients du deuxième groupe dit « de désescalade » recevront 4 cures de FOLFOXIRI modifié + bévacizumab puis 4 cures de FOLFIRI + bévacizumab puis un traitement d’entretien avec capécitabine et bévacizumab jusqu’à progression. Après la 1ère progression, les patients recevront le traitement par 4 cures de FOLFOXIRI modifié + bévacizumab puis 4 cures de FOLFIRI + bévacizumab puis le traitement d’entretien avec capécitabine et bévacizumab jusqu’à progression. Les patients seront traités jusqu’à toxicité inacceptable, échec de la stratégie tel que défini dans le critère principal ou refus du patient ou décision de l’investigateur.

Essai clos aux inclusions

Étude PIPOX : étude de phase 1-2 visant à déterminer la dose maximale tolérée, la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire de l’oxaliplatine selon une approche laparoscopique de chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée en aérosol chez des patients ayant des métastases péritonéales non-résécables des cancers digestifs (estomac, intestin grêle et colorectal). Les cancers digestifs peuvent avoir une origine sur tout le tube digestif (oesophage, estomac, intestin grêle, côlon-rectum ou anus) ainsi que dans le foie, le pancréas ou les voies biliaires. La survie des patients ayant des carcinoses péritonéales d’origine gastrique, colorectal ou de l’intestin grêle a été améliorée par une chirurgie associée à une chimiohyperthermie intrapéritonéale mais cette stratégie présente un haut risque de morbi-mortalité. D’autres patients reçoivent des chimiothérapies ou des thérapies ciblées souvent en intention palliative. Par conséquent, il est nécessaire de trouver une alternative de traitement efficace et qui entraîne moins de risques pour les patients. Il existe une nouvelle approche pour délivrer des médicaments sous coelioscopie appelée chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée en aérosol. Ce système permet de délivrer des concentrations de médicaments cytotoxiques plus élevées, ce qui permettrait d’augmenter l’efficacité du traitement. L’oxaliplatine est utilisable en aérosol et par voie intrapéritonéale et il est efficace dans les cancers digestifs (colorectaux, gastriques et de l’intestin grêle), donc il constitue le candidat idéal pour être délivré avec ce nouveau système. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée, la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire de l’oxaliplatine via une approche laparoscopique de chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée en aérosol chez des patients ayant des métastases péritonéales non-résécables des cancers digestifs (estomac, grêle et colorectal). Dans la 1ère partie de l’étude, les patients recevront de l’oxaliplatine par voie intrapéritonéale (IP) en escalade de dose. La dose d’aoxaliplatine sera progressivement augmentée par groupe de patients pour déterminer la dose la mieux adpatée à administrer. Dans la 2ème partie de l’étude, les patients recevront de l’oxaliplatine en IP à la dose recommandée pour la phase 2 établie lors de la phase 1 pendant 2 à 5 cures avec un intervalle de 4 à 6 semaines. Entre les cures, les patients recevront une chimiothérapie systémique à base de 5-fluorouracile et de leucovorine. Les patients seront suivis pendant 2 ans après la fin du traitement.

Essai ouvert aux inclusions