Organes: Côlon ou Rectum (colorectal) - Spécialités: Thérapies Ciblées

NEXIRI 2 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité de l’association du sorafénib et de l’irinotécan, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation de KRAS. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant une chimiothérapie par irinotécan à du sorafénib (Nexavar ®), chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation de KRAS. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une perfusion d’irinotécan toutes les deux semaines, associée à des comprimés de sorafénib deux fois par jour. La dose d'irinotécan administrée sera augmentée lors des trois premières cures, le traitement sera ensuite poursuivi en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront seulement une perfusion d’irinotécan selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Les patients du troisième groupe recevront seulement des comprimés de sorafénib selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Les patients des deuxième et troisième groupes en rechutes, recevront le même traitement que les patients du premier groupe associant irinotécan et sorafénib. A l’issue des traitements, les patients seront suivis tous les deux mois pendant six mois. Dans le cadre de cet essai, les patients participeront également à une étude de pharmacocinétique nécessitant plusieurs prélèvements sanguins. Ils pourront participer à d’autres études complémentaires, nécessitant d’autres prélèvements sanguins et l’utilisation d’échantillon de tumeur.

Essai clos aux inclusions

Etude FFCD 1404 – REGOLD : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du régorafénib chez des patients de plus de 70 ans ayant un cancer colorectal métastasique. [essai clos aux inclusions] Environ 50% des cancers colorectaux surviennent chez des patients âgés de plus de 70 ans recevant généralement de nombreux traitements de manière concomitante. Le traitement doit ainsi être nécessairement personnalisé afin d’éviter l’apparition d’évènements indésirables. Il a été démontré au travers de différentes études des preuves d’efficacité anti tumorale et un profil de toxicité acceptable du régorafénib chez des patients atteints d’un cancer colorectal métastasique. L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux de contrôle tumoral, c’est-à-dire la non progression du cancer, chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique traité par régorafénib. Dans les 21 jours précédant l’inclusion, une tomodensitométrie thoracique abdomino-pelvienne (ou une imagerie par résonnance magnétique du foie) et un scanner du thorax seront réalisés. Un électrocardiogramme sera réalisé dans les 2 semaines précédant l’inclusion. En cas de cardiopathie, une échographie cardiaque (ou scintigraphie myocardique) complétée par un avis de cardiologique si besoin datant de moins de 3 mois avant inclusion devra être réalisée. Avant le début du traitement et le 1er jour de chaque cure, les patients répondront aux questionnaires de qualité de vie. Les patients recevront des comprimés de régorafénib tous les jours pendant 3 semaines. Ce traitement est répété toutes les 4 semaines jusqu’à progression ou retrait du patient. Un électrocardiogramme sera réalisé le premier jour de chaque cure et une tomodensitométrie thoracique abdomino-pelvienne toutes les 8 semaines après le début du traitement jusqu’à progression.

Essai clos aux inclusions

STRATEGIC-1 : Essai de phase 3 randomisé, évaluant l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non opérable et de type KRAS sauvage. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques sur la durée de contrôle de la maladie, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non opérable de type KRAS sauvage. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une première ligne de chimiothérapie comprenant une perfusion d’irinotécan et une perfusion de 5-fluorouracile (5-FU) associée à une perfusion d’acide folinique, en association avec une perfusion de cétuximab : ce traitement sera répété toutes les deux semaines, en absence de rechute ou d’intolérance. Ces patients recevront ensuite soit une chimiothérapie de deuxième ligne comprenant une perfusion de bévacizumab associée à une chimiothérapie de type mFOLFOX6 comprenant une perfusion d’acide folinique, d’oxaliplatine et de 5-FU, soit une chimiothérapie de type mXELOX comprenant une perfusion d’oxaliplatine et des comprimés de capécitabine deux fois par jour : ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une première ligne de chimiothérapie de type mFOLFOX7 ou mXELOX associée à une perfusion de bévacizumab : ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Ces patients recevront ensuite, soit un traitement de maintenance comprenant du bévacizumab associé à du sLV5FU2 (acide folinique et 5-FU), toutes les deux semaines, soit un traitement comprenant du bévacizumab associé à des comprimés de capécitabine : ces traitements seront répétés toutes les trois semaines. Puis, ces patients recevront, soit une chimiothérapie de deuxième ligne comprenant du bévacizumab, de l’irinotécan et du 5-FU, toutes les deux semaines, soit une chimiothérapie de type FOLFIRI associé à du bévacizumab. Ces patients recevront ensuite un traitement de troisième ligne à base d’anticorps anti-EGFR (cétuximab ou panitumumab) associé ou non à de l’irinotécan, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les mois. Des prélèvements de tumeur et de sang seront également réalisés.

Essai ouvert aux inclusions

Étude TRAHD : étude de phase 1 évaluant la tolérance et sécurité du trametinib en association avec du HDM201 chez des patients ayant un cancer colorectal de stade avancé ou métastatique avec une mutation RAS/RAF et sans mutation de TP53. Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le côlon, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des ganglions proches du côlon et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes. Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer colorectal, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association. Le trametinib est un inhibiteur d’une protéine qui intervient dans la multiplication des cellules cancéreuses, il bloque donc le développement de la tumeur. Le suppresseur tumoral P53 contrôle l’expression de centaines de milliers de gènes intervenant dans diverses fonctions biologiques parmi lesquels la mort de la cellule. Dans les cas de cancer humain, cette fonction est souvent inactivée rendant les cellules cancéreuses immortelles. Le HDM201 permet de rendre la protéine P53 de nouveau active. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et la sécurité du trametinib associé avec du HDM201 chez des patients ayant un cancer colorectal de stade avancé ou métastatique avec une mutation RAS/RAF et sans mutation de TP53. Les patients recevront du trametinib à faible 1 fois, puis forte à dose tous les jours pendant 28 jours, associé à du HDM201, 1 fois par semaine pendant 2 semaines. La dose de HDM201 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors d’une 2ème phase d’étude. Le traitement sera répété tous les 28 jours, en absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement de l’étude. Ils seront suivis pour une évaluation radiologique de la tumeur, une évaluation du statut clinique et des effets indésirables graves pendant au moins 12 mois après l’entrée du patient dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions